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Accueil » Articles » La vie militaire » « Nos Poilus » » Au 114e Bataillon de Chasseurs Alpins avec Auguste Ferole » Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) (8e épisode)

Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) (8e épisode)

Le jeudi 8 avril 2010, par Françoise et Pierre Férole, Michel Guironnet

Pour lire les précédents épisodes

"En 1re ligne au Bois le Prêtre", "la maison du Père Hilarion", "le Mouchoir", "explosion de mine", "deux gentils petits boches", "La chasse aux poux", "Maidières, villa Marin"... Ce sont quelques uns des intitulés des exceptionnelles photographies prises entre août et octobre 1916 par Auguste Férole dans le secteur du Bois Le Prêtre.

Elles illustrent le texte de son neveu Pierre, qui a reconstitué le parcours du 114e Bataillon de Chasseurs Alpins.

Je me suis permis d’intégrer quelques encarts (en grisé).

Au Bois Le Prêtre

Le Bois le Prêtre s’étale sur une croupe allongée dominant la vallée du Grand Rupt juste avant son confluent avec la Moselle à Pont-à-Mousson.

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Pont-à-Mousson le pont détruit - Eté 1916

La vallée, dont l’autre versant est couvert par la forêt de Puvenelle, sert d’axe de liaison et de ravitaillement aux troupes : les principales allées forestières qui gravissent les versants de la vallée ont été transformées en axes de ravitaillement comme la tranchée des Carmes ou la tranchée de Fey.

Durant l’été 1916 la ligne de front s’établit sur la crête est-ouest de ce secteur naguère boisé, mais depuis ravagé par les bombardements.

De très violents combats ont eu lieu en 1915 pour la reconquête de cette crête abandonnée à l’ennemi au début du conflit et le front s’y est stabilisé depuis, donnant lieu, de chaque côté à de considérables travaux de retranchements.

De la Croix des Carmes à la Croix St Urbain, les deux lignes adverses, séparées par plusieurs lignes de barbelés, ne sont, par endroits, qu’à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre.

Derrière elles 2 réseaux antagonistes de parallèles et de boyaux protégées par des chevaux de frises et des débris métalliques hétéroclites.

Pour mieux connaitre la topographie du Bois Le Prêtre, sur La Croix des Carmes en particulier, et l’historique des combats de ce Haut Lieu de la Grande Guerre, nous conseillons de visiter l’excellent site http://www.tourismeloisirs-perehilarion.fr/index.html et celui de Michel Jacquot "La Grande Guerre en Lorraine, monuments et vestiges"pour les pages consacrées à Montauville :

Le secteur est tenu depuis 18 mois par les mêmes troupes de part et d’autre et un modus vivendi s’est instauré entre adversaires, si bien que les fraternisations, échanges de cigarettes, chants en commun, sont peu à peu devenus possibles au grand dam du haut commandement qui entend y mettre les holà.

Aussi la 129e Division a-t-elle reçu l’ordre de faire régresser cet état de choses.

À partir du mois d’Août notre artillerie ne va pas se faire prier, ce qui va entraîner une riposte allemande !

Si les premières lignes sont épargnées, protégées des bombardements par leur extrême proximité, par contre les parallèles et le haut du versant de la vallée subissent à nouveau des bombardements constants qui en entretiennent l’aspect sinistre de ce paysage lunaire.

Le front tenu par la 258e brigade va de la Moselle (à l’est) à la Croix des Carmes (à l’ouest), la 257e Brigade couvrant le secteur de Fey-en-Haye.

D’est en ouest il est divisé en 4 sous-secteurs : Moselle, Hauts-de-Rieupt, Vilcey et le Mouchoir. Le 297e, qui fait roulement avec les 2 bataillons de chasseurs tous les 10-12 jours, est en position dès le 16 Juillet.

28-07-1916 : Le 114e prend place à son tour en 1re ligne, dans le sous-secteur dit du Mouchoir entre la Croix des Carmes et la cote 346.

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Bois le Prêtre En 1re ligne Août 1916

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Bois le Prêtre 1re ligne Août 1916

Sur cette portion de front, une vingtaine de mètres seulement séparent les tranchées adverses et, pour y accéder depuis Montauville il faut, après la maison du Père Hilarion, traverser une vaste étendue de moignons d’arbres ravagés par les pilonnages constants de l’artillerie.

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Bois le Prêtre Le Père Hilarion Août 1916
"La maison du Père Hilarion, ainsi que sa fontaine, doivent leur nom à un anachorète qui vivait au Bois-le-Prêtre au début du 19 ème siècle.

Celui-ci ayant hérité son nom de Saint-Hilarion, moine et ascète ayant vécu aux 3e et 4e siècles de notre ère, lui même disciple de Saint-Antoine, religieux et ermite de la Thébaïde, en Égypte.

Les émules de Saint-Hilarion vivaient très pauvrement et très durement, retirés du monde, se contentant de peu pour se nourrir et se vêtir. D’autres ermites ayant des existences tout aussi austères et solitaires étaient assez fréquents en Lorraine à cette époque.

_ Le Père Hilarion, personnage présent au Bois-le-Prêtre vers 1830 - 1840, était encore bien réel dans l’esprit des mussipontains (nom des habitants de Pont à Mousson) au moins des plus âgés, lors de la Grande Guerre."

extrait du livre "Ceux du Bois - le - Prêtre 1914-1918 " de Bernard Olry (Editions Gérard Louis - Septembre 2005 ).

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Bois le Prêtre maison du Père Hilarion Août 1916

Les parallèles et les boyaux nécessitent de constants travaux de réparation entre 2 bombardements. Seules sont épargnées les premières lignes, du fait de la très grande proximité des tranchées adverses.

Des sapes souterraines, étayées, auxquelles on accède par des escaliers, sont pratiquées perpendiculairement aux tranchées de la ligne de front : elles offrent une bonne protection contre les tirs de l’artillerie et des mortiers allemands et servent également de postes d’écoute afin de détecter d’éventuelles progressions souterraines de l’ennemi en direction de nos positions, lesquelles font toujours redouter la pose de mines souterraines aux conséquences souvent très meurtrières.

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Bois le Prêtre fin Juillet 1916 Explosion de mine

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Explosion de mine au Bois le Prêtre- Août 1916

En 1re ligne, le sous-secteur du Mouchoir est relativement calme et aucune attaque d’envergure n’y sera déclenchée durant les séjours du 114e sous un ciel généralement très clément.

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La chasse aux poux Août 1916

01-08-1916 : Par contre, du 29 Juillet au 5 Août, à la suite de la reprise des bombardements par l’artillerie française, de nombreux bombardements allemands visent Pont-à-Mousson, Maidières et le secteur Moselle.

10-08-1916 : Auguste Férole est nommé lieutenant. Le 297e effectue la relève des chasseurs sans incidents.

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Auguste à la Villa Marin Eté 1916

22-08-1916 : Après 12 jours de cantonnements à Maidières, à la villa Marin entrecoupés de travaux de génie dans la forêt de Puvenelle, au sud, les chasseurs et le 47e Territorial relèvent le 297e et s’attachent à divers travaux de réparation des retranchements de 1re ligne.

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Maidières Villa-Marin le 1er août 1916 Le Miroir
Grâce à une rapide recherche, nous savons que le numéro de cet hebdomadaire "Le Miroir" est le numéro 139 daté du 23 juillet 1916.

Lu à Maidières début août, les informations sont donc très récentes sur les combats, entre autres sur le front de la Somme.

_ Sur l’objectivité de ce périodique, lire sur http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=08&rub=comptes-rendus&item=11 le compte rendu de l’exposition qui lui est consacrée à Reims en février 2007, compte rendu rédigé par Jean Jacques Becker.

31-08-1916 : Dans la nuit a lieu un coup de main allemand sur le secteur Moselle tenu par une compagnie du 121e : après avoir sectionné les barbelés, quarante allemands attaquent à la grenade à 1h15.

Depuis nos tranchées on riposte mais l’avance continue. Heureusement un barrage de nos mortiers entraîne le repli allemand auquel succède, de 2h à 4h, un fort bombardement ennemi par mines.

02-09-1916 : Après la relève du 114e au Mouchoir par le 297e des tirs intermittents de mortiers allemands s’abattent sur le secteur plusieurs jours de suite et entraînent surtout de sérieux travaux de réparation. Le 114e cantonne de nouveau à Maidières.

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Maidières A la Villa-Marin durant l\’été 1916

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Repas à la Villa Marin - Eté 1916

11-09-1916 : À 15h30, plus de 240 mines allemandes sont tirées sur les secteurs Haut-de-Rieupt et Vilcey, à l’Est du Mouchoir. L’artillerie française riposte de 17h à 19h.

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Bois le Prêtre le Mouchoir en Août 1916

14-09-1916 : La relève du 297e par les chasseurs s’effectue sans incident. On note que l’ennemi travaille sur les tranchées rapprochées en face de Haut-de-Rieupt.

21-09-1916 : À partir de 15h15 a lieu un intense bombardement par mines sur le secteur Vilcey - Petites Carrières : 600 mines, tirées jusqu’à 18h45, causent d’importants dégâts matériels sur les tranchées et abris.

À cette date le secteur de la 129e DI, qui s’étend jusqu’à Fey-en-Haye est confié en entier et par roulement, aux 2 brigades de la division, qui se le partageaient jusque là par moitié.

Le 114e se trouve donc engagé plus à l’ouest en direction de Fey, vers le Gros-Chêne, jusqu’à la relève de la Division.

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Fay en Haye Deux gentils petits Boches Septembre 1916

Grâce au bon équipement des retranchements les pertes totales de la Brigade sur toute la période ne s’élèveront « qu’à » 9 tués et 54 blessés malgré la violence des épisodes de bombardement.

Relève

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Au bord de l’ancien canal de la Moselle Eté 1916
Qui est cette belle inconnue ?
Elle pose, un après midi d’été, pour le photographe .Celui ci a surpris, à l’arrière plan, un moment d’intimité pour le Chasseur.

23-09-1916 : La 258e Brigade est relevée. Le 114e part de Montauville et fait marche vers Toul. Le 297e part de l’auberge St Pierre à Fay et le 121e de Jezainville. Le 2 Octobre il pleut toute la journée.

04-10-1916 : Le 114e stationne à Griscourt.

05-10-1916 : Il est à Aingeray sur la Moselle.

06-10-1916 : Tandis que le 121e stationne à Ochey et le 297e à Bicqueley et Valcour le 114e arrive à Chaudeney près de Toul.

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Chaudeney Sous Lieutenant Brun Octobre 1916

À cette époque Chaudeney est relié à la D904 par un pont qui ne sera désaffecté que dans les années 1970 lors de la déviation et de la canalisation de la Moselle. Ce pont permet alors de rejoindre directement Bicqueley où la division va subir plusieurs semaines d’entraînement.

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Chaudeney pont sur la Moselle Octobre 1916

La pluie ne cesse pratiquement pas les 6, 7 et 8.

Du 7 au 16-10 : Des exercices de tir ont lieu la 2e semaine d’Octobre. Les 19 et 20 des manœuvres de la Divisions se déroulent sous une pluie battante, qui ne cesse pas le 19 pendant les 7 heures que dure l’exercice : de retour au cantonnement, rien qui permette aux chasseurs de se sécher !

Le 20 il gèle. Puis alternent instruction et exercices au camp de Bicqueley jusqu’à la mi-novembre par un temps froid et pluvieux, entrecoupé de neige. La Division est alors affectée au front de la Somme où se prépare une grande offensive franco-anglaise.

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Toul départ vers Péronne 20 novembre 1916

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25 Messages

  • je lis avec une attention toute particulière ce récit terrible de la grande guerre comme je l’ai toujours entendu nommée.Mon père a participé à cette guerre mais sur le front de la Russie, Pologne .Quand j’ai lu que le dernier poilu italien est mort et qu’il avait triché sur son âge pour s’engager , je me suis souvenue que mon Père me racontait le même récit .Mon Père était né en 1898 ,il avait tout juste 16 ans lors de la guerre .Les états-civils ne devaient pas être très exacts et il a pu tricher sur son âge .Il a fait la guerre ,s’est retrouvé en Allemagne à la fin de la guerre.Il n’est plus jamais revenu dans son pays.Il est resté en Allemagne jusqu’à 1920 où on le retrouve à Mont-Saint Martin travailleur dans un haut fournaux.Il a vu un chef qui frappait un ouvrier,il a défendu cet homme et il a été viré de l’usine.Il est venu en Lorraine vers Lunéville et il a vécu ensuite à Nancy où j’ai écouté ses récits de guerre toujours raconté avec retenu tant il avait vécu des choses dures difficiles à dire.
    Merci pour ces récits où je situe quelquefois mon Père.

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  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 10 avril 2010 10:04, par chasseigne

    Il y a eu aussi de sérieux combats dès 1914 à Bois le Prêtre. Celui qui aurait pu être mon oncle - Henri SALIGNAT - y a été tué le 10 décembre.
    J’ai un abondant courrier de ses amis et de lui même sans avoir de détails sur l’opération militaire (infanterie) qui était en cours.

    Répondre à ce message

    • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 10 avril 2010 11:43, par GUIRONNET Michel

      Bonjour,

      Merci d’évoquer pour nous la mémoire d’Henri Salignat mort au Bois Le Prêtre dès les premiers mois de cette terrible guerre.

      Vous avez du consulter, je pense, le J.M.O du 167e Régiment d’Infanterie présent sur ce front en décembre 1914.

      Sa référence sur le site Mémoire des Hommes est le 26 N 706 / 1 et aux pages 59 et 60, vous pourrez lire le récit des combats.

      Henri Salignat est d’ailleurs porté dans la liste des tués.

      Si vous le souhaitez, vous pouvez me communiquer des copies des courriers en votre possession...et nous tacherons ensemble de faire "revivre" le Poilu Henri Salignat.

      Cordialement.

      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

    • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 3 mars 16:03, par William Benéteau

      Bonjour, J’ai pris connaissance de vos recherches, si vous souhaitez partager le Parcours d’Henri Salignat sur le site https://www.facebook.com/groups/403376118206231

      ce sera avec plaisir

      Cdlt

      Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 10 avril 2010 10:18, par Mme PAUGAM Dominique

    Je viens de voir cet article sur le Bois du prêtre, je suis heureuse que des personnes donnent des informations dur des faits anciens, mais important pour moi.
    En effet en faisant des recherches généalogiques, j’ai découvert que le frère de mon A. grand père FROMM Louis Edmond du 37 ème Régiment Infanterie Coloniale été tué à l’ennemi le 25/08/1915 au Bois du Prêtre en Meurthe et Moselle, il était
    Alsacien.

    Répondre à ce message

    • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 17 novembre 2014 16:52, par pasquali cathy

      bonjour
      juste un petit mot pour vous dire que mon arrière grand père , MOUILLOT Roger était lui aussi du 37 eme Régiment d’infanterie Coloniale et était à Bois Le Prêtre en 08/2015 , il devait être avec le frère de votre A grand Père. Il a eu plus de change car il en est revenu blessé mais vivant.

      Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 10 avril 2010 10:26, par Francine Wild

    Cet article m’interpelle, parce que ma famille possédait une propriété au Haut de Rieupt, où on voyait encore très bien le tracé des anciennes tranchées. Quant à l’allée de mélèzes qui marquait l’entrée de la propriété, on ne pouvait pas les abattre parce qu’il y avait tellement de métal dans les troncs qu’aucune scie n’y résistait. Le chalet, bien évidemment, avait été détruit et n’a pas été reconstruit. J’ai encore quelques photos d’avant et d’après.

    Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 10 avril 2010 12:16, par Thierry Sabot

    A tous les lecteurs : les 2 liens cassés dans la première partie du texte sont maintenant réparés.

    Répondre à ce message

  • Bonsoir,
    M’interessant au secteur de Pont à Mousson et ses environs, je serais très interessé par le fait de rentrer en contact avec des passionnées de ces lieux afin de s’échanger quelques connaissances, photos.
    n’hésitez pas à me contacter.

    Merci à vous et bonne journée.
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prtre (fin juillet fin novembre 1916) 13 juillet 2012 10:35, par Thouvenot

    Bonjour,

    Historienne travaillant a la valorisation de sites de la Premiere Guerre mondiale en Lorraine, je fais actuellement des recherches sur le site du Bois-le-Pretre. Je trouve vos cliches d’une grande qualite et je voulais connaitre leur provenance (archives familiales ou archives publiques). Pouvez-vous rentrer en contact avec moi.

    Merci par avance de votre comprehension,

    Marjolaine Thouvenot

    Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) 21 novembre 2012 21:07, par Michel FERTRAY

    Bonjour .
    Mon grand père Emile Le Roch nous a toujours fait de récit de cette soirée du 15 Septembre 1916 à Bois le Prêtre où, après avoir fait une petite fête pour distraire les soldats, le Capitaine lui a demandé d’aller porter un message .
    Quand il est revenu le surlendemain, dans la nuit, toute sa compagnie avait été tuée y compris ce capitaine dont je pense avoir la photo et que vous pouvez voir sur mon site .
    J’aimerais pouvoir mettre un nom sous cette petite photo jaunie . Je peux vous la transmettre .
    Il devait être, dans le 138 ème régiment d’infanterie territoriale, information que j’ai lue sur son livret militaire .
    Pouvez vous m’aider ?
    Merci à l’avance .très cordialement
    Michel FERTRAY

    Voir en ligne : http://www.orchis.ws/mon_capitaine.html

    Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) (8e épisode) 23 avril 2014 14:33, par Christian Costerg

    Bonjour,

    Mon arrière grand-père, Charles Delsol (346e R.I.)a perdu un bras en 1915 pendant cette bataille et a été démobilisé.
    J’ai son diplôme de la médaille militaire.

    Je fais des recherches sur sa participation à cette guerre.
    Je peux également vous communiquer la copie de la citation si elle peut vous être d’un intérêt quelconque.

    Cordialement,
    C. Costerg

    Répondre à ce message

  • Existe-t-il un tableau excel avec tous ces trop nombreux Morts pour la France dans ce bois. Je recherche un sergent, qui aurait peut-être fait la coloniale avant d’être mobilisé le 2 aout 1914 au 356e RI, 18e compagnie qui a écrit un journal sur la campagne 1914, journal qui cesse le 4 avril 1915 à Blénot-lès-Pont-à-Mousson.
    MERCI.

    Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) (8e épisode) 10 novembre 2018 17:08, par LACOMBE Anick

    Cette période m’intéresse énormément car le grand-père de mon mari a perdu la vie par un éclat d’obus le 19 novembre 1916 au Bois le Prêtre. Il avait 31 ans et appartenait au 283e RI et je ne trouve trace de la présence de ce régiment nulle part au Bois le Prêtre à cette date-là.
    Merci de vos recherches qui permettent de suivre le parcours si dur de nos aïeux.

    Répondre à ce message

    • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) (8e épisode) 10 novembre 2018 19:09, par Michel Guironnet

      Bonjour,

      Un extrait de l’historique du 283e RI disponible sur Gallica :

      "Le 1er octobre 1916, l’état-major et le 4° bataillon (du 283e régiment d’infanterie) viennent rejoindre le 5e à Montauville. Dans la journée, les Commandants de compagnie vont reconnaître en première ligne les emplacements occupés par le 297e R. I.
      Et la relève s’effectue dans la soirée.Le secteur affecté au régiment comprend la partie ouest du Bois le Prêtre et le terrain situé en avant du village de Fey-en-Haye. Il s’étend sur un front de 5 kilomètres environ entre un point situé à peu près à mi-chemin des villages de Régniéville et de Fey à l’ouest et la partie du Bois le Prêtre dite « le Mouchoir » à l’est.
      Le terrain, moyennement accidenté et découvert, permet d’avoir des vues assez bonnes sur les positions ennemies dans la partie occidentale, on y trouve de nombreux observatoires d’infanterie et d’artillerie. Par contre dans la partie orientale (Bois le Prêtre), la visibilité est très réduite en raison de la nature boisée du terrain.
      L’ennemi occupe de bonnes positions en avant de nous. Sa ligne principale de résistance passe par les lisières sud des bois de la Rappe, du Fossé, de Frière et, dans le Bois le Prêtre, le Quart en Réserve et la Croix des Carmes."

      Il y a une carte du secteur page 89.

      https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243540z

      Sur sa fiche matricule, vous pouvez avoir des indications complémentaires.

      Cordialement.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

  • Au Bois Le Prêtre (fin juillet à fin novembre 1916) (8e épisode) 13 janvier 2021 19:53, par CORBIN Liliane

    les combats ne se sont pas arrêtés e, 1916
    Voici quelques lignes concernant le sergent Bernard PEUX, oncle de mon mari :
    " Le 5 octobre 1917, le 8e bataillon de Chasseurs à pied quitte le site de Verdun pour se mettre au repos dans la région de Toul d’où il repartira le 5 novembre pour s’installer dans le secteur de Bois-le-Prêtre."
    "Au début de l’année 1918, les combats reprennent à Bois-le-Prêtre.
    18 février 1918 : Bernard PEUX est blessé et évacué.
    Mars 1918 : retour au front.
    19 juillet 1918 : Citation à l’ordre de la D I 42 n° 507. « Chef de demi-section, vient de montrer à nouveau ce dont il était capable en entraînant vigoureusement sa fraction à l’assaut de positions successives sur une profondeur de plusieurs kilomètres. »"

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    Merci de perpétuer ainsi la mémoire du Bois des "Veuves". Ce secteur, véritable vérrou du saillant de St Mihiel fût le théatre de combats acharnés. Les Allemands avaient surnommés nos poilus du 167 et 168e les Loups du Bois Le Prêtre. Difficile de s’imaginer aujourd’hui l’état de désolation de ces bois à l’époque, tant la nature a retrouvé ses droits. Le Bois Le Prêtre est pour moi très évocateur, mon arrière grand pere Hippolyte Benéteau y laissa la vie le 1er avril 1915 (officiellement le 20).
    Toute sa correspondance nous est parvenu et témoigne de la vie sur le front et a l’arrière car son épouse, elle aussi a fait sa guerre en reprenant les reines de la ferme et s’occuper de ses 5 enfants.
    https://www.facebook.com/will.Beneteau/photos/a.109483765024158/110209154951619
    AU plaisir de vous lire

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    je suis l’arrière petit fils de René Peigné, tué au Bois le Prêtre le 21 février 1915.
    je voudrai y emmener ma famille élargie (parents, frères et sœurs, beau-frère et belle sœur, enfants, neveux et nièces, cousins cousines, soit environ 25 à 30 personnes) mais je cherche pour cela une personne qui pourrait nous guider sur les lieux et nous conter la vie qu’ont vécu là-bas nos chers ancêtres.

    auriez vous une idée d’une personne qui pourrait le faire ?

    à bientôt,

    gaspard

    Répondre à ce message

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