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Du pain sur la planche (1er épisode)

La petite histoire des Quilan de normandie

Le jeudi 26 mars 2015, par Martine Hautot

Premier épisode : de l’Ancien Régime à la Révolution

Un marchand venu de Picardie

Les premiers Quilan connus n’étaient pas normands. Oh ! Ils ne venaient pas de très loin, juste de l’autre côté de la Bresle, en territoire picard. C’est là qu’est né dans le petit village de Neuville-sur-Saint- Germain, devenu Neuville-Coppegueule (le coupe-gorge, car entouré de forêts peu sûres.), Alexis-Guillaume Quilan, fils de Jean Quilan et de Marie Léger, le douze novembre 1718, sous la Régence, quelques années après la mort de Louis XIV.

Neuville-Coppegueule est situé dans le département de la Somme sur un plateau entre les vallées de la Bresle et du Liger, à quelques kilomètres de Vieux-Rouen sur Bresle et à 11 kilomètres d’Aumale, deux localités actuellement en Seine-Maritime. Au dix-neuvième siècle le village sera connu pour ses fabrications de chaise paillée alors que les activités textiles traditionnelles déclineront.

Mais Alexis ne va pas rester auprès de ses père et mère à Neuville. Le voici devenu marchand. Marchand de blé, marchand de bétail, marchand de tissus - le pays est-il plein de tisserands ? nous ne pouvons le préciser. Fait-il partie de ses pieds poudreux qui parcourent la campagne ? Toujours est-il que nous le retrouvons dans la région de Dieppe, à l’âge de 43 ans, s’apprêtant à contracter mariage dans le petit bourg de Manneville-le-Thil, le 12 Janvier 1761, ainsi que le rapporte le registre paroissial. Les bancs ayant été publiés par trois fois comme il se doit aux messes paroissiales et les fiançailles célébrées le dimanche précédent, les futurs époux se sont approchés des sacrements et le prêtre et vicaire du lieu a reçu leur mutuel consentement de mariage et leur a donné la bénédiction nuptiale avec les cérémonies prescrites « par notre mère la Sainte Église ». La future épouse, originaire du Thil est âgée de trente et un ans. Ni l’un ni l’autre ne savent signer.

Nouveaux métiers, premières signatures

Une nouvelle vie commence. Un an après le 10 Mai 1762 naît un premier fils, Jean-Baptiste Alexis. S’il reçoit le prénom de son parrain Jean-Baptiste, on l’appellera couramment Alexis comme son père. Pour éviter toute confusion, il suffira de préciser Alexis père et Alexis fils. Un an après,c’est un second garçon Jean-Jacques. Entre-temps, le père est devenu domestique meunier. Première apparition certaine des métiers du grain dans la famille. Puis viendront deux filles : Marie Marguerite et Marguerite Thérèse Rosalie qu’on appellera pour la distinguer de son aînée tout simplement Rosalie. A cette dernière naissance, le père est redevenu marchand. Et on le verra plus tard laboureur. Qu’est-ce à dire ? Que les habitants des campagnes pouvaient cumuler les activités, avoir un lopin de terre, se louer à certains moments et faire en même temps un peu de commerce. Ce qui est important à noter, c’est que les garçons ont pu bénéficier d’un minimum d’instruction, car lors de leur mariage, l’un et l’autre sont en mesure de signer fort lisiblement. Peut-être avaient-ils fréquenté une de ses petites écoles tenues bien souvent par le curé ou le vicaire dans les paroisses rurales où l’on apprenait à lire, à écrire et à réciter son catéchisme. Justement sur les actes du Thil apparaît périodiquement le nom et la signature de Claude-Mathurin Hellier, clerc de la paroisse. Était-il en même temps le maître d’école des garçons ? Nous ne saurions l’affirmer : ils pouvaient aussi bien avoir reçu les premiers rudiments dans le bourg voisin d’Offranville qui possédait depuis fort longtemps une école et même un collège dû à la générosité de l’Abbé Jehan Véron. Les filles n’auront pas cette chance.

Quand l’aîné des fils Quilan Alexis se marie en 1786, au Thil, il est domestique et a vingt-quatre ans. A cet âge, il lui a fallu obtenir le consentement de son père pour se marier. Notons que l’acte précise que sa paroisse de droit est le Thil et sa paroisse de fait Saint-Aubin sur scie. C’est en Normandie que l’on opère cette distinction : la paroisse de droit est le dernier domicile des parents pour un enfant mineur, celle de fait est la paroisse où vit effectivement le fils ou la fille qui se marie, notamment en raison de son travail. Quant à Catherine, la mariée, malgré son jeune âge, vingt-cinq ans, elle est déjà veuve d’un dénommé Jean Legrand. Le premier enfant du couple, Alexis Lambert, naît un an après, le 20 Juillet 1787, à Saint Aubin sur Scie. Alexis est alors garde-moulin dans cette vallée où ils sont en nombre : moulin à grains bien sûr mais aussi moulin à huile.

Le petit Alexis Lambert n’a que quelques jours quand son oncle Jacques se marie à son tour, le 24 Juillet, à 23 ans et demi. Jacques, comme son frère travaille dans le secteur de la meunerie mais lui est alors chasse-moutte, un métier bien oublié qui consistait à transporter pour le compte du meunier sacs de grains et sacs de farine à travers la campagne. Quant à son épouse Rose Boudet, c’est une orpheline de dix-neuf ans et demi dont le père était couvreur de chaume. En conséquence, il revient à son oncle et tuteur de donner son consentement au mariage. Lui aussi exerce une profession qui suscite notre curiosité : celle de badestamier. Disons plus simplement qu’il fabrique des bas en grosse laine ou estame, les bas de soie étant réservés aux plus riches. La profession est alors très répandue dans les campagnes et jusque dans la ville de Rouen. La mariée ne sait toujours pas signer.

Un an plus tard, Jacques a un fils : Pierre Alexis, le premier garçon d’une famille nombreuse, né à Offranville, une commune plus importante que le Thil (380 feux contre 195) où Jacques s’installe d’abord avant de se fixer comme cultivateur à Longueil. La marraine du petit Pierre est sa tante Marguerite Quilan, encore célibataire, restée auprès de ses parents au Thil, où elle exerce le métier de fileuse. Contrairement à ses frères, elle ne sait pas signer. Le père n’a pu être présent au baptême étant sans doute par monts et par vaux en raison de son métier de chasse-moutte.

Des cahiers de doléances au pain de l’Egalité

En 1789, le village bruit de la nouvelle : le roi Louis XVI va réunir les états généraux. Il faut, dans toutes les paroisses du Royaume, tenir des assemblées réunissant tous les hommes de plus de 25 ans, imposables, et domiciliés dans la paroisse et puis désigner les « comparants » qui rédigeront les cahiers de doléances et éliront les députés du Tiers-État aux États Généraux. Jacques Quilan ne fait pas partie de ces rédacteurs, ce sont des fermiers importants, des gros cultivateurs qui s’attellent à cette tâche. Offranville compte à l’époque 13 grosses fermes appartenant à des bourgeois de Dieppe ou des nobles comme les Chauvin de la Rivière des Marettes.

Des laboureurs exploitent leurs terres. A la veille de la révolution, la vie est dure dans le village, l’hiver a été très froid, les vivres sont chères, le blé manque, alors que le pain constitue l’aliment principal, autour de 650 grammes par jour et par personne, des bandes parcourent la campagne volant sacs de blé ou même le coupant sur pied et les impôts accroissent la misère. C’est ce dont témoignent les cahiers de doléances d’Offranville, comme bien d’autres. Écoutons-les : il faut faire revivre le commerce, bannir la mendicité. Que chaque commune s’occupe de ses pauvres ! On est accablé de charges : des taxes pour l’entretien du chemin de Dieppe à Rouen et puis la taille (dont sont exemptés la noblesse et le clergé !) et cet impôt sur le sel insupportable, la gabelle. Il faudrait encore fermer les colombiers, au moins à l’époque des moissons et lutter contre les lapins qui dévastent tout. On voudrait une vie un peu plus facile mais on n’est pas des révolutionnaires. Jugez-en d’après la conclusion du cahier : « Nous espérons avec la plus ferme confiance, de la bonté de notre digne monarque que nos justes demandes seront favorablement reçues ; aussi serons-nous toujours de S.M. les plus reconnaissants et respectueux fidèles sujets. »

Cependant les choses ne vont pas en rester là, de grands changements se préparent. Ce qui n’empêche pas la famille de s’agrandir : Anne-Rose naît le 26 Avril 1790, l’année de la création des départements et de la libre circulation des grains, à Offranville dans le foyer de Jacques et Marie Rose tandis que chez son frère Alexis, dans cette même commune, c’est un petit Guillaume-Alexis qui voit le jour et a été baptisé l’an de grâce mil sept cent quatre vingt onze le dimanche cinquième jour de Juin. Notez la formule : " l’an de grâce ", elle va bientôt disparaître.

La révolution est là. Tout change. Le décret de l’Assemblée nationale du 20 septembre 1792 définit de nouvelles règles pour constater l’état civil des citoyens, désormais les registres d’état-civil sont tenus par les municipalités qui s’en acquittent avec un grand sérieux. Bouleversant plus encore les habitudes, la royauté abolie, un nouveau calendrier entre en vigueur, les noms de mois changent, la semaine est remplacée par une période de 10 jours, le jour de repos (dixième, vingtième et trentième jour) est le décadi et on compte les années à partir de la naissance de la République. Les choses se font progressivement. Quand décède la mère d’Alexis et Jacques Quilan au Thil, dans le tout nouveau département de la Seine Inférieure, le 5 Avril 1793, on est dans une période de transition, ce qui nous donne la formule suivante : « Aujourd’hui vendredi cinquième jour du mois d’Avril mil sept cent quatre-vingt-treize l’an deuxième de la République française... ». Notons encore que Mathurin Hellier, dont nous avons déjà rencontré la signature, devenu membre élu du conseil général de la commune, a remplacé le curé pour dresser l’acte, cette fois dans la maison commune. Autre changement : Alexis Quilan fils qui a accompagné son père pour déclarer le décès est maintenant boulanger (selon les actes, sa profession se modifiera encore : il sera même un temps marchand mercier). Peut-être a-t-il profité de l’abolition des corporations en 1791 pour le devenir. Car c’est à cette époque que naissent les premières boulangeries rurales. Sans doute s’apprête-t-il à fabriquer ce « pain de l’égalité » ,qui a remplacé les différents pains de l’Ancien régime : le pain blanc le plus fin, le pain bourgeois et le pain bis, deux fois moins cher que le pain blanc. Et attention on ne plaisante pas : le décret de la Convention du 26 Brumaire an II (15 Novembre 1793) stipule : « La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de l’égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le riche et un pain de son pour le pauvre. Tous les boulangers seront tenus, sous peine d’incarcération, de faire une seule sorte de pain : Le Pain Égalité. Le pain de l’égalité sera composé des trois-quarts de froment et d’un quart de seigle ou d’un quart d’orge dans les lieux où on ne trouvera pas une quantité suffisante de seigle ».

Sans doute mange-t-on encore de ce pain quand Marie-Marguerite Quilan, la sœur de Jacques et d’Alexis, se marie un an plus tard, au Thil Manneville avec un taupier, Jean-Baptiste Jacqueline. La date inscrite sur le registre est toute imprégnée de la poésie des temps nouveaux. En effet Marguerite se marie au début du printemps dans un mois plein de promesses, le 12 Germinal de l’An II de la République. Elle ne sait toujours pas signer. Le nouveau couple restera au Thil-Manneville. Quant à la deuxième sœur, Rosalie, elle ne se mariera pas et s’installera auprès de son frère à Offranville où le travail ne manque pas.

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20 Messages

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 26 mars 2015 08:36, par André Vessot

    Bonjour Martine,

    Bravo pour cet excellent et passionnant article, très bien écrit et qui fourmille de petits détails qui nous permettent de mieux comprendre la vie de ces quilans de Normandie. J’ai appris beaucoup de choses sur ces anciens métiers aux noms très amusants.

    Vous nous avez donné envie de partager ce pain de l’égalité. J’attends la suite de cette saga avec impatience.

    André Vessot

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    • Du pain sur la planche (1er épisode) 26 mars 2015 12:19, par Martine Hautot

      Merci André,j’ai tenté de remettre cette histoire familiale dans son contexte historique et je suis heureuse que ce texte vous ait intéressé . La suite ne devrait pas trop tarder ...
      Martine

      Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 27 mars 2015 12:19, par MOREL Martine

    Merci pour cet article qui m’a rappelé mon enfance à la fois parce que mes ancêtres picards sont venus en Normandie pour s’installer à Dieppe où je suis née.Plus précisément dans le quartier du Pollet où le charbonnier qui nous livrait le charbon avec sa voiture à cheval s’appelait Monsieur Quilan !!!! et son magasin se situait place Arpajeon (?)
    en écrivant cela j’ai l’impression que cela fait un siècle et pourtant je suis née en 1953

    bien cordialement

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 27 mars 2015 17:40, par Martine Hautot

    Merci Martine ,je n’ai pas rencontré dans mes recherches ce Quilan charbonnier à Dieppe ,mais c’est probablement un cousin des Quilan que j’étudie :les familles étaient nombreuses ,souvent dans le commerce et elles ont essaimé du Thil et d’Offranville vers des villages des environs comme Varengeville et aussi la ville de Dieppe où mon arrière grand- père était charcutier ,rue du Mortier d’or ,près de l’église saint-Jacques .La place que vous évoquez devait être la place Robert Arpajou ,au Pollet .Mon père a été aussi charbonnier(et grainetier ) près de Rouen après guerre mais dans les années 50/60 je ne lui ai pas connu de voiture à cheval mais un camion.
    Mais vous avez raison le monde a bien changé depuis nos adolescences .
    Merci pour cette évocation de l’ancien temps .
    Martine

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  • Du pain sur la planche (1er épisode) : CHASSEMOUTE 28 mars 2015 15:27, par Bourrellier

    Merci pour ce début d’aventure !

    L’un de mes ancêtres Normands (du côté de Neufchatel en braye justement), ’était ’CHASSEMOUTE’.
    Avez vous des informations sur ce métier, très peu connu ?
    Belle journée à tous !

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  • Du pain sur la planche (1er épisode) 28 mars 2015 16:38, par Méliot Jean-Paul

    J’ai connu un épicier-grainetier du nom de Quilan,encore en activité dans les années 1960....ce commerce était situé sur la droite en montant dans le bas de la cote de Neuville lès Dieppe...je crois me souvenir d’un couple dans la cinquantaine..Je crois que c’était une connaissance amicale de mon Père... je crois aussi que leur fille travaillait avec ses parents...

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    • Du pain sur la planche (1er épisode) 28 mars 2015 17:57, par Martine Hautot

      Merci de votre témoignage :je ne savais pas les Quilan si nombreux sur Dieppe : j’en parlerai avec ma Maman (87 ans ) qui en a peut-être entendu parler . C’était vraiment une famille de commerçants ,essentiellement dans l’alimentaire :boulangers ,charcutiers ,épiciers ,restaurateur,cuisinier ... et je pense que ceux de Normandie descendent certainement tous de la branche venue de Neuville Coppegueule, mais les états civils après 14 n’étant pas facilement consultables difficile de les retrouver tous .
      Bien cordialement
      Martine

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      • Du pain sur la planche (1er épisode) 28 mars 2015 18:31, par Méliot Jean-Paul

        Merci pour votre réponse..J’ai oublié de préciser que les Quilan devaient aussi faire négoce de charbon,notre famille Habitant depuis 1962 à Neuville-lès-Dieppe leur achetait leur charbon.. Très cordialement à vous JPM..

        Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 28 mars 2015 17:23, par michèle noguès

    J’aime la façon dont vous racontez cette histoire, mêlant Histoire et généalogie de la famille.
    C’est un peu ce que j’essaie de faire en racontant l’histoire de ma famille depuis le 1er aïeul né vers 1631...
    Travail passionnant !

    D’avance, merci pour la suite !
    Michèle

    Répondre à ce message

    • Du pain sur la planche (1er épisode) 28 mars 2015 18:00, par Martine Hautot

      Bonjour ,
      Vous remontez plus loin, c’est encore plus difficile.
      Oui ,replacer la petite histoire de ma famille dans la grande ,imaginer leur vie me les rend proches et j’aime beaucoup .
      Bon courage dans vos recherches
      Martine

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  • Du pain sur la planche (1er épisode) 28 mars 2015 17:47, par Martine Hautot

    Bonjour et merci de votre commentaire .
    Le chasse moutte fait partie des domestiques du meunier .Il court la campagne pour aller chercher le grain et le ramener au moulin et ensuite il va reporter la farine .Si le meunier occupe socialement une place importante ,le chasse moutte est lui de condition modeste ( Cf n°2 de nos ancêtres Vie et métiers Dossier Meuniers et boulangers où il est juste évoqué) .Le nom est formé de la même manière que le mot chasse-marée plus connu ,qui désigne celui qui porte les produite de la mer à bride abatue jusqu’aux consommateurs des villes :le mot chasse évoque cette course rapide tandis que le mot moutte est un mot normand qui désigne la mouture et aussi la farine qui en provient (H Moisy Noms de famille normands p 268). Le métier porte d’autres noms dans d’autres régions :chasse-moulin ,chasse-mulet ,chasse mené ou manée .
    Bien cordialement ,
    Martine

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 29 mars 2015 17:31, par j. mathieu

    merci pour toutes ces précisions sur les meuniers et leurs différents noms.
    Par ailleurs, j’ai enfin trouvé la définition de "paroisse de droit" et paroisse "de fait".
    je projette d’écrire l’histoire de ma famille et je vais essayer de vous copier et inclure dans le récit privé les grands évènements de l’Histoire.
    encore merci

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 31 mars 2015 22:12, par dominique mantel

    Bonjour Martine,

    Quelle merveilleuse surprise que cet article .
    Pour moi aussi un parfum de jeunesse passée aussi près de Dieppe à Sauqueville où mon père dirigeait le moulin coopératif. J’ai aussi connu les enfants Quilan dans les années 50 en primaire du lycée et ensuite au lycée de Dieppe. Un garçon dont j’ai oublié le prénom et une fille Marie Josée.
    Sur copains d’avant il y a une photo de classe ou figure le garçon.Je peux vous la retrouver si cela vous intéresse .

    Cdlt Dominique Mantel

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 1er avril 2015 10:37, par Martine Hautot

    Bonjour ,merci de votre commentaire .Ces enfants Quilan dont vous me parlez sont certainement des petits cousins à moi descendant aussi d’ Alexis Quilan .Je n’ai pas connu de garçon mais une fille de mon âge ,une dizaine d’années dans les années 60 ,vivant à Dieppe,je ne suis plus sûre de son prénom , qui venait parfois chez sa tante à Offranville ,Marthe Letellier née Quilan , cousine de mon grand-père et déjà très âgée . Je savais alors qu’elle était de la famille sans trop en connaître le lien.Mais avec la généalogie ,tout s’éclaire .
    De quand date votre photo sur copains d’avant ? Bien cordialement
    Martine

    Répondre à ce message

  • Du pain sur la planche (1er épisode) 1er avril 2015 20:38, par corinne rougeot

    bonsoir votre récit est passionnant et m’intéresse d’autant plus que la lignée de mon grand-père LESUEUR rencontre des meuniers et des Maître Meunier : Adrien LESUEUR né à Quiberville en 1762 et décédé à Longueil en 1831 - il s’est marié à Longueil en 1782 avec Suzanne BOUCHER elle-même Meunière. Leur fils Adrien François était également meunier et leur petit fils aussi (Parfait Celestin né à Avremesnil en 1838

    je me suis renseignée sur Longueil - il existe un moulin transformé en chambres d’hotes et il y a quelques années, la propriétaire m’avait gentiment donné tous les détails des propriétaires du moulin depuis le début mais aucun LESUEUR - Je pense qu’ils n’étaient pas propriétaire mais je suis sûre qu’ils y ont travaillé, en tous cas j’aime me l’imaginer , car je compte aller voir ce moulin et tous les villages de mes ancetres diepois.

    ce qui est drôle c est que le nom LESUEUR est en rapport avec le cuir je crois ?

    En tous cas félicitations
    cordialement
    Corinne

    Répondre à ce message

    • Du pain sur la planche (1er épisode) 2 avril 2015 10:20, par Martine Hautot

      Bonjour ,
      oui les mariages se faisaient souvent entre familles de Meuniers .Le village de Longueil est dans la vallée de la Sâane qui comptait beaucoup de moulins au XIX siècle : sur ce fleuve de 41 klm qui se jette dans la Manche et sur son affluent , la Vienne il y en aurait eu jusqu’à 52 (cf article Wikipedia ) et il en existait un très ancien à Avremesnil ,à moins de 5 klm de Longueil . (Voir historique sur le site de la commune )Peut-être pourriez vous chercher dans cette voie .En tout cas,si vous venez en Normandie ,il y a une jolie balade à faire dans ces vallées
      Bonnes recherches ,bien cordialement,
      Martine

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