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12 septembre, par Pierrick Chuto
Voici l’histoire d’une jeune Bretonne qui n’a pas eu la vie qu’elle aurait rêvée. Le vendredi 23 juin 1961, tante Louise s’en est allée. Celle que j’appelais tante n’était pour moi qu’une petite-cousine, mais quelle importance pour le jeune garçon que j’étais. Lorsque j’allais la voir dans le bel appartement du 1, rue des Boucheries à Quimper, elle était le plus souvent couchée et, malgré la souffrance, elle trouvait la force de sourire, d’écouter mes petites histoires et de me gâter. De me pourrir serait plus exact ! C’est bien plus tard, lors de recherches généalogiques et historiques, que j’ai pu reconstituer des bribes d’une vie pas toujours très heureuse. Chère tante, toi si discrète, j’espère que tu ne m’en voudras pas de les raconter.