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Les tableaux de voiliers de Soller de Louis François Prosper Roux peintre de Marseille

Le vendredi 18 décembre 2020, par Michel Waller Gelabert

Le commerce maritime entre Soller Majorque et les côtes françaises a atteint son apogée à la fin du XIXe siècle. Le trafic était assuré par des voiliers.
Le premier vapeur de Soller, le Leon de Oro, n’a pris son service qu’en 1892. La flotte était composée de llauts, xabecs, pailebots, et de quelques polacra-goletas et brigantins. Ces derniers étaient plutôt affectés au trafic transatlantique.

Ces voiliers faisaient du cabotage entre les côtes catalanes et tous les ports du littoral français, de Port Vendres à Nice. Marseille et Sète étaient les escales les plus fréquentes. A Marseille les patrons de ces voiliers trouvaient un grand choix de schipchandlers, charpentiers, forgerons, fabricants de voile chez lesquels ils pouvaient s’approvisionner, ou réparer leur bateau.

Dans ce port existait alors une tradition de peintres de marine, en particulier les quatre générations de la famille Roux, la plus connue et la plus prolifique, dont l’activité s’étend du milieu du XVIIe siècle jusqu’en 1882.

D’autres artistes, concurrents moins connus pratiquaient également cette forme de peinture sur commande. Se déplaçant sur les quais, ils proposaient aux patrons et capitaines des tableaux de leur navire. Et c’est ainsi que l’on en retrouve dans des maisons de Soller, chez les descendants de patrons ou d’armateurs. Ces œuvres de bonne facture témoignent, après plus d’un siècle, de la riche histoire de notre commerce maritime.

Par rapport à d’autres œuvres représentant des navires d’une manière plus artistique mais parfois un peu fantaisiste, celles-ci sont systématiquement des vues de plein profil d’une grande exactitude technique. Elles répondaient ainsi aux souhaits du marin commanditaire qui voulait une représentation fidèle du bateau, placé dans un environnement maritime identifiable.

Dans les années 1980, un français d’origine sollerique, Michel Mayol, a découvert chez ses cousins de notre ville une belle peinture d’un xabec, le Corazon de Jesus. Avec un ami, René Burlet, expert en archéologie navale et expert de la voile latine, ils ont rédigé une étude très complète sur ce voilier, publiée en 1991 dans la revue Neptunia du Musée de la Marine de Paris.

Dans une même démarche, Michel Mayol a pu compléter la biographie de la famille Mayol ; son bisaiëul, Salvador Colom, était patron du xabec en 1887.
D’autres recherches et des contacts directs avec des familles de Soller ont permis de découvrir successivement cinq autres aquarelles, toutes signées L.Roux. Il existe sans doute encore d’autres tableaux à découvrir.

Pour certains voiliers nous avons pu retracer la carrière, très souvent ignorée par les propriétaires de l’œuvre.

Sur le tableau du xabec Corazon de Jesus, la signature du peintre et la date de réalisation sont bien lisibles. Elles sont plus difficiles à décrypter sur d’autres œuvres mais le style du peintre est identifiable sans équivoque.

Mais qui est ce L.Roux ? Investigations, recoupements, appel à un conseiller culturel de la CCI de Marseille, détenteur du célèbre dictionnaire Bénezit et voilà révélées brièvement son identité et sa carrière.

Louis Roux a été formé dans l’atelier de Paul Delaroche, peintre de qualité de l’école néo-classique. Il est souvent comparé à Jacques Louis David, peintre officiel de Napoléon au style beaucoup plus grandiloquent que celui de son confrère, moins connu et de plus royaliste.

Notre Louis Roux commence donc sa carrière conformément à sa formation, réalisant des portraits et des tableaux de scènes historiques et religieuses, tels que cette œuvre de 1859.

Mais dès 1865 il peint des marines, dont cette scène de régates et enchaîne sur des portraits de navires de toutes nationalités en escale à Marseille. Il se spécialisera dans ces tableaux très en vogue au XIXe siècle, activité picturale sans doute plus lucrative que les grands tableaux classiques passés de mode.

Dans les années 1880, Louis Roux arpente les quais du vieux port de Marseille où les voiliers de Soller viennent décharger leurs oranges et repartent chargés de produits divers, blé, ciment, guano...

Les marins majorquins sont connus pour leur bravoure et leur habileté à manier les superbes grandes voiles latines. Ces bateaux au gréement archaïque sont un sujet de choix pour notre peintre et les patrons de Soller sont fiers de leur réputation. Ils rapportent chez eux le tableau de leur bateau qui restera en place de choix dans leur maison et dans la mémoire de toute la population de Soller.

La représentation de chaque voilier étant toujours quasi identique, ces aquarelles ont un caractère répétitif. De plus, chaque type de bateau a la même silhouette : llaut, xabec, pailebot, Donc les seules variantes d’un tableau à l’autre sont les couleurs de la coque, la position des membres d’équipage et l’environnement marin. Le peintre rajoute en détails de fond d’autres voiliers majorquins et une esquisse lointaine de la côte, îles du Frioul ou plus souvent le phare du Planier, situé à quelques miles au sud / est de Marseille.

Tableaux appartenant à des familles de Soller

Voici donc les tableaux que nous avons trouvés, par ordre d’apparition, dans des maisons de Soller et que les propriétaires ont mis à notre disposition pour examen et étude.

Xabec Corazon de Jesus

Ce voilier fut construit à Soller en 1874 par le “mestre d’aixa” Antonio Fiol.
Son premier patron est Antonio Arbona Pons, titulaire d’une part de ce navire en copropriété. Il a coûté 7.500 pesetas et porte 45 tonnes.. Ses mensurations estimées sont : longueur de coque 24 m, soit une longueur hors tout avec beaupré et espar de misaine de près de 40 m. La grande antenne fait la longueur de la coque et la surface totale de voilure est de 300 à 350 m2.

En 1886 le patron est Salvador Colom. En 1890, il quitte la navigation pour installer un commerce de fruits à Chateauroux, une activité plus lucrative et moins dangereuse.

Le xabec entre en grand carénage en 1895 dans le chantier des frères Juan/Francisco Mateu, sans doute pour une opération de grande refonte après avaries. En 1923, il est dans la nouvelle liste des immatriculations de Soller, matricule F’29’2. Dans les relevés des archives numérisées du journal “La Vanguardia de Barcelone, Movimientos del puerto” le Corazon de Jesus apparaît une vingtaine de fois entre 1881 et 1928 . Ses chargements sont assez traditionnels : oranges de Soller, caroubes d’Alcudia. Le 20 novembre 1920 il charge des cochons à Palma pour Barcelone.

Après 1923, on relève sept fois le Corazon de Jesus dans les mouvements du port de Barcelone, venant de Valence, Minorque, Alcudia… Le 12 janvier 1928, dernier signalement, il charge de l’écorce pour Barcelone.

Llaut Aurora

Ce llaut de 70 tonnes a été construit à Soller par Miquel March i Canellas en 1871. Le patron de voilier, Jayme Rullan, devient propriétaire du bateau par deux actes notariés successifs : le 29 octobre 1887, il rachète 28/32e de parts de sa valeur à dix copropriétaires du llaut pour 2375 ptas. Le 15 février 1890 il achète les 4/32e de parts restantes pour 1000 pesetas aux deux filles et à l’épouse héritière de Antonio March y Canellas. Le llaut naviguera de 1887 à 1906 pour le compte de Jayme Rullan. Patron puis armateur et négociant, il est actionnaire de sociétés successives avec les sollerics Rullan, Alcover, Vicens, Aguilo,… dont le siège est à Castres. Il effectuera le trafic classique d’agrumes en saison, et fret divers entre la côte catalane, valencianne, les Baléares et les ports français de Port Vendres à Nice.

Après la mort de Jayme Rullan, en 1907, son associé José Coll devient propriétaire du llaut Aurora, par rachat de la part de la veuve.
Il fera naufrage par tempête devant le port de Cette en 1917.

Llaut Nostra Senora del Carmen

Jolie peinture très colorée en petit format.
Il a été construit à Soller en 1866 par le mestre d’aïxa Antonio Roca.
Jusqu’à présent, nous n’avons pu reconstituer sa carrière.

Xabec America

Construit à Soller en 1866 par les frères March et Canellas. A ce jour nous n’avons pas d’information précise sur sa carrière. Mais, dans les archives d’une famille de Soller, un livre de comptes signale que les xabecs America, Providencia, Humilde et Belisario font partie de la flotte de voiliers affrétés alternativement ou simultanément par les compagnies temporaires constituées pour les campagnes d’oranges dans les années 1880.

Berganti-goleta Silfide-Isabelita

Tableau grand format daté 1890.
Ce navire a été construit en 1868 à Palma aux chantiers de Bartomeu Grisso et Miguel Puig pour Miguel Capdebou pour un montant de 4.458 livres majorquines.
Il a appartenu ensuite à plusieurs armateurs de Soller. En 1887, Antoni Vicens Gallart le rachète à Lluis Fuster pour 14.000 Ptas. Avec son gréement de berganti-goleta, (ou polacra-goleta) a phares carrés sur le grand mât, ce voilier est bien adapté aux grandes traversées transatlantiques avec vents portants.

Il y a peu d’informations sur les débuts de sa carrière. Mais l’Hemeroteca de la Vanguardia signale dans la rubrique des mouvements du port de Barcelone que la polacra-goleta Silfide Isabelita est arrivée le 26 février 1884 venant de Ponce / Puerto Rico avec un chargement de 944 sacs de café. Le voilier aurait donc été exploité sur le commerce des Amériques, probablement jusqu’aux désastres militaires et navals de l’Espagne en 1898, entrainant la perte des colonies, Philippines, Cuba et Porto Rico et la quasi interruption de ce trafic transatlantique pour les navires espagnols. Cette flotte marchande se replie sur l’Europe et pratique essentiellement le cabotage en Méditerranée. Vers 1903 il change de nom et sans doute de propriétaire, devient “Providencia”, adopte le gréement aurique de pailebot, plus efficace aux allures proches du vent et permettant de réduire l’équipage.

Dans les années 1920, équipé d’un moteur, il fait partie de la flotte composite de la société Ripoll, fréquentant les ports habituels des côtes catalanes, françaises, ainsi que Minorque et Majorque avec quelques escales à Soller.

Peintures de Louis Roux reproduites dans des documents bibliographiques

Llaut Union

Un petit livre publié par les Editions Cort en 1974, auteur J. Nicolau Bauza,« El llaut Union, pequena historia de un velero » raconte l’histoire de ce voilier et de son patron Buenaventura Vicens. Il comporte la reproduction en noir et blanc d’un tableau de ce bateau peint par Louis Roux dont l’origine n’est pas indiquée. Mais dans le camarin de l’église du couvent de Soller un ex-voto représente le llaut Union dans un coup de vent dans le Golfe de Saint Jorge en Janvier 1891.

Le premier llaut Union est construit à Palma en 1859 par les frères Mateu pour le patron / armateur Juan Rullan Piza. En 1869 le patron est Antonio Vicens Gallard ; il embarque son fils Bonaventura Vicens Mayol.

Le llaut participe activement à l’exportation d’oranges vers Marseille ou Cette.
Dans un cahier de comptes qui couvre la période de 1859 à 1876, sont transcris les contrats d’affrétement et les comptes de fin de voyage. Ce précieux document permet de connaiître les détails financiers et maritimes de chaque voyage, la composition de l’équipage et le mode de partage des gains. Des sociétés temporaires sont créées pour la durée de la saison des oranges. Des partenaires divers, marins, producteurs, négociants apportent leur part de capital dans le groupement qui peut exploiter jusqu’à six voiliers.

Cela permet de mieux coordonner l’exploitation commune, les achats, les livraisons et les rotations de voyage. En fin de campagne les bénéfices sont répartis au prorata des apports de capitaux individuels qui sont alors restitués aux sociétaires.

En 1874, à 24 ans, Bonaventura obtient son brevet de patron et se marie la même année. Il continue à naviguer sur l’Union. Mais en 1879 la coque du voilier est bien fatiguée. Bonaventura fait construire à Palma un llaut plus porteur, un nouvel Union, dont il partage la propriété avec deux associés.

Les campagnes d’oranges se font toujours en sociétés temporaires. Les llauts de Soller America, Providentia, Constante, Belisario, Humilde, Bienvenida, rejoignent ou quittent les groupements successifs.

En 1890, Bonaventura est patron du berganti - goleta “Joven Temarario” mais revient sur son llaut en 1892.

Au cours de cet intérim, le patron de l’Union est Cristobal Vicens ; le voilier subit un fort coup de vent devant la côte catalane. L’équipage invoque le Santo Cristo, survit à l’épreuve et offre cet ex-voto en action de grâces. Il est exposé dans le camarin du Santo Cristo de l’église du couvent de Soller.

Mais le vaillant voilier ne résiste pas à l’épreuve suivante ; en 1895, dans un coup de vent marin du sud il s’échoue et se brise sur les bancs de sable du delta du Rhône ; l’équipage est sauf.

Bonaventura quitte la navigation et s’installe à Carcaxeint, au sud de Valence, comme expéditeur d’oranges. Mais à 49 ans, malade, il regagne Soller et décède le 16 mars 1899 dans sa maison, au 40 carrer Isabel II.

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Aquarelle fac similé ex-voto R. Hernandez

Pailebot Roberto

Le tableau de Louis Roux de ce célèbre voilier est reproduit dans de nombreux ouvrages. Il fait partie de la série des derniers pailebots en activité, avec le Nuevo Corazon, Cala Mondrago,Cala Virgili et Miguel Caldentey. Ce dernier, en cours de restauration, est le seul qui ait survécu à la destruction.

En 1873, les “mestres d’aixa” Juan Mateu Magraner et Francisco Mateu Mas construisent dans leur chantier du Mollet à Palma un pailebot, le “San Miguel” pour un armateur de Soller. Deux autres pailebots similaires sont construits par les mêmes “mestres d’aixa” pour des commerçants / armateurs de Soller : le premier est le “Nuevo Corazon” pour Antoni Arbona Pons. Le suivant est le “Roberto”, sister ship du précédent, construit en 1886, armateur Joan OliverBusquet, commerçant de Soller. Le premier patron est Joan Oliver.

Les mensurations du voilier sont : 25,50 m de long, bau 7,28, tirant d’eau 2,77 et coûte 16.000 pesetas.Il est immatriculé à Palma, puis à Soller en 1923 , F’ 22’ 2’ A Soller.

Dans les années 1920, son propriétaire, Puigserver, réduit sa voilure et l’équipe d’un moteur. Il passe ensuite à la Naviera Mallorquina puis à un armateur de Valence, la maison Ortiz. Il pratique le cabotage habituel des pailebots sur le bassin occidental de la Méditerranée et en saison, le transport d’oranges de la plaine de Valence. Gros porteur il va aussi charger céréales, maïs, fèves, pois chiches en Afrique du Nord.

En novembre 1964, quittant Valence, chargé de sable, il est abordé et coulé, devant Barcelone par le croiseur hollandais De Ruyter, perdant un de ses sept membres d’équipage.

Autres tableaux de voiliers de Soller

D’autres voiliers sont cités dans les archives diverses de Soller : xabec Providentia, Humilde, Belisario, pailebot Roberto, polacra goleta Joven Temerario.
Mais nous n’avons pas trouvé à ce jour leurs tableaux à Soller. ni aucune reproductions dans des documents.

Pour savoir si d’autres œuvres de Louis Roux étaient présentes dans des musées, des collections privées, nous avons fait appel, mais sans succès, à divers correspondants, musées de Marine ou des Beaux Arts, appels au courrier des lecteurs de revues spécialisées.

Finalement le seul moyen de découvrir d’autres œuvres de Louis Roux a été de consulter le site web artnet.com qui recense par auteur toutes les peintures qui ont fait l’objet d’une transaction par enchères dans le monde.

Xabec Providencia

Ce xabec a été construit à Soller en 1865 par Raphaël Planas. A ce jour nous n’avons pas trouvé d’informations complémentaires sur ce superbe xabec. Dans les archives d’une famille de Soller, un livre de comptes signale que les xabecs Providencia et America font partie de la flotte de voiliers affrétés pour les campagnes d’oranges dans les années 1880.

Xabec Libertad

Ce xabec de 97 tonnes a été construit en 1874 par les trois frères March et Canellas pour Pedro Antonio Pons, patron Antonio Arbona.
L’Hemeroteca de la Vanguardia relate le naufrage du voilier le 1er avril 1889 sur la barre de l’Ebre, allant de Marseille à Cullera.

Xabec Antonieta

C’est sans doute le dernier xabec qui ai navigué. Le 29 juin 1932, il quitte Barcelone pour Carthagéne, chargé de ciment. Ce type de voilier était réputé pour sa vélocité : le 29 septembre 1928 l’Antonieta effectue le trajet Soller Barcelone en 12 heures, soit à une moyenne supérieure à 8 noeuds. En mars 1908, il chargeait des oranges à Gandia, destinées à un port français.

Nous ne savons pas où et quand il fut construit, certainement bien avant la fin du XIXéme siècle, peut-être à Soller ?

Conclusion
Les cadres des grands voiliers de Soller présentent un grand intérêt historique et iconographique par la précision du dessin, la qualité picturale et des références chronologiques données par la datation du tableau.
Notons que les premières photographies de navires de Sóller ont apparues après 1900.La première dont nous disposons est celle du vapeur ‘ Leon de Oro ‘ à quai. Plus tard les vapeurs ‘Villa de Soller‘ et ‘Maria Mercedes ‘ seront très largement photographiés et objet de nombreuses cartes postales.
A contrario, les photographies des voiliers sont plus rares et très médiocres, représentant pour la plupart, le navire à quai.
Les tableaux de Louis Roux, très appréciée par les connaisseurs du monde maritime sont dispersés par le monde ou plus fréquemment exposés, depuis leur acquisition, dans les maisons particulières des héritiers des capitaines.
Il est probable qu’un certain nombre d’oeuvres se sont perdues ou ont été détruites par ignorance de leur valeur picturale et du glorieux passé maritime de notre ville de Soller.
Peut être en trouverons nous d’autres, oubliées et ainsi compléter la découverte de l’activité du port de Soller dans cette période faste.

A noter que Louis Roux a également réalisé, au tournant des XIX / XXe siècle, de magnifiques tableaux des yachts de plaisance de la grande bourgeoisie marseillaise. Des héritiers des ces familles possèdent encore ces tableaux qui auraient fait l’objet d’une étude d’un membre de la ‘ Société Nautique de Marseille’.
Notre peintre a ainsi exercé son talent dans trois facettes de la peinture de marine, les voiliers traditionnels, la plaisance et les ex-voto.

Remerciements aux familles propriétaires des tableaux :
José Francisco Bauza Pastor
Pedro et Jaime Darder Rullan
Antoni Rullan Palou
Bernard Gambini Busquet

Bibliographie :

  • Dictionnaire Bénézit, volume 12, page 146
  • Revue Neptunia N° 181 Amis du Musée de la Marine de Paris
  • « El laud Union, pequenia Historia de un velero » J.Nicolau Bauza Edicions Cort Temas mallorquines 1974
  • « La Marina en las Baleares » Juan Pou Muntaner Caja de Ahorro y monte de Piedad de les Baleares 1977
    http://www.artnet.com/
    http://hemeroteca.lavanguardia.com/search.html

Annexe : liste non exhaustive de tableaux divers de Louis ROUX

  • A French man o’war in company with a U,S brig off Cape Horn 1820.
  • The English barque “Pondichery” 1846.
  • La navire mixte “Lafarge” 1874.
  • “Barbary” Capitain Baskfill, Navire mixte, pavillon anglais 1875.
  • The American brigantine Tubai Cain , 1877.
  • Le tros mâts “Svisda Mimubelli”, 1877.
  • Voiliers en mer (pair), 1878.
  • Bark "Mathilde Armateur Mr de Pavison Capn. N. Sicherick" vor
    Marseille, 1880
  • St. Marguerite off Le Chateau d’Ife, 1880.
  • Therese of New York, Capt. D.F. Worth, 1881.
  • Régates de Marseille du 5 juin, 1881.
  • Natal, 1882.
  • G e o r g N i c o l a u s , K a p t e n P e r s s o n , i n k o m m a n d e t i l l
    Marseille, 1883-1883
  • The Spanish trading xebec "Antonieta" off Marseilles, 1885
  • The Spanish xebec "Libertad" in the Mediterranean, 1886–1887
  • Hamburger B a r k : " J u s t i n e H e l e n e . " Hamburg. C a p t .
    Richtstieg, 1888–1888
  • Providencia Capt Damian Vicens, 1889
    Quadres de Louis Roux que no tenen data :
  • Portrait of a French Brigantine
  • The wreck of the Hampton
  • Trois mâts grec devant le port de Marseille
  • An armed xebec sailing off a headland
  • The Spanish brigantine Nicolas amidst Mediterranean craft off the coast
  • Portrait of a two-masted Spanish Chebec (+ Chebec in a calm ; pair)
  • The Spanish trading schooner "Roberto" heading into Marseilles
  • La goélette
  • Yacht mixte croisant au large de Marseille
  • Brick vu sous deux angles
  • Le brick Golette ’Anaïs’, 1861

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