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Du pain sur la planche (troisième épisode)

Guillaume Alexis Quilan, boulanger à Offranvile

Le jeudi 23 avril 2015, par Martine Hautot

Guillaume, de retour dans son foyer, convole aussitôt en justes noces et travaille dur pour élever sa grande famille. Le temps des honneurs viendra-t-il un jour ?

De retour au pays après Waterloo, Guillaume est bien décidé à goûter aux joies de la vie civile et il cherche femme. C’est chose faite le 30 Décembre 1815. Ce jour-là, il se marie à Offranville avec Adélaïde Pélagie Aubé. Il a 24 ans ½ et exerce le métier de boulanger comme son père. La promise a 23 ans ½. Le père de la future qui était tisserand est décédé. Mais son oncle Jean Aubé est témoin au mariage ainsi que l’instituteur du village, Augustin Damamme. Remarquons que la jeune femme est la première que nous rencontrons à apposer sa signature sur son acte de mariage.

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Une famille nombreuse sous la restauration

Adélaïde Pélagie est bientôt enceinte, une première grossesse qui sera suivie de bien d’autres puisque entre 1816 et 1830, elle mettra au monde 13 enfants.

1816 : mêle naissance et deuil. Le 5 Septembre Alexis Quilan vient déclarer à la mairie le décès de Catherine Vérité Quilan, sa fille. Elle avait vingt et un ans et était fileuse. Il est accompagné de son fils Guillaume qui désormais n’a plus qu’un frère vivant : Frédéric Vincent. Le père et les deux fils sont boulangers. Deux mois plus tard, Guillaume et son père retournent à la mairie : mais, cette fois, c’est pour un heureux événement, la naissance dans le foyer du jeune couple d’une petite fille prénommée Catherine Pélagie, le prénom Catherine lui vient de sa jeune tante qui vient de disparaître et aussi de sa grand-mère paternelle, Pélagie est l’un des prénoms, probablement le prénom usuel, de sa mère.

1817 : Naissance d’un premier garçon : Frédéric Alexis, des prénoms qu’on retrouve aussi de génération en génération. Cette fois encore, le grand-père paternel s’est déplacé avec son fils à la mairie pour attester la naissance. Sans doute père et fils exercent-ils ensemble leur dur métier de boulanger avec ses sacs de farine à soulever, les poussières à respirer et l’épuisant pétrissage à la main, ce « crève-bonhomme » qui fait geindre (d’où l’ancien nom donné à l’ouvrier boulanger qui pétrit la pâte « le geindre »), sans oublier que le pain, produit de première nécessité fait l’objet de réglementation et de taxes. S’ajoute à ces difficultés une crise de subsistance qui sévit dans tout le département comme dans toute l’Europe. En raison de mauvaises récoltes, les prix montent terriblement, le peuple souffre et meuniers et boulangers sont accusés d’en profiter. Leur sécurité en est parfois menacée.

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Planche « Boulanger » de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert 1751-1772

Enfin on craint toujours les maladies, souvent mortelles chez les tout-petits. Aussi cherche-t-on parfois une protection dans la religion remise à l’honneur sous ce nouveau régime. Après la chute de l’Empire, la Restauration a redonné aux français un roi, Louis XVIII et la religion a retrouvé toute sa place. A Offranville, une ancienne coutume, la procession à Notre-Dame des Vertus est restaurée et l’engagement pris d’honorer, tous les ans, la Vierge au mois de Mai est, à nouveau, respecté. Alors un beau jour de Mai on se lève avant l’aube pour gagner à pied le hameau des Vertus sur la commune de Saint-Aubin et prier la Vierge (Coutume qui a subsisté jusqu’à nos jours avec quelques aménagements d’horaires.). Peut-être Pélagie et Guillaume y ont-ils participé pour implorer la protection de Notre-Dame des Vertus sur leur famille.

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Inscription à l’intérieur de la chapelle des Vertus

1819 : Les prières à Notre Dame des vertus n’ont pas suffi pour sauver les deux petits garçons qui, sans être jumeaux, naissent cette année- là.

  • Edouard Hipolitte en janvier ;
  • Edouard Eugène en Décembre. L’un et l’autre ne passent pas le cap difficile du premier mois. La mortalité infantile, bien qu’en baisse depuis le XVIII siècle, reste encore très élevée. Des hivers particulièrement rigoureux aggravent encore la situation. Edouard Hippolithe vit 15 jours et son frère guère plus.

1821 : Encore un garçon, Victor Henri mais celui -ci a plus de chance, il aura une vie assez longue.

1822 : Cinquième garçon, Narcisse Médéric qui échappe lui aussi à la mort en bas âge.

1823 : Cette fois, c’est une fille mais Bibienne Rosalie ne vit que deux semaines.

1824 : Les événements familiaux se bousculent : naissance d’Adolphe Alphonse le 4 Septembre qui meurt le 19 Septembre et disparition de la mère de Guillaume, Catherine LeTellier, le 6 Octobre, à 63 ans.

1825 : Alors que Charles X vient de succéder à Louis XVIII,

Guillaume est témoin au mariage de son jeune frère, Frédéric-Vincent à Derchigny-Graincourt. Son épouse Marie-Rose Burel connaîtra un peu plus tard la même succession de grossesses que Pélagie.

1826 : Naissance de Louis-Eugène. Cette même année, la mère de la jeune femme, qui exerçait encore le métier de fileuse, meurt à 63 ans.

1827 : Cette fois, Adelaïde Pélagie accouche de jumelles -le sort des jumeaux est alors des plus incertains- l’une Eléonore Elize ne passe pas le premier mois mais la seconde Marguerite Julienne survit.

1829 : Naissance de Rosalie Virginie qui ne vit que sept jours. C’est aussi l’année du décès du père de Guillaume, toujours boulanger à Offranville à 67 ans.

1830 : Naissance d’un dernier garçon, Charles François, il meurt peu après son premier anniversaire.
A sa naissance Pélagie a 38 ans.

1831 : Guillaume a 40 ans en Juin. Il a sept enfants vivants : cinq garçons et deux filles, une fille de 15 ans, Catherine Pélagie, un garçon de 13 ans, Frédéric Alexis, un garçon de 10 ans, Victor Henri, un de 9 ans Narcisse Médéric, puis Louis-Eugène 5 ans, la jumelle survivante, Marguerite-Julienne, un peu plus d’un an et le petit Charles-François qui meurt en Novembre. La génération des grands-parents a totalement disparu.
Pélagie n’a certainement pas beaucoup de temps pour s’appesantir sur ses malheurs : la disparition de sa mère et six enfants morts en bas âge.

1833 : Mort de Louis Eugène à l’âge de sept ans, peut-être d’une de ces épidémies de choléra qui reviennent périodiquement en Seine-inférieure.

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Les trois glorieuses et l’avènement de Louis-Philippe

Guillaume avec, toutes ses bouches à nourrir, a-t-il le loisir et l’envie de s’intéresser à la vie politique de son pays, d’autant qu’il n’est pas électeur : la France comptait, dit-on, en 1823, 30 millions d’habitants et seulement 100 000 électeurs !
A-t-il eu vent des trois glorieuses qui, en Juillet 1830, ont provoqué le départ de Charles X et l’avènement de Louis-Philippe, non plus Roi de France mais roi des Français.

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Peut- être a-t-il davantage été informé des épisodes de grève qui ont suivi comme à la filature Dubourg de Longueville-sur-scie en 1833.

La vie d’un village sous la monarchie de Juillet.

Mais qu’en est-il de la vie d’Offranville pendant la Monarchie de Juillet (1830-1848) ? Offranville est un bourg déjà important, de près de 1700 habitants, situé sur un plateau dominant la vallée de la Scie, à une dizaine de kilomètres de Dieppe. Au centre du village, l’église, avec son cimetière et son arbre remarquable, un if qui serait né au IX siècle, entourée de maisons et de bâtiments parfois encore couverts en chaume. Depuis 1801, Offranville est sur le plan civil chef-lieu de canton et sur le plan religieux doyenné. Le gros village a son marché, le dimanche et dispose d’une administration bien composée. Voyez ce que nous en dit, en 1839, l’annuaire général du Commerce. Bien sûr il y a un maire mais aussi un juge de paix, un notaire dont il est précisé qu’il est électeur, un huissier, un percepteur, un cultivateur assez important pour être lui aussi électeur et une dizaine de propriétaires dont les uns sont simplement électeurs et d’autres sont en plus éligibles. Parmi eux des nobles comme Monsieur Deschamps de Bois–Hébert, qui a été maire de 1815 à 1830. L’histoire de son avènement prête à sourire : un certain Monsieur Duval était maire avant lui. Nommé par Napoléon, il avait d’abord chanté la gloire de l’Empereur avant de se convertir un peu trop tôt à la cause de Louis XVIII. Les cent jours causèrent sa perte. C’est ainsi qu’un peu plus tard le poste revint à Monsieur de Bois- Hébert, un homme dont on ne pouvait soupçonner l’ attachement à la monarchie.Tels étaient les notables.

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Pour les autres vaut mieux se pencher sur les recensements : celui de 1841, le premier dont nous ayons trace pour Offranville nous indique seulement la composition des familles et non les professions. La famille de Guillaume y est ainsi décrite : le père, la mère, et puis les enfants : Catherine Pélagie 25 ans, Frédéric Alexis 24 ans, Henri 20 ans, Narcisse 19 ans et la petite dernière Julienne qui n’a que treize ans. On remarque que les aînés ne semblent pas pressés de se marier : le mariage tardif est alors un moyen efficace et licite de limiter les naissances. Cependant Frédéric-Alexis est le premier à convoler en justes noces : il épouse le 18 Septembre 1843, une couturière Aimée Cahon, avec pour témoin son frère Henri. Comme cela arrive souvent, la jeune épousée est originaire du même village. Son père y exerce le métier de cuisinier. Un an plus tard, c’est Catherine qui épouse, toujours à Offranville, Pierre-Antoine Boudet, jardinier, fils de jardinier, avec pour témoins ses frères Frédéric Alexis et Henri. Les deux aînés partis, la famille se resserre. Cinq ans plus tard, le recensement de 1846 est plus bavard : il nous indique la profession des chefs de famille. A la lecture des métiers des uns et des autres on voit que le bourg d’Offranville est bien actif. On y trouve encore beaucoup de tisserands, de fileuses, de domestiques, de journaliers mais aussi charron, terrassier, taillandier, charpentier, maréchal, tonnelier, cantonnier, tailleur d’habits, couturière, beaucoup d’artisans et puis quelques commerçants, marchand de bestiaux, boucher, épicière, boulanger, sans oublier un instituteur et deux institutrices. Quant à Guillaume, il est toujours boulanger mais ils ne sont plus que quatre dans le foyer, sa femme et lui, Henri et Julienne, ses deux derniers enfants encore à la maison.Narcisse n’est pas au domicile. On sait qu’il a échappé à la boulange, il est maréchal ferrant

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Planche" Maréchal ferrant "de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert 1751 1772

Cependant Offranville compte désormais un deuxième ménage Quilan, celui d’Aimée et d’Alexis, le fils aîné, troisième génération de boulangers. Ils ont déjà deux enfants : Eugène et Adolphe.

Nous voici en 1847, avec une nouvelle pénurie de blé et la spéculation qui s’en suit. La situation est si grave qu’« une souscription est ouverte chez maître Hébert à Offranville et maître Legras à Ouville la Rivière à effet d’acheter des blés que l’on livrerait aux consommateurs du canton d’Offranville au prix de revient. » Les propriétaires sont invités à y souscrire car on a besoin de 12 000 hectolitres de blé pour nourrir la population et pour ce faire il faut rassembler 100 000 francs. Dans ces circonstances la mendicité se répand,on déplore des vols et deux femmes d’Offranville, la veuve Reicher et la femme Dumouchel sont condamnées, le 17 Août 1847, par le tribunal de police correctionnelle, à 15 jours de prison pour vol dans les champs d’épis de blé non détachés. Cette misère, répandue sur tout le pays n’est pas sans lien avec l’effervescence révolutionnaire de 1848 qui aboutit à la proclamation de la République.

Sous la deuxième République

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Instauration du suffrage universel masculin

Ainsi donc Guillaume, né sous la monarchie constitutionnelle, soldat pendant le premier Empire, père de famille nombreuse sous la Restauration, va encore connaître, à l’approche de la soixantaine, un autre régime,la deuxième République (1848-1851), une République qui institue le suffrage universel masculin, une république bien différente de celle qui a laissé de mauvais souvenirs à certains si on en croit un certain Gustave Louis s’adressant en mars 1848 aux habitants de l’arrondissement de Dieppe dont il espère les suffrages : « Rassurez-vous ! La république moderne a horreur des échafauds de 93. Elle veut consacrer par les lois politiques les plus doux préceptes du Christianisme et de la nature : la liberté qui comporte l’exercice du droit de chacun, l’égalité qui défend les excès, la fraternité qui fait l’union et la force » et d’ajouter : « Elle est la protectrice et non l’ennemi de la propriété. » Un peu partout on plante des arbres de la liberté ; ainsi un peuplier à Dieppe, le 2 avril 1848. En même temps on apprend qu’Offranville donne son adhésion au gouvernement de cette République dont le grand homme qu’il n’est pas nécessaire de présenter est Lamartine. Seulement, dès le mois de mai à Rouen, à Dieppe, à Elbeuf, puis à Paris en Juin, les ouvriers déçus par le nouveau régime se soulèvent. Cela gagne même les villages. Un ouvrier de la filature Larible à Sauqueville écope le 16 juin d’un mois de prison pour avoir « excité des troubles chez les ouvriers ». L’ordre est vite rétabli et lors des élections présidentielles de décembre, Louis Napoléon Bonaparte l’emporte largement. A Offranville, pour 1126 inscrits et 906 votants (un taux d’abstention réduit quand même) Louis-Napoléon recueille 780 voix contre 117 au Général Cavaignac, l’homme de la répression des émeutes à Paris et seulement 6 à Ledru-Rollin, républicain progressiste. Dans ces conditions on n’est pas vraiment étonné que Louis Napoléon Bonaparte puisse rétablir l’empire trois ans plus tard par le coup d’état du 2 Décembre 1851.

Sous le Second Empire

Pour Guillaume le retour de l’Empire, c’est le temps des honneurs. En souvenir de son oncle, Napoléon III a voulu récompenser les anciens combattants de la grande Armée encore vivants en créant la médaille de Sainte Hélène.

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Sur une face on y voit le profil de Napoléon Premier et sur l’autre cette inscription : A ses compagnons de gloire sa dernière pensée .Ste Hélène le 5 Mai 1821.

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Plus de 400 000 soldats d’origine française ou étrangère, ayant servi dans l’armée française entre 1792 et 1815 et encore vivants en 1857 y ont droit. Il faut procéder dans chaque commune au recensement. Dans le canton d’Offranville 176 anciens soldats peuvent y prétendre,14 dans la seule commune d’Offranville. Ils ont tous entre 60 et 80 ans. Le maire établit alors un beau tableau des ayant-droit précisant nom, prénom, âge régiment, date de l’incorporation, sortie de service, pièces justificatives. Quelques-uns peuvent fournir des états de service, notamment les gradés, ou des congés en bonne et due forme mais bien souvent on devra se contenter d’une simple déclaration de l’intéressé, c’est le cas de Guillaume. Dans d’autres communes, il y a des oublis, des réclamations, des courriers au préfet mais à Offranville tout semble se passer pour le mieux.

La remise de la médaille est sans doute l’occasion pour Guillaume de raconter son aventureuse et héroïque jeunesse aux membres de sa maisonnée réunis autour du foyer. On imagine que Pélagie, son épouse, Henri et Narcisse, ses deux fils célibataires, Julienne la plus jeune de ses filles, pas encore mariée mais qui tient sur ses genoux sa petite Clémence, l’écoutent bouche bée, raconter la campagne de Russie et la triste campagne de France, donnant raison à la chanson de Béranger : « Les souvenirs du peuple » :

On parlera de sa gloire
Sous le chaume bien longtemps
L’humble toit, dans cinquante ans,
Ne connaîtra plus d’autre histoire
.

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Meissonier (1815 -1891) peignant la campagne de France de 1814

Guillaume, cependant, ne pourra pas arborer longtemps cette médaille : son épouse disparue le 30 Avril 1860, il décède à son tour, le 29 Décembre 1862, à l’âge de 71 ans, après une vie bien remplie, dans son village natal Offranville qu’il n’a quitté que pour servir comme soldat. Dans les dernières années de sa vie, il a dû abandonner son métier de boulanger, tantôt on le dit propriétaire, tantôt cultivateur. Son fils Alexis lui a succédé comme boulanger à Offranville et c’est à lui que nous nous attacherons dans un prochain épisode.

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11 Messages

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 23 avril 2015 18:39, par André Vessot

    Bonjour Martine,

    J’aime beaucoup votre chronique, très vivante, on suit avec beaucoup d’intérêt l’histoire de la famille Quilan, avec ses peines (mortalité infantile importante, choléra), mais aussi ses joies (les noces, la médaille de Sainte Hélène). Sans vouloir faire un mauvais jeu de mot, vous avez eu « du pain sur la planche » pour rassembler tous les éléments de cette chronique passionnante. J’attends avec impatience l’histoire d’Alexis, qui prend la relève de son père.

    Cordialement.

    André Vessot

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 24 avril 2015 10:54, par Danielle Rand

    Merci,

    Cette chronique est à la fois singulière et universelle. Les informations pertinentes que vous avez ajouté sont très utiles pour tous.

    Cordialement

    Danielle.

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 24 avril 2015 11:57, par jean paul simon

    merci c’est un regal a chaque fois emouvant

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 24 avril 2015 14:18, par christian gennerat

    J’ai connu un mr quilan, actionnaire de la briqueterie de Janval, près des Vertus, vers 1950-61.

    est-ce la même famille ?

    Répondre à ce message

    • Du pain sur la planche (troisième épisode) 24 avril 2015 16:10, par Martine Hautot

      Bonjour Christian ,
      Fort probablement de la même famille qui a eu de nombreuses branches installées autour de Dieppe .Dans mon enfance, dans ces années -là ,je savais avoir des petits cousins à Dieppe dont l’un,Roger était armateur . Un autre s’appelait Jean .
      Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment.

      Cordialement,
      Martine

      Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 24 avril 2015 18:25, par JOURDAIN Isabelle

    Bonsoir

    Un rendez-vous que je ne manque jamais , le vendredi soir.
    Magnifique histoire et si bien écrite , merci de nous transporter dans cette époque où tout n’était pas si simple pour les meuniers . Mes aïeux étaient également meuniers en Dordogne .
    J’espère un jour vous faire partager mon "livre familial sur les meuniers de Taillepetit à Annesse-et-Beaulieu Dordogne.
    J’attends la suite de votre histoire non sans une certaine impatience.
    Merci
    Cordialement
    Isabelle

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 24 avril 2015 18:44, par Martine Hautot

    Merci à tous de vos encouragements.
    Bien cordialement ,
    Martine

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 25 avril 2015 23:07, par Pierrick Chuto

    Très intéressant.
    Bravo pour ces recherches fouillées et ce superbe titre.

    Mon arrière-arrière-arrière grand-père, Nicolas-Michel Chuto, fut boulanger à Quimper (sous le premier Empire), mais il battait ses clients, trafiquait sur le poids du pain et passait le reste du temps au cabaret.
    j’oubliais : il a fait aussi dix enfants à sa femme.Une sainte !
    Beau programme que j’ai eu du plaisir à raconter dans mon premier livre.
    Vivement vendredi pour la suite.
    Pierrick
    http://www.chuto.fr/

    Répondre à ce message

    • Du pain sur la planche (troisième épisode) 26 avril 2015 11:40, par Martine Hautot

      Bonjour,Pierrick et merci à vous .
      J’en sais moins long sur le caractère de mon ancêtre Guillaume mais dans des générations plus proches ,je sais que les Quilan n’hésitaient pas à faire le coup de poing ,même le seul curé de la famille qui dans l’entre-deux guerre,quand on croassait à sa vue réglait l’affaire avec ses poings .Après il paraît qu’on le laissait tranquille !
      Bien cordialement,
      Martine

      Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (troisième épisode) 26 avril 2015 15:32, par Jacques Dupé

    Bonjour !

    Toute une vie... de Louis XVI à Napoléon III. Ils ont vécu des moments extraordinaires, mais s’en sont-ils rendu compte ? Sans doute pas, pris qu’ils étaient dans l’engrenage de la vie !

    Cordialement,
    Jacques

    Répondre à ce message

    • Du pain sur la planche (troisième épisode) 26 avril 2015 19:45, par Martine Hautot

      Vous avez raison ,Jacques .Probablement les changements de régimes n’étaient pas leurs préoccupations principales ,du moins tant qu’ils n’avaient pas d’influence sur leur vie quotidienne comme avec l’institution du calendrier républicain et ses semaines de 10 Jours !
      Bien cordialement ,
      Martine

      Répondre à ce message

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