Avec son Projet d’une dîme royale, texte anonyme, imprimé clandestinement en 1707, Vauban, en observateur avisé de la société de son temps, nous donne une description saisissante de la condition sociale des manouvriers.
« Parmi le même peuple, notamment celui de la campagne, il y a un très grand nombre de gens qui, ne faisant profession d’aucun métier en particulier, ne laissent pas d’en faire plusieurs très nécessaires et dont on ne saurait se passer. Tels sont ceux que nous appelons (...)