Tôt ce matin d’août, il s’est muché dans la haie qui borde l’enclos bucolique. La jalousie, la rancune qu’il nourrit à l’égard de son beau-frère se sont transformées en haine inexpiable. Le tremblement d’impatience et de colère qui l’agitait tombe soudain. Il le voit, il arrive le bougre ! Son fusil a été soigneusement chargé et armé. Lentement il épaule, vise et tire... juste.