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On l’appelait à la cour… « Son Impertinence »

Le mercredi 22 septembre 2010, par Monique Gripon Mansour

On l’appelait à la cour... « Son Impertinence ». La vie était brève à cette époque et Henri François choisit de la consumer très vite.

Il prit des risques et n’écouta pas Scarron qui dans un petit pamphlet lui rappelait que : « Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. »
Henri François obéissait à la tradition, l’obligeant à épouser une jeune fille de haut lignage. Ce n’était pas un problème pour lui, sa vie de séducteur ne s’arrêtera pas pour autant.
Tallemant de Réaux ajouta : « Monsieur de Vassé pour s’estre mariée ne renonça pas à la galanterie. »

La charmante Ninon traversa sa vie. Cette femme exceptionnelle tant par son esprit que par sa grâce rayonna dans son siècle. Elle contribua ainsi que bien d’autres à donner encore plus d’intensité à l’astre auquel s’identifiait le grand Roi.
Plus spectateur qu’acteur, Henri-François connut les plus grands et côtoya les immortels. On sentait l’homme intelligent et frondeur voulant à tout prix être de son époque.
L’esprit bouillonnait, les génies se manifestaient de toute part. A la grandeur du Roi Soleil répondait le talent des Racine, Corneille, Molière, La Fontaine, Bossuet, Boileau, La Bruyère, le conteur Charles Perrault, le musicien Lulli, l’architecte des admirables jardins de Versailles, Le Nôtre. Et combien d’autres ! L’esprit s’élargissait, la contestation pointait, la France se sentait trop à l’étroit, la lumière giclait en dehors des frontières, la Révolution arrivait…

Les personnages

Tous les personnages cités dans cette biographie sont historiques. La chronologie est rigoureusement respectée. Tous ont vécu les situations décrites dans l’ouvrage.
Ma plume s’est parfois un peu envolée avec « Son Impertinence » afin de le mettre en position d’être spectateur de son époque.
Les anecdotes donnent de la légèreté au texte. Cet ouvrage doit faire passer un moment agréable au lecteur. Que celui-ci tel Sophocle, puisse dire, en tournant la dernière page : « Le savoir est de beaucoup la portion la plus considérable du bonheur ».

Le siècle de Louis XIV fut un mélange des genres.

L’épicurisme volontiers à la mode fut victime du sophisme des libertins. Épicure parlait de jouir de la vie sainement et intelligemment de façon à avoir toujours des amis, à ne pas être menacé par la jalousie d’autrui, à ne pas avoir de désir malsain. Peu nombreux furent les véritables adeptes !
Qui peut penser que Blaise Pascal et La Fontaine furent des libertins ? A part Ninon, âme forte par excellence, tous se repentirent au pied de la croix ! Henri François demanda dans son testament 200 messes qui puissent être dites « le plus promptement possible. »

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Blason des Vassé

Henri François de Vassé naquit le 13 novembre 1622 au château de Vassé. Cette demeure existe toujours, elle est située à Rouessé-Vassé dans la Sarthe, à 40 kms du Mans.
« Son Impertinence » mourut le 28 avril 1684, dans son château d’Azay le Rideau mais puisqu’il s’agit de sa biographie, nous en resterons là.

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Le château de Vassé

Nous n’avons pas la date de naissance de son épouse, Marie Madeleine. Elle mourut le 16 décembre 1679 dans son château de Marcilly.

Elle aussi n’avait pas la conscience tranquille ! L’heureux bénéficiaire de cet état de fait fut le curé qui ne fut pas oublié dans le testament.

La famille

René, Seigneur d’Esquilly, l’oncle chéri d’Henri François ; Scarron l’appelait : « Le bel Esquilly ». Paul de Gondi affirmait dans ses mémoires qu’il était le plus : « honnête homme de son siècle ». Il mourut en 1638, lors d’une bataille, des suites de ses blessures.

Paul de Gondi, plus tard cardinal de Retz, naquit le 20 septembre 1613, à Montmirail. Il fut d’abord coadjuteur, c’est-à-dire auxiliaire de l’évêque de Paris, censé remplacer celui-ci lors de sa retraite ou de son décès. Il était le cousin germain du père de Henri François. « On ne pouvait le haïr à demi » disait Bossuet. Madame de Sévigné l’aimera totalement, c’est-à-dire comme elle savait aimer… platoniquement.

Madame de Sévigné née Rabutin-Chantal vit le jour à Paris le 5 février 1626. Elle fut l’épouse de Henri de Sévigné, cousin germain de Henri François. Ses lettres lui permirent de rentrer dans le panthéon de nos auteurs classiques. À Paris, elle vécut dans le quartier du Marais. Elle le quitta en 1694 pour ne plus y revenir. Elle mourut à Grignan, dans la Drôme actuelle, le 17 avril 1696. Madame de Sévigné séjourna souvent au château des Rochers près de Vitré. Actuellement, la résidence la mieux conservée est celle du couple Sévigné, située 11 rue des Lions Saint Paul dans le quartier du Marais.

Henri de Sévigné, cousin germain de Henri François, est connu pour être… seulement le mari de la marquise de Sévigné. Sa mère, Marguerite de Vassé, était la sœur du père de Henri François. Il naquit en 1623 et mourut le 4 février 1651, des suites d’un duel.

Charles de Sévigné, seul fils de la marquise. Il naquit le 12 mars 1648. Il est moins connu que sa sœur mais sa mère était très proche de lui. La mère et le fils, loin des tracas de Paris, se réfugiaient au château des Rochers. La Bretagne apporta-elle à Charles cette âme tourmentée ?
Ils partageaient des moments d’intimité autour de la lecture. Les ouvrages religieux avaient leur préférence. Il est possible que cette relation ait eue une influence sur l’orientation mystique de Charles. Il se maria mais mourut sans postérité le 26 mars 1713. Vers la fin de sa vie, il fréquenta assidûment les jansénistes.

La comtesse de Grignan née Françoise Marguerite de Sévigné vit le jour le 10 octobre 1646. Si nous connaissons les lettres que Madame de Sévigné lui adressait, nous n’en connaissons pas les réponses. Françoise Marguerite, la plus jolie fille de France d’après sa mère, n’avait ni l’esprit ni la délicatesse de celle-ci. Elle eut cette phrase cruelle en parlant du mariage de son fils avec une riche héritière pas assez blasonnée à son gré : « Il faut du fumier pour enrichir les bonnes terres ». Nul doute que la future belle fille a du apprécier !
Madame de Grignan mourut dans son château de Provence en 1705, épuisée par la maladie et le chagrin.

Perrine et ses enfants... Monsieur de Magny, directeur des archives de la noblesse en 1891, a eu en sa possession, l’original du contrat de mariage de Hubert Gripon de la Motte. Il était dit que Hubert vivait au château de Vassé avant son mariage. La mère de Hubert, Perrine, était née demoiselle de Vassé. Cette femme dynamique présente à tous les mariages et baptêmes de ses enfants et petits enfants est décédée à l’âge de 85 ans. Elle mourut à Hardanges, le 21 avril 1679.

Mon ancêtre direct, Baptiste, est un de ses fils, Hubert étant l’aîné.

Les amis

Paul Scarron, l’ami fidèle de « Son Impertinence » naquit le 4 juillet 1610 à Paris. Il fut le compagnon libertin en son temps, du bel Esquilly et de Paul de Gondi. Homme de lettres, Scarron fut surnommé à son époque : « Le prince du burlesque. » Il dédiera le Roman comique au coadjuteur. Il fut le premier mari de Madame de Maintenon et remplacé dans le lit de celle-ci par le Roi Soleil ! Scarron mourut le 6 octobre 1660 dans sa maison du Marais.

Françoise d’Aubigné, épouse Scarron, naquit le 27 novembre 1635. Devenue Madame de Maintenon, elle fut haïe par nombre de grands seigneurs plus particulièrement par les femmes. On lui reprochait d’influencer le roi. La princesse palatine dans ses lettres à sa tante du Hanovre l’appelait « l’ordure » Langage extrêmement crû pour une princesse ! Les humiliations subies par Mademoiselle d’Aubigné et Madame Scarron avaient elles endurci le cœur de Madame de Maintenon ? Elle mourut le 15 avril 1719.

Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, à ses débuts, compagnon de débauches de Henri François. Rancé naquit le 9 janvier 1626. Il fut le réformateur de l’ordre des trappistes. Il mourut le 27 octobre 1700.

Ninon de Lenclos, amante pendant trois mois puis amie fidèle ! Elle naquit probablement en novembre 1620. Les historiens ne sont pas tous d’accord sur la date ! Elle fut l’honneur et la honte de son sexe dira l’abbé de Chateauneuf. Elle mourut le 17 octobre 1705 à Paris.

Pour s’être moqué de « Son Impertinence » Tallemand de Réaux passera le dernier…

Tallemand naquit le 7 novembre 1619 à la Rochelle. Il était issu d’une riche famille de banquiers huguenots. Le nom de des Réaux vient d’une petite propriété qu’il avait achetée en 1650.
Monté très jeune à Paris, il fut envoyé vers l’âge de 18 ans en Italie avec son frère François, abbé. A son retour à Paris, son père lui obtint la charge de conseiller en parlement. Détestant sa profession, il décida de trouver une autre source de revenus en épousant sa cousine, Elizabeth de Rambouillet.
Son demi frère avait épousé une d’Angennes appartenant à cette même famille.
La société de l’hôtel de Rambouillet fut un véritable champ d’observation pour Tallemand. Ses anecdotes croustillantes et souvent scandaleuses offusquèrent les bien pensants du dix neuvième siècle.
Dans ses historiettes, il dressa le portrait d’écrivains tels que Voiture, Guez de Balzac, Malherbe, Chapelain, Boisrobert, Conrart, Pierre Corneille, Scarron, La Fontaine, Pascal, Mademoiselle de Scudéry, Madeleine de Sablé, Marie de Sévigné etc…
Il parla aussi des personnalités politiques comme Richelieu, des courtisanes à scandales comme Marion de Lormes et Ninon de Lenclos.
Il fit aussi le portrait de gentilshommes et de grands seigneurs comme Henri François de Vassé. Les historiens actuels admettent que Tallemand de Réaux a peint avec la plus grande exactitude la société de son temps.
La princesse palatine dans ses lettres était scandalisée des mœurs de la cour lors du début du règne de Louis XIV. Elle était très bien placée, étant l’infortunée épouse de Monsieur, frère du Roi.
Tallemand de Réaux abjura la foi huguenote en 1684, ce qui lui vaudra de la part du Roi, une pension de 2000 livres !
Bien qu’il soit passé le dernier, je pense avoir obtenu le pardon de notre historien car j’ai longuement parlé de lui…

Les contemporains

Molière, de son vrai nom, Jean Baptiste Poquelin. Il naquit en janvier 1622. Il fut l’ami de Ninon et elle fut bien des fois, son inspiratrice.
Après la troisième représentation publique de Tartuffe, le succès ne se démentit pas. Le roi finit par céder. La pièce fut jouée 77 fois du vivant de Molière. De 1680 à 1960, le rideau se baissa 2654 fois sur la pièce. Molière mourut le 17 février 1673 déjà couvert de gloire. Les médecins de l’époque ne purent le sauver…

La Fontaine, « Notre bon La Fontaine » disait Madame de Sévigné. Il naquit le 8 juillet 1621 à Château Thierry. Il faillit périr dans un duel comme Henri de Sévigné car lui aussi avait oublié qu’il avait… une femme. Il mourut le 13 avril 1695 à Paris.

Charles Marguetel de Saint Denis, seigneur de Saint Evremond naquit le premier avril 1614. Il fut un grand homme de lettres, amant et admirateur de Ninon. Il aimait beaucoup participer à ses soupers. Il fut exilé par le roi en 1661, pour avoir critiqué Mazarin. Ce ne fut sans doute pas la seule raison. Lui et Ninon vécurent fort longtemps. Ils entretiendront une correspondance jusqu’à ce que la mort y mette fin. Saint Evremond mourra à Londres le 20 septembre 1703.

Le doux, le généreux Charleval. Il n’osa jamais demander à Ninon… Il naquit en 1612. Il fut un homme de lettres moins connu que les autres compagnons de la courtisane mais son grand cœur avait su attendrir celle-ci. Il mourut le 9 mars 1693.

L’irascible Chapelle, furieux d’être éconduit par Ninon. Claude Emmanuel Lhuillier dit Chapelle naquit en septembre 1626 à Paris. Il fut poète et homme de lettres mais aussi… ivrogne. Ninon ne supportait pas ce défaut. Elle lui supprima son salon. Molière et Boileau, la supplièrent en vain. Rien n’y fit…

François Le Métel de Boisrobert. Il naquit le 30 mars 1592, à Caen. En 1623, il abjura le protestantisme et devint abbé. Il fut homme politique et homme de lettres. Richelieu l’appréciait malgré sa conduite licencieuse. Il fut plutôt favorable à Mazarin pendant la fronde. Il mourut le 30 mars 1662.

Hippolyte-Jules Pilet de la Mesnardière naquit en 1610. Par bonheur, il abandonna la médecine pour devenir homme de lettres, Scarron en fut le premier satisfait ! Comme la médecine, ce fut un échec… ses œuvres tombèrent dans l’oubli.

Savinien de Cyrano de Bergerac naquit en 1619. Lui aussi fut un homme de lettres, ennemi implacable de Scarron. Il est étonnant de voir Edmond Rostand lui attribuer autant de qualités car il fut l’inspirateur de sa pièce. Furieux de voir Scarron critiquer Mazarin, il écrivit des pamphlets extrêmement cruels sur l’infirmité du prince du burlesque. Il mourut en 1655.

Nous parlerons enfin de Roger de Rabutin, comte de Bussy. Il fut le cousin germain de Madame de Sévigné mais aussi son admirateur et amoureux éconduit ! Il ne fut pas de tout repos pour la marquise. Bussy naquit le 3 avril 1618. Il voulait tout simplement « être un honnête homme ». Il fut un brillant militaire mais aussi un frondeur. Il s’adonna au libertinage et de ce côté-là, il n’avait rien à envier à Vassé et à Sévigné. Il écrivit « l’histoire amoureuse des gaules » où il parla des mœurs licencieuses de la cour sous la jeunesse du roi. Le manuscrit circulait librement, ce fut un énorme scandale ! Soupçonné d’avoir révélé certains aspects de la vie d’Henriette d’Angleterre, il fut embastillé par le roi, le 17 avril 1665. Il y resta une année avant d’être exilé dans ses terres de Bourgogne où il demeura 17 ans. Louis XIV, mettant fin à cette situation, il put retourner à Paris. Il reçut alors un accueil tellement glacial à la cour qu’il préféra retourner dans son château où il procéda à de nombreux travaux d’embellissement.

Et combien d’autres contemporains…Ma plume ne suffirait pas.

Parmi ces personnages, il en existe un seul auquel Louis XIV doit presque tout ; le surintendant Nicolas Fouquet ! Il reste la porte d’entrée du grand siècle.

Le Soleil et l’Écureuil

Pleurez, Nymphes de Vaux, faîtes croître vos ondes…

Nous étions en 1662. La Fontaine posait sa plume… accablé. L’écureuil insouciant était dans sa cage.
La-Petite-Académie du surintendant des finances, l’intelligentsia de l’époque, était en deuil.
Surnommé « Oronte » par ses amis, le surintendant Fouquet était aussi « Nicolas le Magnifique » le découvreur de talents.
Au château des Vaux se côtoyèrent le cardinal de Retz, Saint Evremond, grand seigneur galant et lettré, Madame de Sévigné dont l’amour platonique pour Fouquet ne faiblit jamais, le duc de la Rochefoucault… mais aussi des poètes et des écrivains qui vivaient de leur art : Molière, la Fontaine, Pellisson, Scarron, bénéficiaient des largesses du financier et combien d’autres… Tous les assidus des salons littéraires ne cachaient pas leur admiration pour Oronte. Partout il n’était question que de Vaux.

Jamais, il n’y eut plus beau jour que ce 17 août 1661 ! Tout combattait à Vaux pour le plaisir du roi ; la musique et les eaux, les lustres, les étoiles…et pourtant…
Ce jour là, Nicolas Fouquet invitait Louis XIV et sa cour. La chaleur était accablante mais au milieu de la journée, des cascades d’eau jaillirent par dizaines, des jeunes filles costumées en nymphes surgirent des grottes, une musique divine achevait de transformer en jardin d’Eden tout le domaine de Fouquet. Louis faisait bonne figure :

« Cette assiette de vermeil est très belle, Monsieur l’intendant »

« Ce n’est point du vermeil, Votre Majesté, c’est de l’or »

« Nous n’en avons point de semblable au Louvre »

Le Roi ne pouvait regarder la décoration des plafonds sans y voir d’innombrables écureuils. L’emblème du maître des lieux était partout.
À la fin de la soirée, Sa Majesté remercia Fouquet. Le luxe inouï découvert chez son surintendant le rendait ivre de jalousie mais rien ne devait paraître de sa dignité bafouée.

« Majesté, tout ceci est à vous ».

Cette fois, c’en était trop ! Par ces malheureuses paroles, Fouquet avait accéléré sa chute. Ce n’était plus qu’une question d’heures.
Lorsque vint l’aube du 18 août, on murmura dans tout le royaume… le Roi veut…
L’emblème du roi avait eu raison de celui de Nicolas Fouquet. Le soleil avait terrassé l’écureuil.
La couleuvre Colbert par ses glissements sournois avait gagné l’esprit du roi. Désormais il n’y aura dans tout le royaume de France qu’un roi… une loi… une foi.

Louis XIV, après avoir emprisonné son intendant lui prendra absolument tout ; ses poètes, ses musiciens, ses peintres, ses tapissiers, ses architectes et même ses cuisiniers… Tous de véritables génies dans leur domaine.

La Fontaine épuisé par tous ces souvenirs douloureux reprit sa plume essayant d’être convainquant pour adoucir le cœur du roi :

Oronte est à présent un objet de clémence,
S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance
Il est assez puni par son sort rigoureux
Et c’est être innocent que d’être malheureux.

Le château de Vaux le Vicomte fut le précurseur du château de Versailles. Le Roi Soleil fit la grandeur de la France mais sans Fouquet son astre aurait émis de bien faibles rayons.

L’art et la soif de culture n’atteignirent jamais de tels sommets dans toute l’histoire du pays. Henri François de Vassé par son comportement montra qu’il avait bien intégré ce siècle pour le meilleur et pour le… pire.

Son Impertinence, Henri François de Vassé, Seigneur d’Azay le Rideau sous Louis XIV

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6 Messages

  • On l’appelait à la cour… « Son Impertinence » 22 septembre 2010 17:57, par André Vessot

    Bonjour Monique et merci pour cet excellent article que je vais relire plus attentivement. On y retrouve une foule de gens connus de notre histoire de France et c’est présenté de façon agréable. Bravo pour ce très bel article.
    Bien cordialement.

    André VESSOT

    Répondre à ce message

  • On l’appelait à la cour… « Son Impertinence » 23 septembre 2010 22:50, par Pierrick Chuto

    André a raison.c’est très interessant et mon article sur le manoir de saint Alouarn tenu par des roturiers ne fait pas le poids..
    J’ai honte......

    Répondre à ce message

  • On l’appelait à la cour… « Son Impertinence » 25 septembre 2010 07:28, par Francine Wild

    L’article est sympathique et amusant.

    Je remarque une erreur, très fréquente : Elisabeth Rambouillet, la femme de Tallemant des Réaux, n’a aucun lien de parenté avec la marquise de Rambouillet, avec qui Tallemant était très lié par ailleurs. Elisabeth est l’une des filles du riche financier protestant Rambouillet, et cousine germaine de son mari car la propre mère de Tallemant était née Rambouillet. Tout cela est très clair lorsqu’on lit les Historiettes.

    Répondre à ce message

    • Merci, Madame pour votre message. Vous êtes historienne et spécialisée dans les XVIe et XVIIe siécle donc vous connaissez parfaitement Tallemand. Nous n’avons pas la même formation puisque j’ai été assistante sociale pendant 35 ans. J’ai voulu simplement écrire l’histoire d’un de mes lointains ancêtres en m’appuyant sur une abondante documentation. Il fallait aussi avoir un style qui ne rende pas trop rébarbative, la lecture d’une biographie historique.Vos remarques me sont précieuses.
      Bien cordialement
      Monique Gripon Mansour

      Répondre à ce message

      • On l’appelait à la cour… « Son Impertinence » 19 novembre 2010 16:55, par André Vessot

        Bonsoir Monique,

        J’apprécie votre démarche ainsi que celle du site Histoire-généalogie qui permet à chacun de s’enrichir et de partager ses connaissances. Moi-même je ne suis ni écrivain, ni historien, puisque j’ai été chimiste pendant ma vie professionnelle et écrire des articles pour ce site est devenu pour moi une vraie passion.

        Je voulais aussi vous dire que j’ai été très ému par l’extrait de lettre publié par Thierry Sabot dans son "Hommage aux auteurs qui nous ont quitté" et je partage tout à fait votre appréciation.

        Bien amicalement.

        André VESSOT

        Répondre à ce message

  • On l’appelait à la cour… « Son Impertinence » 2 octobre 2010 16:16, par Michel VAPPREAU

    Vous soulignez à juste titre la bonne conservation de l’appartement du couple Sévigné dans le Marais.
    Si l’ameublement intérieur du Château des Rochers, près de Vitré n’a pas été conservé dans son intégralité aussi précieusement, il me semble avec le Château intact,les jardins et le parc que l’on y retrouve plus aisément qu’ailleurs, l’esprit et l’âme de la Comtesse tels que l’on se l’imagine en lisant les nombreuses lettres écrites en ce lieu.

    Répondre à ce message

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