Michel, lève-toi ! Vite ! Ils arrivent ! Viens voir ! Une claque sur les fesses encore douloureuses achève de me réveiller. De la fenêtre de la cuisine on aperçoit un incendie en haut de la côte du Coux, à Saint-Georges, à dix kilomètres de Belvès. Les Allemands sont polis et n’aiment pas surprendre les gens au petit matin : ils mettent le feu à quelques granges, histoire de prévenir de leur arrivée. Je suis vite habillé mais ma mère refuse de me donner mon pantalon préféré, tout percé. J’enfile un short, une chemise kaki, des espadrilles et me voici en tenue de combat, le colt dans la ceinture.






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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