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L’écriture d’une trilogie familiale (dernière partie)

« DES VIES & DES GUERRES (1888-1962) »

Le jeudi 31 mars 2011, par Alexandre Dumont-Castells

"Que faire de vos livres une fois rédigés ?". Voici ce que fut mon parcours et ce que je vous propose afin de rendre le fruit de votre labeur à porter de tous.

V - La rédaction des ouvrages terminée, à quel public les adresser et à quels prix ?

Tout d’abord, ces trois publications chronologiques avaient pour but d’être diffusées uniquement dans le cercle familial. Ainsi, c’était aussi l’occasion de laisser une trace de cette Mémoire familiale sur trois générations pour les touts jeunes. Agrémentées de nombreux documents d’époque (photographies, etc.), elles permettent à tous d’y avoir accès, de faire revivre les vieux papiers et clichés oubliés dans le fond d’un tiroir. Et surtout... de numériser en plus tous ces documents afin d’en faire des CD de données qui bénéficieront à toute la famille en évitant les dramatiques disputes fraternelles lors des partages successoraux. Le plus dur fut de faire un choix objectif pour sélectionner certains documents d’illustrations. On ne pouvait pas tout mettre (d’où l’intérêt de réaliser une gravure de CD de données pour tous). Le coût de publication de l’ouvrage au final se serait révélé exorbitant (environ 49€ TTC - sans vos royalties - pour le premier volume tirage papier de 333 pages, format 14,8x21 chez mon petit éditeur).

Après, il y eut le souci de voir cette trilogie finir sur les rangées de vieilles bibliothèques familiales et de ne plus en sortir. Il y eut donc une volonté postérieure des deux auteurs (moi et mon épouse) de faire passer le message, de faire partager ces témoignages générationnels inconnus à un public plus large.

De même et de façon plus pédagogique, de se servir de ces ouvrages comme outils afin de donner le goût à tous, par leur exercice de style, d’en faire autant afin de conserver leur Mémoire familiale.

- Adapter les publications au lectorat visé :

Pour le cercle privé, je l’ai évoqué, une version des trois tomes avec illustrations et CD de données s’avérait la meilleure à un coût certes plus élevé, mais intéressé (40€ TTC en moyenne au format 14,8x21). En revanche, pour un large public, il valait mieux renoncer à ce projet onéreux. À force de discussion parmi le cercle d’amis proche, il semblait plus judicieux d’adopter une nouvelle version de la trilogie au format « Livre de poche » (11x17). Ce qui compromettait toutes illustrations, sauf celle de la première de couverture, mais à un prix beaucoup plus abordable et inférieur à 10€ TTC tirage papier... Bref, un prix réellement public.

- Offrir librement accès à tous à une documentation abondante : la solution internet

Un de nos amis proposa cette « alternative gratuite » en nous proposant de créer un site internet pour chaque livre. L’essentiel était de mentionner dans la préface de chaque tome tirage papier et numérique (PDF) de la version livre de poche, le lien internet renvoyant au site du livre. Ce qui autorisait une lecture interactive et riche en documentation.

Le site de chaque livre ayant une trame commune ; les documents furent présentés par chapitre afin que le lecteur puisse se faire une idée des illustrations présentes dans les versions plus chères et réservées au cercle familial. Mais, surtout pour lui, de mettre, par exemple, un visage sur un nom. On découvrira encore la publication d’extraits des livres sur le site respectif des tomes afin de découvrir certaines pages d’écriture des auteurs.

Pour cette réalisation, j’ai fait le choix de retenir « wifeo.com », car très facile d’utilisation pour la création de site sur le net - avec un très bon tutoriel - sans avoir besoin de comprendre le langage HTML. Si vous savez faire une mise en page sous « Word » et intégrer des documents dans un texte ; alors, ce sera un jeu d’enfant pour vous.

VI - Où publier ?

Vous pouvez toujours vous essayer auprès des grands éditeurs ; mais, il vous faudra vous armer de patience et de conviction. Car en moyenne 10% des manuscrits envoyés sont retenus et vous aurez une réponse dans un délai moyen de quatre mois. Sachez que l’on peut vous proposer de vous publier à la condition de devoir retoucher vos travaux (le fond) afin « de les sacrifier sur l’autel du profit conséquent »... pour l’éditeur. La seule garantie qui vous soit offerte est de bénéficier de la renommée de la maison d’édition qui vous publie, et les 5% moyens de royalties qu’il vous propose [1]. Et malheureusement, vos manuscrits ne sont pas attendus. À moins de vouloir trahir réellement l’esprit de vos ouvrages [2], vous aurez une chance.

J’ai préféré passer par un petit éditeur/imprimeur comme on en trouve nombreux sur la toile. N’hésitez pas à consulter sur les forums de discussions les avis des internautes à leur sujet sous peine d’être déçu ! Partez du principe qu’un « soi-disant éditeur » vous sollicitant une participation financière quelconque pour vous faire payer la publication de votre livre... n’est pas un éditeur... à compte d’éditeur. Il faut savoir qu’environ 12 à 16% du prix de vente HT d’un livre sont encaissés par l’éditeur ; à ce titre, cela semble assez normal que ce dernier assume les risques de vous lancer et de vous éditer [3] ; dans tous les cas, il pourra toujours refuser de le faire. S’il se justifie par un « contrat d’auteur », vous pouvez le faire – suicidairement - à vos frais [4] ; mais sachez que ce dernier n’est déjà presque plus d’actualité, car la microédition a comblé ce vide en proposant de publier « sans aucune participation », sans stock et à la demande, les ouvrages des auteurs inconnus.

Personnellement « rapport qualité/prix » et sérieux, j’ai choisi pour ne pas le nommer « Thebookedition.com » (T.B.E.). L’avantage de cet éditeur est qu’il vous propose de vendre aussi votre publication pour les ebooks au format PDF. Vous n’êtes tenu par aucun contrat d’édition particulier [5] et vous pouvez du jour au lendemain retirer votre publication pour soumettre vos droits à une grosse maison d’édition quelque temps après.

De plus, après que cet imprimeur/éditeur est calculé le coût de fabrication de votre livre ; il vous laisse le libre choix de fixer votre prix de vente TTC. Vous aurez compris que la différence intéresse ce que l’on nomme les « royalties ». Que vous n’oublierez bien sûr pas de mentionner sur votre déclaration fiscale des revenus dans la catégorie « Bénéfices autres » le moment venu. Chez T.B.E., le paiement de ces royalties est trimestriel et se fait par envoi de chèque voire par virement bancaire – dans les délais [6] ! - sur votre compte bancaire. Mais ne vous attendez pas à des règlements astronomiques à moins de vous appelez J.K. ROWLING. Cet éditeur vous propose aussi de mentionner l’ISBN donné [7] pour votre ouvrage. Comptez chez lui 3 à 5 jours ouvrés pour le délai de fabrication.

Seul souci avec ces petits éditeurs, c’est à vous d’assurer votre propre maquette de l’ouvrage, la lecture correction et en dehors de leur catalogue en ligne, de faire le référencement [8]. (chez « Cyberscribe - Ediweb - Dilicom ») pour promotion en réseau-librairie. Le problème, effectivement, reste la promotion. Il faut en avoir le temps, voire... les moyens. Elle peut avoir un coût d’investissement en attendant d’en avoir un vrai retour. Personnellement, je ne m’y suis pas encore hasardé. La raison est que je dispose encore suffisamment de temps - pendant mes temps libres - pour écrire. Chose qui ne durera pas avec mon activité professionnelle. J’ai fait donc le choix de faire cette promotion dans quelques années et de me limiter à court terme à de la publicité sur mon compte « Facebook », sur le catalogue en ligne de mon éditeur, sur mes pageswebs et sur mes blogs. Récemment, j’ai accepté une interview, en janvier dernier, pour la revue municipale de ma ville d’origine au sujet de ma première publication (2008).

VII- Comment protéger vos livres ?

J’ai encore opté - pour 10 € - pour le site canadien « copyrightdepot.com ». Le procédé est simple, vous téléchargez votre œuvre au format .PDF sur leur banque de données ; vous payez par Carte Bleue. Il vous communique un certificat numérique avec dépôt légal de votre œuvre et le tour est joué. À vous de le mentionner en première page de votre livre. Il vous indique ce qu’il faut noter légalement. Ce service juridique canadien est reconnu et valable dans 164 pays dont la France. Et en cas d’usurpation de propriété intellectuelle, il assume d’avance tous les frais de justice ainsi que les frais notariés, avocat, etc.

Bon courage à toutes et à tous et... à vos magnétos et à vos stylos !

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Généalogie des Combattants (1870-1962)
Arbre généalogique des Combattants et légende

Voir en ligne : "Des vies & des guerres (1946-1962), la dernière guerre coloniale française en Algérie"


La Mémoire familiale est tout autant forte qu’éphémère. Si cette trilogie reste un exemple de Mémoire familiale sauvée à travers les événements forts que sont les guerres. On se rendra très vite compte que les témoignages des vivants y sont pour l’essentiel. Les archives et autres sources familiales sans identification concrètes de ceux qui les ont collecté, puis ont disparus, sont perdues à jamais. Dans le cas de photographies : elles ne deviennent plus que des clichés inertes, muets et fantomatiques.

Pour faire peser au lecteur le poids de cette Mémoire, je suis persuadé maintenant qu’essayer de réécrire la vie de révolté de mon ancêtre Vaudois (Jaume CAMBE), ou de mon autre aïeul militaire (Jean Dumeyne, attaché au régiment des chevaux-légers du gouverneur de Provence en 1636), tous deux morts sur-le-champ d’honneur, s’avérerait stérile... À moins de s’essayer au spiritisme subjectivement et d’essayer d’en tirer un quelconque témoignage de leur part. :-P

Retrouvez les pagewebs d’Alexandre DUMONT-CASTELLS sur :

http://alexdumont-castells.wifeo.com/index.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Dumont-Castells

http://www.facebook.com/pages/Fans-of-Luc-Comptone-Alexandre-Dumont-Castells/330191139367

Les liens pratiques cités dans les trois articles :

www.wifeo.com

www.copyrightdepot.com

http://site1.h9e6.sd2i.net/WD140AWP/WD140Awp.exe/CONNECT/Ediweb2?GESCOM=NON&DILICOM=NON&DEMRACCREF=OUI


[1N’en attendez pas davantage pour votre premier ouvrage. On vous prétextera que vous êtes seulement un illustre inconnu. À vous d’avoir une bibliographie conséquente et d’avoir été publié par une autre maison d’édition notoirement connue. Dites-vous que tout comme vous de grands auteurs ont galéré avant d’être publiés et que ce n’est pas la taille ou le prestige de la Maison d’édition qui vous fera vendre ; ce sera son réseau social et publicitaire qu’elle mettra en œuvre pour vous.

[2Je parle ici en connaissance.

[3C’est ce que vous expliquent honnêtement les grandes maisons d’édition qui refusent votre manuscrit.

[4Après que vous ayez investi « tacitement » pour certaines micromaisons d’édition plus de 1000 euros pour le traitement de votre ouvrage (maquette, lecture-correction, dépôt « gratuit » de l’ISBN et promotion... relative !) et son lancement. Lisez bien le « contrat d’auteur » proposé ! Quoi qu’il en soit, vous aurez beau investir à perte ; l’éditeur ne peut pas forcer le lecteur à acheter votre livre...

[5Je dirai que c’est même vous l’éditeur, car ce microéditeur est avant tout une filiale lilloise d’un imprimeur.

[6Oui, certains microéditeurs, peu scrupuleux, oublient de le faire à échéance en prétextant un motif qui ne vous concernera en rien. J’ai vécu cette expérience pour mon premier livre, avant de choisir définitivement « Thebookedition.com ».

[7« International Standard Book Number », vulgairement parlant le « Code barre » de votre livre. Pour obtenir ce numéro ISBN « gratuitement », adressez-vous par mel ou par courrier à l’AFNIL (Agence Francophone pour la Numérotation Internationale du Livre). Dans un bref délai, elle vous en communiquera une dizaine gratuitement après que vous ayez renseigné un formulaire sur votre ouvrage et que vous lui ayez renvoyé. Petite astuce : indiquez que vous publiez chaque année entre 5 et 10 ouvrages ; cela vous évitera à chaque fois de leur demander un nouvel ISBN.

[8« Thebookedition.com » vous propose de mettre les quinze premières pages de vos ouvrages en consultation gratuite sur leur catalogue et vous suggère aussi le référencement à 20% de ceux-ci sur « google books »

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