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Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire

Le vendredi 10 janvier 2020, par Michèle Champagne

Cet article propose une démarche, nourrie de mon expérience [1], pour retracer la vie de ses ancêtres, par les actes d’état-civil, contrats de mariage, actes de succession, correspondances, cartes postales, livres de compte, photographies. En croisant ces différents corpus, je suis allée à la rencontre de ces êtres sensibles. De là m’est venue l’idée d’écrire un roman mémoire à partir de fragments de vie. J’ai choisi la forme du roman mémoire, entre la biographie et la fiction, à partir de faits réels et de souvenirs romancés et mis en scène. C’est dans cet objectif que j’ai dépouillé les archives familiales de Paul Alexandre (1847-1921) et de sa femme Jeanne Lévy (1856-1913) [2], et leurs descendances (Madeleine Alexandre (1882-1927) épouse de Paul Léon [3], Michel Alexandre [4], époux de Jeanne Halbwachs [5]. La période s’échelonne de 1880 à 1927 [6]. Sur une quinzaine de caisses d’archives, j’ai retenu 465 documents, sans compter les photographies sur plaques de verre et celles au format papier.

Comment faire revivre ces personnes dans leur intimité et dans leur vie quotidienne en me basant à la fois sur les traces écrites, les visages, mais également sur la créativité littéraire ? Ma formation en histoire et les cours que j’avais suivi à la Sorbonne en 2018-2019 sur « Ecrire sa vie au XVIIIe siècle » m’ont bien aidés pour progresser dans ce projet avec méthode [7]

Dresser l’éventail des corpus

Première étape, inventorier les documents par corpus - lettres, cartes postales, livres de comptes, actes d’état civil, albums photographiques - le sol jonché de piles obligeait à naviguer entre les minces espaces.

L’inventaire ainsi dressé, la seconde étape a consisté à reprendre chaque corpus et classer les documents par individu pour constituer un dossier pour chacun d’eux avec une signalétique comportant les prénoms, nom, date de naissance et date de décès, nom et prénoms du conjoint(e). Les dossiers créés rassemblaient les documents en sous dossiers par corpus (actes de succession et état civil, correspondance, cartes postales, etc.) ; à l’intérieur des sous-dossiers, chaque pièce était classée par ordre chronologique. J’ai retenu dix individus, sur plus d’une vingtaine, sur la base de l’étendue des corpus et de la richesse de la correspondance.

L’arbre généalogique existant au moment de mon travail me fut d’un précieux secours pour m’y retrouver parmi les homonymes. A la lecture des lettres confrontées à d’autres sources, j’ai complété des informations sur des branches familiales.

Une question s’est vite posée pour classer les lettres envoyées aux destinataires. Où les classer, dans le dossier de l’émetteur ou dans celui du destinataire ? J’ai opté pour les classer dans le dossier de l’émetteur car cela permettait de mieux cerner ses relations avec les autres membres de la famille et son réseau social. Toutefois, pour faciliter la tâche de l’analyse ultérieure, j’ai réalisé une liste des destinataires figurant dans le sous-dossier correspondance.

Les photographies, l’art des portraits et des mises en scène

Le corpus photographique a nécessité un traitement particulier. Les photographies sur support papier sont restées dans les albums ; celles sur plaques de verre ont été numérisées et retraitées si besoin par un logiciel de retouche photographique. Travail fastidieux ! Plus de 60 boîtes de plaques de verre sont à traiter. Vu l’ampleur, la priorité est donnée aux dix individus.

La difficulté rencontrée est celle des identités qui ne sont pas toujours mentionnées sur les photographies papiers et systématiquement sur les plaques de verre. En effectuant des allers-retours entre les photographies identifiées, j’ai apprivoisé les visages et ainsi j’ai pu reconnaître certains portraits et membres de la famille, particulièrement dans les photographies de groupe. Il en va de même des photos non datées. Quelques repères permettent de combler cette absence par l’âge des individus figurant sur les photos, le style de la photo et le papier utilisé.

Le sous-dossier photographie renvoie vers un répertoire électronique qui contient les photographies numérisées des individus, ventilées par thématiques : portraits, événements, lieux. Chaque fichier est désigné par une légende, soit le nom et prénom usuel de l’individu, la date de la photo lorsqu’elle est connue, le thème en toutes lettres (lieu, événement, domicile…).

La correspondance, autant de fragments de mémoire

Enfin, l’étape la plus intéressante ! Une lecture minutieuse des lettres m’a ouvert à une autre époque, à des univers de vie. Là encore, une question me vint à l’esprit : comment m’y retrouver dans cette masse de documents pour écrire par la suite le roman mémoire ? Le prérequis est d’avoir une vision d’ensemble pour faciliter la rédaction par la suite. Pour ce faire, j’ai extrait des portions de texte sur la base de critères, ce qui permet d’avoir une cohérence dans la diversité des lettres.

La lecture d’ouvrages historiques a complété ce travail en fournissant le contexte général permettant de mieux cerner les impacts des événements historiques sur les trajectoires de vie.

L’intimité et le registre des émotions ont retenu mon attention. Laisser parler « l’intime », ce que François Jullien, philosophe, décrit par « ce qui est tout à fait privé et généralement caché aux autres » [8] : positions morales, valeurs, personnalité, événements familiaux fêtés ou soulignés « entre nous »… En m’appuyant sur les critères ci-dessus, j’ai extrait dans une masse non négligeable de lettres, des extraits qui décrivaient bien la sphère de l’intimité familiale, celle de l’individu, son réseau de sociabilité, ses us et coutumes…

Les extraits de lettres reproduits sur traitement de texte et accompagnés de la numérisation des documents ont donné lieu à un plan des correspondances par individu avec la liste des destinataires. Quelques extraits sont présentés ci-après.

Extrait d’une lettre illustrant l’éthique ou la morale.

« Monte Carlo, 22 février 1881.
Mon cher Xavier,
On t’a peut-être conté, il y a bien longtemps, alors que tu n’étais pas encore le jeune homme raisonnable d’aujourd’hui, qu’il existe par-delà les mers un rivage lointain où les montagnes sont en chocolat, les rochers en sucre candi, où le lait coule à pleins bonds dans les fleuves, et le champagne dans les ruisseaux ; le petit coin de terre dont tu vois l’image n’est pas tout à fait le pays enchanteur dont on t’a parlé, mais peu s’en faut. On y admire une végétation digne des tropiques ; un panorama merveilleux sur la mer et sur les montagnes ; on y est réchauffé par les rayons ardents du soleil du Midi. Tu dois te demander, mon cher petit, à l’aide de quelle baguette magique le Seigneur de ces lieux fait jaillir des gigantesques rochers sur lesquels flotte son drapeau national ; la source de richesse qui lui permet non seulement d’offrir à son peuple de semblables jouissances. Hélas, c’est là que finit le rêve : c’est dans les produits du jeu, qui a déjà causé tant de drames et de ruines, dans un des salons les plus dorés du féérique casino de Monte Carlo, riches et pauvres viennent perdre, les uns l’héritage de leur famille, les autres le pain de leurs femmes et de leurs enfants et, pendant que des étrangers indifférents jouissent à leurs dépens des bals et des concerts, eux reprennent tristement le chemin de leur demeure, ne rapportant que la honte et la misère !

Extrait d’une lettre démontrant la vie culturelle.

« Paris 22 février 1923.
J’ai commencé un autre morceau « l’élévation de Schumann » pour la prochaine audition. Papa veut me conduire à l’Opéra-Comique voir les « Noces de Figaro » maintenant que j’ai vu le Mariage de Figaro. »

Extrait d’une lettre, témoignage d’un événement historique

« Dole (Jura) 1915.
 Mon cher Paul
Ici nous voyons passer des trains, nous délivrons des laissez-passer, nous regardons les prisonniers, tous très abrutis. Nous entendons le canon toute la journée dans tous les sens. C’est une distraction, on fait des palabres ininterrompus avec nos camarades et les aviateurs qui reviennent de mission. Depuis quelques jours, nous n’avons plus de trains de blessés qui prennent une autre direction. Il y aura toujours des quantités énormes de blessés car les combats ont lieu tout autour sans aucune discontinuité. Je pense que les allemands avaient sous les drapeaux infiniment plus d’hommes qu’ils ne l’avaient publiés. Dans tous les cas on tient ici très ferme la défense et un jour de terrain perdu est regagné le lendemain. »

De l’intime, sentiment exprimé

« 15 novembre 1906.
Chère tante Madeleine,
J’entends tellement parler de vous que je voudrais vous connaître ; aussi je me réjouis beaucoup d’aller à votre mariage. Est-ce que vous ne pourriez pas m’envoyer votre photographie pour que je commence à vous aimer. »

Mode de vie et patrimoine familial

Les livres de compte méritent un dépouillement spécifique. Minutieux par leurs détails, ils s’inscrivent dans une continuité sur les périodes de 1903 à 1927 : 24 livres ont été analysés. Certaines dépenses révèlent les réseaux de sociabilité car les noms des invités y figurent ainsi que la composition des menus. Il en va de même des cartons d’invitation, les soirées musicales au Casino de Berck Plage, le théâtre à la Comédie Française, etc. D’autres ont trait à la vie de tous les jours comme les réparations des chaussures et des parapluies, l’alimentation, le nettoyage des tapis, etc. Les voyages sont également répertoriés avec les dates, les hôtels, les lieux de séjour et les noms des villas louées dans les stations balnéaires. Ainsi, un panorama se déploie sous nos yeux aux pourtours des visages.

Pour en exploiter le contenu, j’ai catégorisé les divers éléments répétitifs et ceux qui sont exceptionnels (mariages, fiançailles, réceptions données en l’honneur d’une promotion professionnelle). J’ai retranscrits certaines dépenses sur un tableur Excel selon les catégories de dépense. Les données ainsi collectées sont complétées par les dossiers de succession qui précisent la constitution des fortunes et la transmission de générations en générations. Cela donne une première estimation du niveau de vie. Une consolidation sera faite ultérieurement en précisant la valeur des coûts selon la valeur actuelle en euros pour avoir une meilleure idée du patrimoine à notre époque.

Ecrire le roman mémoire

Remonter aux traces de ces inconnus et à ceux qui ont partagé une partie de notre vie, telle est la dernière étape du projet. Pour avoir une idée des trames qui vont constituer le roman mémoire, les extraits de lettres ont été répertoriés de par leurs contenus sur un ou plusieurs axes : l’intime, la découverte des mondes, la famille, l’individu en tant que témoin de l’histoire. A cela s’ajoutent les photographies, cartes postales et télégrammes.

Le roman mémoire est à la fois biographie et inspiration. Il va puiser dans les correspondances et les événements historiques pour mettre en scène des épisodes ou des fragments de vie devenant ainsi une source pour écrire et décrire « le dedans » et « le dehors » d’un individu. L’enjeu du roman mémoire, ce sont les personnes : comment vivent-elles ? comment évoluent-elles ? quelles sont leurs valeurs ? quelles sont leurs joies, leurs pensées au-travers des faits et gestes de leur vie quotidienne ? Le travail de l’émotion s’effectue sur les expressions, les moments de joies, la douleur condensée en peu de mots, la pudeur des sentiments. Le roman mémoire s’écrit à la première personne, le « je ».

Exemple d’écriture d’un fragment de vie à partir d’un extrait de lettre et de cartes postales.

Contexte : départ par le train pour un séjour en bord de mer, au Touquet Paris Plage. La jeune fille qui écrit est âgée de quinze ans.

« 17 juillet 1922.
Chère Arlette,
Nous sommes bien arrivés et avons fait bon voyage malgré que nous étions empilés dans notre compartiment entre les sacs et les chapeaux. Te plais-tu à Honfleur ? J’ai apporté les Contes des Mille et Une nuits. Écris-moi vite. .. »

Ecriture du fragment de vie à partir de cet extrait.

Nouvel été. Nouveau journal de bord. Première page, j’indique la date : 17 juillet 1922, entre Paris et le Touquet Paris Plage. Les champs jaunes de colza défilent même si la locomotive toussote. Plus qu’une heure avant d’arriver. « Ca sent déjà la mer ». Bientôt les bains de mer, le sable qui colle à la peau mouillée, les fritures de crevette. Les vacances finissent trop vite ! L’école commence trop tôt ! Cap sur la villa. Demain j’achèterai des cartes postales pour écrire à mes amies.

Exemple d’écriture d’un fragment de vie à partir d’un événement historique que l’individu a suivi de par ses correspondances et les journaux de l’époque (L’intransigeant, 1911).

Contexte : le vol de la Joconde, 22 août 1911.

« Lundi 17 août.
Touquet Paris Plage.

Mon cher Paul,
Quelques lignes pour que tu ne t’inquiètes pas sur mon état de santé. Ma grossesse se porte au mieux. J’ai choisi avec maman la pelisse du bébé, elle est pratique et jolie. On ne parle que de cela à la maison, le vol de la Joconde. »

Ecriture du fragment de vie à partir de cet extrait.

Maman pense qu’il s’agit du vol d’un admirateur épris d’elle. Papa penche plutôt sur un réseau de voleurs bien organisé, il dessine de mémoire la salle du Louvre, et moi, j’essaie de m’expliquer la raison de ce rapt. Et si La Joconde avait pris tout simplement quelques jours de vacances comme nous ?

Dans notre exemple, le roman mémoire porte sur une dizaine de personnes, celles-ci pouvant s’exprimer sur un ou plusieurs axes mais en respectant l’ordre chronologique selon les durées de vie (naissance et décès), les événements (mariage, migration, vie sociale et politique….).

Un autre aspect à considérer est l’univers féminin qui se distingue de celui des hommes de par les styles littéraires et les sujets. Certaines s’interrogent sur le rôle des femmes dans la société, leurs devoirs, allant jusqu’à aborder la question d’un point de vue philosophique : quelle est la place des femmes selon Socrate ? (extrait d’une lettre datée de 1922). Prise de conscience d’une condition sociale des femmes, on voit émerger des revendications et des inquiétudes portées dès l’aube de l’adolescence au tournant des années 1920.

La rédaction donne lieu à ce jour à plus de 150 pages, illustrées de photographies, de lettres et de cartes postales numérisées. Une chronologie des personnes et des événements seront en annexe de l’ouvrage ainsi que l’arbre généalogique.

Quelle aventure de redonner vie à ces visages et de découvrir ainsi toute une époque !

Combien de temps ai-je consacré à ce projet ? L’inventaire des documents, le dépouillement et l’analyse des correspondances m’ont absorbé pendant une année. La numérisation des photographies nécessite de visionner les photos pour savoir de qui il s’agit, cela a pris environ six mois, et ce n’est pas terminé ! La rédaction du roman mémoire est en cours. J’évalue la charge à quatre mois presqu’à temps complet.

A la question : faut-il avoir autant de corpus pour se lancer dans un tel projet ? Vu l’ampleur du travail de dépouillement et d’analyse et la volumétrie des documents, cette démarche s’avère indispensable pour travailler à la fois sur la masse et les détails. Toutefois, si l’on dispose de peu de documents, mais que les corpus sont variés, ou encore que les correspondances abordent plusieurs facettes de vie (privée et/ou publique), on peut dès lors replacer les faits et les événements dans un contexte historique et un univers social (métiers, lieux…). On pourra s’inspirer des travaux de l’historien Alain Corbin qui a retracé la vie d’un inconnu par son métier, son lieu de vie, les us et coutumes de l’époque [9]. Ainsi, la démarche sera simplifiée et adaptée, l’essentiel est d’avoir une approche pour progresser en toute cohérence dans le projet du roman mémoire. L’intérêt est légitime car il s’agit de construire un pont entre la mémoire de ceux qui nous ont précédés et notre vie.


[1Roman historique sur mes ancêtres en Acadie et au Québec, voir Michèle Champagne, S’enraciner au pays de l’espoir. Histoire d’une famille : Orillon dit Champagne (1697-1940), Société des écrivains, 2012.

[2En savoir plus sur Paul Alexandre, ingénieur, Jeanne Lévy était la fille du médecin militaire Michel Lévy (1809-1872) et d’Adèle Dupont (1818-1891), fille du maître de forges Samuel Dupont 1791-1869), voir les articles sur Michel Lévy et sur Samuel Dupont

[3En savoir plus sur Paul Léon (1874-1962), directeur général des beaux-arts, professeur au Collège de France

[4Michel Alexandre (1888-1952), philosophe

[5Jeanne Halbwachs (1890-1980), philosophe.

[6Je tiens à remercier les descendants de Madeleine Léon (née Alexandre) et Paul Léon : Philippe, Florence et Michel Léon qui m’ont permis d’exploiter les archives familiales et d’écrire le roman mémoire de leur famille.

[7Particulièrement le cours de Jean-Christophe Igalens à la Sorbonne, qui portait sur les genres littéraires dont les autobiographies, romans mémoire… écrits dans une perspective historique reflétant les personnalités, les valeurs, les sentiments.

[8François Jullien, De l’intime. Loin du bruyant amour, Grasset, 2013.

[9Alain Corbin, Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d’un inconnu, 1798-1876, Flammarion, 1998.

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10 Messages

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 10 janvier 2020 09:37, par Jacques Dupé

    Bravo, quel travail !
    Très intéressant. Merci

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 10 janvier 2020 09:52, par Colette Boulard

    Impressionnant ! Bravo à vous et merci pour la transmission de méthode.

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 10 janvier 2020 11:31, par martine hautot

    Bonjour,Michèle
    Très interessant travail mais vous aviez de la matière.peut-être même trop .Il fallait éliminer et trier :un travail de bénédictin .
    Dans beaucoup de familles on doit se contenter d’actes d’ état-civil et de quelques rares souvenirs : on peut faire sans trop de difficultés,la partie découverte du monde et témoins de l’histoire ,les actes notariés sont très utiles pour alimenter l’histoire de la famille , le plus difficile est d’atteindre l’intime:on ne peut souvent que conjecturer...Mais on peut s’y essayer . Merci donc pour la méthode indiquée .
    Et bon courage pour la dernière ligne droite.
    Martine

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 10 janvier 2020 11:55, par Marie Th COISPEAU BREMAUD

    Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire

    Excellent travail, bravo.
    J’ai eu une idée approchante en retrouvant des cartes postales envoyées à mes grands parents et mon père. En ajoutant des photos je suis en train d’écrire leur histoire. Mon but est de communiquer ce travail à mes nombreux cousins que j’ai retrouvé grâce à geneanet et d’autres que je n’avais jamais perdu de vue.
    Beaucoup de ces correspondances proviennent de leurs ancêtres je pense qu’ils seront heureux de les voir revivre...
    J’ai une nombreuse famille car mon grand-père était d’une fratrie de 14 enfants dont 12 ont vécus...
    Merci pour les conseils que je vais trouver dans vos documents
    Marie-Thérèse

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 10 janvier 2020 14:05, par Franck Boulinguez

    Bonjour Michèle,

    Qu’il est compliqué de ne pas se contenter comme beaucoup de rassembler une liste de noms et de relations dans un simple arbre généalogique ou une collection d’ascendants !

    Je crois que le seul intérêt de celui qui entame des recherches est de raconter une histoire, de raconter SON histoire ou l’histoire en général...

    L’Histoire ne se résume pas à des dates ou à des noms. L’histoire raconte d’abord ce que nous sommes.

    Un grand bravo pour ce travail méthodique (que vous avez du trouver de temps en temps : chronophage, ennuyeux et rébarbatif comme nous tous passionnés mais qui reste néanmoins l’ essentiel)

    J’espère que votre article ouvrira des perspectives aux collectionneurs de noms !

    Un grand Merci !

    Cordialement
    Franck

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 10 janvier 2020 14:14, par Gisele gouyon

    Waouh.. Quel admirable travail.. On sent la passion derrière toutes ces recherches.. Bravo.. Et merci de le partager.. J adore. Merci.
    Gisèle gouyon

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 10 janvier 2020 17:37, par Anita Blondeau

    Bonjour Michèle
    Félicitations pour votre énorme et très intéressant travail et aussi un grand MERCI pour le partage ! J’ai moi aussi une foultitude d’infos grâce aux "souvenirs" récupérés chez ma grand mère paternelle 1897.1990 : lettres, cartes postales -des dizaines et dizaines !!-, documents..Photos,heureusement longuement commentées lors de mon adolescence et/ou annotées,-oui, on retrouve les mêmes visages...- puis, après les lectures des lettres, les "interrogatoires" de mes parents qui ont joué le jeu..J’ai donc une masse de documents et envisage ce même genre de récit sur plusieurs générations que j’appelle maintenant, grâce à vous, roman mémoire !
    Sans doute trop ambitieux...?
    Votre méthode va je pense, bien m’aider ! J’ai apprécié vos critères pour sélectionner les passages intéressants à retravailler par l’écriture, j’avoue qu’à part sélectionner en gras, je ne savais pas trop comment m’y prendre pour les exploiter !
    Il me reste à trouver le temps, mais j’espère avoir quelques années encore à vivre !
    Merci beaucoup donc, et surtout, bonne continuation !!
    Cordialement
    Anita Blondeau

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 13 janvier 2020 11:04, par Bernard FOURNET

    Bonjour,
    Vous êtes une formidable source d’inspiration. Je vais essayer de relancer le "roman mémoire" de ma généalogie grâce à votre exemple. Encore merci pour votre travail partagé.

    Répondre à ce message

  • Bonsoir
    je suis impressionnée par le travail réalisé.
    j’ai de nombreux éléments aussi mais je ne sais pas si je suis en capacité de faire cela.
    C’est un très bel exemple !!

    Répondre à ce message

  • Aller à la rencontre de ses ancêtres par le roman mémoire 20 janvier 2020 09:01, par Francoise DEIBER BRY

    Chaque semaine j’attends avec impatience la lecture de vos articles ; je les lis tous et m’en inspire toujours ; celui-ci ne fait pas défaut à mes attentes et m’est très utile pour écrire la vie d’une de mes ancêtres... merci beaucoup. C’est un réel plaisir de vous lire !

    Répondre à ce message

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