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Les traces du passé

Le samedi 1er juillet 2006, par Jean-Yves Le Lan

Poudre d’Or, qu’évoque pour vous ce joli nom ? La ruée vers l’or, des chercheurs d’or, du sable doré, une nuée d’étoiles filantes, etc. Vous êtes très loin du sujet ! En fait, c’est un village de l’île Maurice dans l’océan Indien. Lors de notre voyage d’avril 2004, nous l’avons visité.

Il n’a rien d’extraordinaire, il se situe au nord est de l’île et il est connu par le naufrage du Saint-Géran. En effet, dans la nuit du 17 au 18 août 1744, à 3 h du matin, le Saint-Géran fit naufrage sur la barrière de corail située en face de Poudre d’Or à la hauteur de l’île d’Ambre. Quand on arrive au centre du village une pancarte indique la direction du monument dressé en mémoire de la catastrophe. La route est un cul-de-sac, donnant sur une petite église, avec au bout une prairie en bord de mer où se situe le monument commémoratif de l’évènement. Il est construit en pierre de lave et porte une plaque sur laquelle il est écrit :

« Au large de cette côte dans la nuit du 17 au 18 août 1744 périt le Saint-Géran dont le naufrage a été immortalisé par le roman de Bernardin de Saint Pierre dans son roman Paul et Virginie. Ce monument a été érigé le 20 août 1944 par la Société d’Histoire de l’île Maurice. »

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Le monument à la mémoire du naufrage du Saint-Géran

Nous nous promenons sur la côte et sur une petite pointe à proximité du monument, nous trouvons un banc sur lequel nous nous asseyons et d’où nous avons la vue sur l’île d’Ambre que nous apercevons dans le lointain. Derrière nous, il y a une petite baie envasée avec une mangrove. A la limite de l’eau, il y a de nombreux trous probablement des terriers de crabes de terre dont nous apercevons de nombreux petits qui s’enfoncent rapidement dans leur trou protecteur.

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La mangrove à Poudre d’Or

Tout en observant ces crabes, les yeux de ma fille sont attirés par un morceau de porcelaine bleue qui est posé sur la vase. Elle me le montre et en montant sur les cailloux, je le saisis. En fait, c’est un beau morceau triangulaire de faïence décoré de motifs chinois bleus. Encouragés par notre découverte, nous nous mettons à rechercher d’autres morceaux et nous en découvrons un autre plus petit avec un autre motif chinois. Ce sera, hélas nos seules découvertes ! Nous sommes toutefois satisfaits d’avoir trouvé dans ce lieu chargé d’histoire des traces du passé. A ce stade, nous évoquons quelques hypothèses sur l’origine de ces morceaux de vaisselle à décors chinois. S’agit-il de morceaux de la vaisselle de bord du Saint-Géran ou d’un autre bateau ou tout simplement de la vaisselle ordinaire qui a été cassée à cet endroit ? Nous ne pouvons le dire et nous sommes tout de même contents de notre trouvaille.

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Les morceaux de faïence découverts au bord de la mangrove

Quelques jours plus tard, nous décidons d’aller à Mahébourg dans le sud de l’île pour visiter le Musée d’Histoire National de l’île Maurice. Nous commençons par la salle consacrée à l’occupation de l’île par les Portugais et ensuite nous dirigeons vers la salle de la période française. Dans celle-ci est exposée une partie des objets retrouvés sur l’épave du Saint-Géran lors des fouilles de 1981. Il y aussi la cloche du navire qui a été repêchée par des pêcheurs locaux qui l’avait cassée en petits morceaux pour la vendre au prix du métal. Dans un coin de la salle, se trouve une vieille armoire vitrée contenant de la vaisselle et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un plat avec des motifs semblables à ceux d’un des morceaux de faïence que nous avions trouvé à Poudre d’Or quelques jours plus tôt. Nous demandons à une personne du musée, la provenance de la vaisselle mais elle ne la connaît pas. Par contre, elle nous confirme que c’est de la faïence. Ensuite, elle nous donne l’adresse Internet du musée pour poser la question de la provenance par e-mail à notre retour en France. Les photographies étant interdites nous demandons si exceptionnellement nous pouvons prendre une photographie sans flash de cette vaisselle pour pouvoir comparer avec les morceaux que nous avons trouvés. La dame nous accorde l’autorisation et nous prenons donc une photo. De retour à l’hôtel, nous comparons les morceaux trouvés à Poudre d’Or et la photo du plat. Il y a effectivement concordance entre les motifs. Notre découverte prend donc encore plus de valeur !

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Le plat du Musée d’Histoire Nationale de Mahébourg

Nous poursuivons notre séjour à l’île Maurice et à la fin de la semaine nous retournons en France.

Dès notre retour, nous adressons l’e-mail suivant au musée :

« La semaine dernière, j’étais à l’île Maurice et j’ai visité le National History Museum de Mahébourg. Au court de ma visite, j’ai vu de la vaisselle en faïence exposée dans une armoire vitrée dans la partie française du musée (vaisselle à motifs bleus et chinois). La guide présente n’a pas pu m’indiquer la provenance de cette vaisselle. Pouvez-vous me préciser d’où elle provient (Epoque, propriétaire, lieu de découverte, etc.) ? »

La réponse ne venant pas, nous décidons donc de solliciter un ami mauricien qui vit à l’île Maurice pour qu’il essaie d’obtenir les informations sur la provenance de ces faïences. Mais, hélas ! Lui aussi, ne pourra pas obtenir de renseignements.

Près de deux années après notre voyage la chance est avec nous. Une dame prend contact avec nous au sujet d’inscriptions que nous avons trouvées sur les roches de la pointe des canonniers de l’île Maurice dans l’hôtel du même nom. Cet avis de recherche est affiché sur le site Histoire-Généalogie.com comme une bouteille lancée à la mer. Nous profitons de ce contact pour lui poser la question sur la provenance des vaisselles exposées au musée de Mahébourg et elle nous donne les coordonnées d’une personne à contacter : monsieur Yann von Arnim. Nous lui écrivons et heureuse surprise ! Quelques jours après, nous recevons un e-mail qui nous dévoile tout le mystère de ces morceaux de faïence.

En fait, c’est de la vaisselle assez courante de type « Willow Pattern » qui était fabriquée au XIXe siècle (après 1820) dans plusieurs endroits en Angleterre. Le décor « Willow Pattern » qui signifie « motif du saule » est le décor le plus populaire dans l’histoire de la poterie anglaise. Inspiré d’une légende chinoise, il représente deux amoureux fuyant un père courroucé qui les poursuit avec un fouet. Dans la scène devenue classique, on peut voir les trois personnages sur un pont sous un saule reliant deux pagodes avec, un peu plus haut, une jonque attendant les fuyards ainsi que deux colombes symbolisant l’envol des amoureux vers le bonheur. Apparu en Angleterre en 1780, ce décor est encore produit.

Voici ce que nous écrit sur le sujet Yann von Arnim : « Le fragment « bleu-blanc » que vous avez trouvé à Poudre d’Or correspond à ce type de porcelaine anglaise. Elle ne peut pas provenir du St Geran étant donné que ce navire a fait naufrage en 1744. Etant personnellement actif en tant qu’archéologue sous-marin je connais bien l’épave du St Geran et les fragments de porcelaine trouvés sur cette épave ne correspondent pas aux votres. On trouve un peu partout des fragments de ce type disséminés sur la zone côtière de Maurice. Elles proviennent généralement d’anciennes habitations ou même de quelques fortifications. Je ne relirais pas vos fragments à un site de naufrage étant donné qu’à Poudre d’Or le récif est très éloigné de la côte et que la distance à parcourir pour ce type de fragment est trop grande. »

Yann von Arnim nous transmet aussi la description du plat exposé au musée de Mahébourg dans l’armoire dite de Labourdonnais. Selon, ses informations la vaisselle exposée dans cette armoire provient de l’ancien Musée de Souvenirs Historiques créé par Lady Clifford, femme du gouverneur Clifford. Une partie de la collection de ce musée a été transférée au Musée de Mahébourg en 1948.

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Plat "Willow Pattern" exposé au Musée d’histoire nationale de Mahébourg - National History Museum, Mauritius Museums Council. Photo : Yann Von Arnim

Le mystère est donc levé et notre découverte n’est pas très extraordinaire mais elle nous a fait tout de même rêver. Ces morceaux de vaisselle n’ont rien à voir avec le Saint Géran qui était la motivation de notre visite à Poudre d’Or. Ils proviennent probablement de personnes qui habitaient à Poudre d’Or et qui ont jeté de la vaisselle cassée au bord de la côte.

Tous mes remerciements pour leur aide à :

  • Yann von Arnim - Mauritius Museums Council et Mauritius Marine Conservation Society.
  • S. Abdoolrahaman - Directeur du Mauritius Museums Council - Mauritius Institute.

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19 Messages

  • > Les traces du passé 20 juillet 2006 11:54, par Jean Marie Desbois

    Une belle histoire. Merci.

    Répondre à ce message

  • > Les traces du passé 23 novembre 2006 15:48, par Jonathan Ah-YU

    Tres intéressant, je suis Mauricien et maintenant je suis étudiant en France, et je fais des recherches pour faire un exposé sur le Saint Géran mais l’hotel... Mais je me suis quand même arrêté pour lire votre article...

    Bonne continuation dans vos recherches par rapport au Saint Géran

    Répondre à ce message

  • > Les traces du passé 13 mai 2007 02:57, par Christine Patoine

    Bonjour,

    J’ai découvert votre site en effectuant une recherche sur des morceaux de vaisselle que mes ados ont découvert sur notre propriété.Surprise ! ce sont les mêmes que les vôtres ! Nous demeurons au Québec (Canada), à la campagne, endroit qui a été colonisé par les français vers 1780 puis par les anglais par la suite.Merci pour votre précieux renseignement !

    Christine Patoine

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    • > Les traces du passé 12 août 2007 19:10, par Jean-Yves Le Lan

      Bonsoir madame Patoine,

      Excusez-moi d’avoir autant tardé à vous répondre mais je n’avais pas vu votre message. Ce n’est pas surprenant que vous ayez trouvé des morceaux de vaisselle de ce type car elle était assez courante chez les Anglais.
      Après la rédaction de ce texte, je suis allé en Angleterre et j’ai vu plusieurs fois des beaux plats avec ces motifs dans les belles demeures.

      Bien cordialement

      Jean-Yves Le Lan

      Répondre à ce message

  • Les traces du passé 12 août 2007 18:53, par jen

    Bonsoir,

    je suis mauricienne et institutrice. J’ai trouvé votre article tres interessant. Enfait je cherchais des informations sur le musée nationale de mahebourg avant d’emmener les etudiants pour la visite.

    Répondre à ce message

    • Les traces du passé 12 août 2007 19:05, par Jean-Yves Le Lan

      Bonsoir,

      Merci pour vos encouragements et je vous souhaite une bonne visite au musée de Mahébourg avec vos étudiants.

      Après la rédaction de ce texte, je suis allé en Angleterre et j’ai vu plusieurs fois dans les anciennes demeures des plats de ce type.

      Bien cordialement

      Jean-Yves Le Lan

      Répondre à ce message

  • Les traces du passé 28 novembre 2007 05:22

    Une belle histoire que la votre ,parcontre pour la petite histoire je vous informe que l’on retrouve toujours a Albion situee sur la cote ouest de l’ile Maurice des morceaux de ceramique provenant de la cargaison du vaisseau Hollandais Provinces Reunies qui y a fait naufrage en 1615. j’en ai collecte de beaux morceaux.Ce vaisseau et un autre nomme le Banda coula au large de Flic en Flac lors d’une tempete avec a son bord l’Amiral Pieter Both , fondateur et gouverneur de l’empire hollandais dans l’Extreme Orient. Son nom fut donne a une montagne de la chaine surplombant Port Louis.
    salutations
    Jean Marie Chelin
    Carlos
    Tamarin
    Ile Maurice
    email tamarin98 chez yahoo.com

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    • Les traces du passé 16 avril 2008 17:50, par ph fraval

      habitant albion j’ai également trouvé des morceaux de faïence en porcelaine bleue qui date de l’époque ming (vous pourrez trouver le modèle identique sur le site "les carnets de philippe truong dans arts chinois page 20)ces plats s’appellent des kraak et datent vraisemblablement du début XVII e. Je suis étonné de leur parfaite conservation .je ne m’explique pas leur présence à bord du banda qui revenait de batavia ? N’y aurait il pas un lien avec le soleil d’or qui n’a jamais été retrouvé et que le dernier tsunami aurait ressorti des coraux ?
      philippe fraval

      Répondre à ce message

    • Les traces du passé 16 avril 2008 18:27, par ph fraval

      ou peut on trouver la liste de la cargaison du banda de pieter both svp ?

      Répondre à ce message

    • Les traces du passé 27 janvier 2009 21:48, par aricia

      bonsoir depuis la Suisse j’aime beaucoup la présentation de ce site. après avoir utiliser encore des mouchoirs en lisant la fin de Paul et Virginie, pourrais-je vous demander la réalité du Saint-géran ? si ma lecture est bonne ce navire a existé vraiment et fit naufrage sans que personne ne soit au courant à l’ile Maurice ? et la femme du gouverneur mourut en faisant du cheval ? cette aventure me passionne encore et toujour... Freiss Pierrette merci pour votre réponse si vous repassez par là

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      • Les traces du passé 28 janvier 2009 08:01, par Jean-Yves Le Lan

        Bonjour Madame Freiss,

        Oui, ce navire a existé vraiment et a fait naufrage à l’île Maurice. Bernardin de Saint-Pierre a utilisé ce naufrage dans son roman Paul et Virginie en modifiant les conditions du naufrage. Le navire de la Compagnie des Indes est parti de Lorient avec des passagers et du matériel pour l’île Maurice (île de France à l’époque)

        Lors du naufrage, les gens de Maurice n’étaient effectivement pas au courant de l’arrivée à Maurice et des difficultés du bateau sur la barrière de corail car à l’époque les moyens de communication modernes n’existaient pas (radio, satellites, etc.).

        Bien cordialement

        Jean-Yves Le Lan

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        • Les traces du passé 25 avril 2010 09:44, par meneange

          Bonjour Mr Le Lan et à toutes les lectrices et lecteurs

          Le 23 avril courant Thalassa diffuse un reportage sur l’île Maurice avec en première partie l’histoire du St Géran. Cela est visible sur le site de l’émission pendant une semaine et probablement archivé pour consultation ultérieure.
          Quelques précisions sont apportées au sujet de ce célèbre naufrage.

          meneange

          Répondre à ce message

    • Les traces du passé 24 décembre 2009 18:22, par francois Gellard

      bonjour ,
      j’ai aussi trouvé a albion de nombreux morceaux de faiences ! comment etre certain qu’ils proviennent du Banda ou du Province Unies ?

      par avance merci ,
      François Gellard

      Répondre à ce message

      • Les traces du passé 25 décembre 2009 09:10

        Bonjour,

        Je n’ai d’éléments précis sur ces naufrages (Banda et Provinces-Unis). Si vous en avez, pouvez-vous me les communiquer ?

        Je ne sais donc pas s’il y a eu des fouilles sur les restes éventuels de ces deux navires. Si oui, il se peut que de la vaisselle ait été retrouvée et exposée dans un musée de l’île Maurice. Vous pouvez dans ce cas comparer vos morceaux à ceux exposés dans les musées.

        Je vois sur Internet que le naufrage a eu lieu en 1615 et qu’il y a eu des fouilles sur le Banda qui transportait de la porcelaine chinoise. Vous pouvez aussi regarder dans les musées, le type de porcelaine à cette époque et comparer à vos morceaux.

        Dans tous les cas, il faudrait montrer vos morceaux à des spécialistes de porcelaines chinoises.

        Bien cordialement

        Jean-Yves Le Lan

        Répondre à ce message

      • Les traces du passé 10 mai 2010 07:47, par Yann von Arnim

        L’épave a Albion est bien celui du Provinces Unis et le Banda se trouve près de Flic en Flac. Plusieurs études archéologiques ont eu lieu sur ces epaves. Le Banda a été principalement exploité par Jacques Dumas et Patrick Lizé en 1979. Pour la première fois, un contrat fut établi entre le gouvernement mauricien et l’équipe archéologique, et ceci avec l’aide de l’UNESCO. La campagne d’exploitation dura un an et permit, outre la réalisation d’un film et d’un plan de l’épave, de récupérer intacts 90 pièces de porcelaine de la dynastie Ming, un astrolabe, des poids en plomb, une cuillère et un compas, tous exposé au Musée de Mahebourg.
        Le Provinces Unis fut exploité en 1990 par l’équipe d’Eric Surcouf. Malheureusement, malgré une intense recherche, il n’a pas été possible de localiser la partie principale du navire, celle-ci demeurant profondément enfouie sous le sable. Durant cette campagne ont été récupérés 7 canons en fer, des boulets, de nombreux fragments de porcelaine de la dynastie Ming, des saumons en plomb, ainsi qu’une multitude de pièces métalliques du gréement et du navire.

        Yann von Arnim
        Vice-president et Responsable de la Conservation du Patrimoine Sous-marin de la Mauritius Marine Conservation Society

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        • Les traces du passé 9 juin 2010 15:28, par François GELLARD

          bonjour ,
          savez vous ou se trouve l’epave du Provinces Unies ? Elle doit etre assez proche du rivage puisque l’on retrouve des morceaux de porcelaines bleus sur la plages d’Albion. Ces morceaux proviennent t’ils à coup sur de ce navire Par avance merci .
          François Gellard

          Répondre à ce message

        • Les traces du passé 11 novembre 2010 17:40, par GELLARD FRANCOIS

          Monsieur Arnim ,

          je serais à Albion fin novembre 2010.Si vous le souhaitez nous pourrions nous rencontrer pour évoquer l’épave du navire située derriere la barriere de corail ainsi que les fragments de porcelaine que l’on trouve sur la plage.
          Francois Gellard.

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  • Demande contact 24 juin 2011 21:34, par GUILLERM CLAUDE

    Bonjour,

    Claude GUILLERM, professeur de plongée sous-marine à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest - FRANCE), cherche à contacter Yann VON ARNIM.
    Mon adresse mail : claude.guillerm0581 chez orange.fr

    Merci de bien vouloir lui faire parvenir ce message.

    Claude GUILLERM.

    Répondre à ce message

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