Avec son toit de tuiles vernissées aux dessins géométriques, piqué de lucarnes, dentelé de pinacles, ses galeries de bois et son vieux puit dans la cour, l’Hôtel-Dieu de Beaune, ce chef-d’œuvre de l’art burgondo-flamand, nous offre un décor majestueux, digne d’une résidence princière alors qu’il a accueilli jusqu’en 1971 un service hospitalier pour les pauvres, tenu par des religieuses.
- Beaune : Cour d’honneur de l’Hôtel-Dieu (angle sud)
En 1443, à la suite d’un voeu pieux, Nicolas Rolin, le riche et mécène chancelier du duc de Bourgogne, en accord avec sa femme, Guigone de Salins, décida de la fondation d’une communauté religieuse... La construction demanda huit années et l’hospice fut inauguré en 1451. La longue salle des malades (52 m de long) pouvait accueillir 28 lits à colonnes, soit 56 personnes à raison de 2 patients par lit.
L’hospice abrite le rétable, du Jugement dernier par Rogier Van der Weyden, merveille du siècle d’or bourguignon.
- Beaune : Galerie de l’Hôtel-Dieu
Note : Beaune, ville d’art, est située entre Dijon et Chalon-sur-Saône, en bordure de l’A6, au coeur du vignoble bourguignon. La vente aux enchères des vins des hospices de Beaune, le troisième dimanche de novembre, constitue un événement mondial. |