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Les secrets d’écriture de « Laboureurs d’espoirs » Acte 9 Scène 1

Acte 9 Qui serions-nous sans indulgences ? Scène 1 Le pardon

Le jeudi 12 février 2009, par Alain Morinais

Avec « Laboureurs d’espoirs », les Morinays mettent en scène l’histoire des laboureurs bretons vivant leur Révolution, au jour le jour, telle qu’elle put être perçue et vécue dans la campagne rennaise, quand l’espoir s’y invite en 1789.

Jan, Simon et Joseph nous font vivre les labours, les fenaisons, les métiers d’antan, la vie des simples gens, perturbés par les événements, mais, attendant tout des changements annoncés. Nous partageons avec eux les coutumes, les véritables croyances et les superstitions, les pratiques amoureuses, les jeux et les fêtes du peuple des campagnes

Acte 9 Qui serions-nous sans indulgences ?

Scène 1 Le pardon

À la veille de Noël 2006, je vivrai cet épisode des indulgences comme une véritable fête intérieure. Celle du pardon, bien sûr, mais aussi et surtout, celle qui vous chamboule de bonheur. La joie de faire renaître un de ces moments de la vie où les difficultés du quotidien, ses rudesses, ses épreuves, ses douleurs, s’effacent, s’évanouissent l’espace d’un instant, le temps d’un oubli.

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Dessin d’Olivier Perrin

« La pinte engloutie, chacun repart au son obsédant des bombardes et du binioù, rythmé par le tambour qu’accompagnent les sabots de bois, martelant le sol sans relâche, jusqu’à ce que le danseur s’abandonne, machinalement transporté, exalté, s’évadant du réel, pris de transes qui le verront s’effondrer à la nuit avancée, au point qu’il n’est plus possible de distinguer, qui, du breuvage dont il a abusé, ou du bonheur que procure le plaisir de danser, lui permet d’oublier, ne serait ce qu’un instant, les douleurs de sa pauvre vie. »

Quel plaisir de pouvoir revivre avec nos ancêtres cette fête du pardon, pour « demander pardon », à laquelle se mêlent des manifestations profanes, populaires et festives, au cœur de cérémonies religieuses dotées d’indulgences.

Nous participerons, pêle-mêle, en un jour exceptionnel, aux rites locaux avec « l’écriante » des filles à marier, le « baiser des bannières » et le « salut des croix », les cantiques chantés en procession, la fontaine en guérison du « mal de saint Méen », la vente publique au profit de la fabrique, les joutes des souleurs, les belles à se faire tirer le mouchoir, la musique des talabarders et la danse du « Sacristain », les pichets et les chopines sur le placître, et naturellement, les indulgences plénières de Saint-Pierre.

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Le trésorier étant chargé de jeter la soule, Pierre s’en est allé monter sur le petit tertre élevé pour cette occasion au centre du parvis, au milieu des deux camps adverses qui maintenant se font face, sous les applaudissements des fidèles sortant de l’église. "Laboureurs d’espoirs"

Et pour que la fête soit complète, Gilles nous délivrera un message essentiel.



Le Jeu des questions du grand Jacques





Question de l’acte 9 scène1 : Mais, qu’est-ce donc que cette "écriante" des filles à marier ?

Vous trouverez la réponse la semaine prochaine dans l’acte 9 scène 2.

Réponse à la question de l’acte 8 : Que sont ces indulgences dont l’acte 9 nous interrogera sur qui serions-nous sans elles ?
Revoir l’acte 8

"C’est pour nous préserver du démon, que l’Église nous impose des pénitences lorsque nous nous confessons. Elles ont deux fins : l’une, pour satisfaire à la justice de Dieu qui sanctionne nos péchés confessés, l’autre, pour nous préserver de retomber dans le péché. Or, même si nous faisons scrupuleusement nos pénitences, la nature de l’homme est ainsi faite, qu’il doit bien nous rester quelques peines à subir dans ce monde ou dans les flammes du purgatoire. C’est parce que le bon Dieu désire tant nous procurer le bonheur d’aller jouir de sa sainte présence, après notre mort, qu’il nous accorde par le ministère de son Église, un moyen facile de retrancher ces peines : ce sont les indulgences que nous pouvons gagner sur cette terre. Les indulgences de saint-Pierre de Vezin sont plénières, d’où une entière remise de pénitences, accordée aux fidèles qui la visite dévotement en ce lundi de Pâques... Quel bonheur pour nous, de trouver un moyen si facile que celui des indulgences, qui nous exemptent des peines du purgatoire qui nous paraîtraient si longues et si dures ! C’est comme si vous aviez des dettes et que, dans l’impossibilité de pouvoir jamais les payer, une personne bien riche vous disait : « Vous ne pouvez pas me payer ? prenez dans mes coffres pour payer vos dettes ! ». Où en serions-nous, si l’Église ne venait pas à notre secours ? " Le recteur Pierre Ruault dans Laboureurs d’espoirs, d’après le Curé d’Ars, Sermons sur les indulgences

Une bulle, datée du 13 septembre 1475 et signée de douze cardinaux, suivie d’un bref du pape Paul V, concèdent une indulgence plénière à tout fidèle visitant dévotement l’église de Vezin. Un nouveau bref, du 10 mai 1650, fixa au lundi de Pâques cette visite. Ces indulgences donnèrent naissance au « Pardon de Vezin », remplacé au XIXe siècle par « l’Assemblée de Vezin ».

À suivre… Acte 9 - Qui serions-nous sans indulgences ? Scène 2 Les filles à marier.

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