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Le petit train à vapeur du Mont Saint-Michel

Le mercredi 1er janvier 2003, par Thierry Sabot

En 1863, la fermeture de la maison centrale du Mont-Saint-Michel annonce le début de la métamorphose du monument. Des architectes vont alors transformer l’édifice pour lui donner sa physionomie actuelle, fruit d’interprétations personnelles, d’ajouts et de destructions successives. Ainsi, l’architecte Corroyer entame la restauration du Mont-Saint-Michel : il consolide la partie ouest, qui menace de s’écrouler, et il restaure le réfectoire, le cloître et les remparts.

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La digue vers 1905

A la fin de la décennie 1860, avec le retour des moines et l’arrivée des premiers pélerins, le mont retrouve sa dimension spirituelle.

En 1885, une digue insubmersible est aménagée pour relier le Mont au rivage. Puis, avec l’apparition des moyens de transports modernes, la digue est élargie pour permettre l’installation de la voie de chemin de fer et le passage du petit train à vapeur qui amène les voyageurs au pied du célèbre monument. Ce petit train part de Pontorson et, par les grèves où paissent les fameux prés-salés, il suit le cours du Couesnon... C’est le début du tourisme de masse : de 10 000 visiteurs annuels en 1860, on passe à 500 000 au début des années 1960.

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La digue dans les années 1990

Aujourd’hui, c’est la route qui épouse la digue et relie le Mont au rivage. Classé patrimoine mondial de l’Unesco en 1979, le monument est victime d’un ensablement qui semble inexorable. Mais, face à cette menace, un grand chantier prévoit la construction d’un barrage sur le Couesnon et la destruction d’une grande partie de l’actuelle digue-route afin de redonner au Mont son caractère maritime et insulaire... du moins à marée haute.

Source : Les Cahiers de Science & vie, Le Mont-Saint-Michel, la pyramide de l’Occident, numéro 98, avril 2007.

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