Est-il des morts par noyades glorieuses ? Sans doute pas ! Mais il en est sans doute de plus pathétiques, celles où on est tout bêtement, tout simplement, tombé à la baille depuis la rive. En voici quelques exemples tirés des registres d’état-civil et, surtout, de la presse régionale. Elles nous donnent un prétexte pour toucher du doigt une vie proche du fleuve dont il est très peu souvent parlé. Ces activités ne sont pas purement fluviales, mais le fleuve est indispensable – avant le tout-à-l’égout et l’eau courante - à ces gestes quotidiens qui permettent encore de qualifier de ripuaires les habitants de la vallée.