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Recherche sur les origines de l’Écossais James Wallace / Jacques de Valois (1582-1654) et de son neveu Jean du Vair ( ? - 1661)

Le vendredi 6 janvier 2023, par Dominique Chancel

A Grenoble, les locaux de l’Université Inter-Âges occupent l’ancien hôtel particulier dit de Belmont, qui présente les caractéristiques d’un bâtiment du XVIIIe siècle depuis les transformations opérées pour cette famille à la veille de la Révolution.

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L’état actuel du bâtiment

En réalité, les 2/3 du bâtiment, dont une belle galerie à l’italienne, sont nettement plus anciens. L’hôtel a été construit pour un noble d’origine écossaise, connu en France sous le nom de Jacques de Valois, francisation de son nom de naissance à Stirling en Ecosse vers 1582. Grâce aux documents conservés aux archives départementales et municipales, on sait que James Wallace / Jacques de Valois était de confession réformée ; il était mathématicien, astronome - en relation avec de grands savants de l’époque - et aussi astrologue. Il est venu en France comme précepteur des petits-fils et héritiers du puissant duc de Lesdiguières, a été ensuite l’intendant de l’un de ses élèves, le comte de Sault de Créqui, puis Conseiller du roi et Trésorier général de France en Dauphiné.

Son testament, signé quelques mois avant sa mort survenue en décembre 1654, révèle qu’il avait une sœur encore vivante, Agnès, et une autre Joanne, décédée, ainsi que des neveux en Ecosse, qui ont hérité de ses biens écossais « héréditaires », mais on ignore le nom de ses beaux-frères. Ce testament aurait été enregistré à Edinburgh le 11 juillet 1657.

Son héritier universel en France est connu sous le nom de Jean du Vair. Comme son oncle, il était étranger et de confession réformée. Comme lui, il a été Conseiller du roi et Trésorier général de France en Dauphiné. Son patronyme est probablement la francisation d’un patronyme écossais (Weir ou autre ?). En juillet 1661, « il est décédé n’ayant n’avait laissé ni parent ni allié, [étant] étranger au royaume », en instituant comme héritier universel, noble Jacques de Perrachon, avocat au parlement de Grenoble, dont la belle-fille, Clermonde de Darrasin a cédé l’hôtel aux Yse de Saléon, qui eux-mêmes ont revendu aux Belmont.

Le sceau de Jean Vair semble très proche de celui de son oncle Jacques de Valois : bien que mal lisibles sur les actes, ils présentent un blason écartelé, avec probablement des lions rampants et un autre motif.

Qui pourra aider à remonter sa généalogie écossaise et/ou mettre en contact avec des généalogistes écossais bénévoles susceptibles d’y contribuer ?

Merci à tous pour votre aide...

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5 Messages

  • https://digital.nls.uk/dcn23/9498/94985325.23.pdf

    dans cet ouvrage de Francisque Michel édité à Londres en 1862 intitulé "Les écossais en France" (voir lien ci-dessus) on trouve mention de James Wallace note 1 page 223/254.

    J’ai peur que cela ne vous apporte rien mais peut-être les références des autres ouvrages mentionnées sont elles intéressantes.

    Répondre à ce message

  • Voir sur le site https://www.myfamilytree.scot/webtrees/tree/tree3/individual/I314415/James-WALLACE
    Il apparaît James Wallace né vers 1580 de John Wallace 1550 Holmstone, Ayrshire, Scotland et Margaret Campbell 1550-1597
    Il faut vérifier si c’est le bon James . Si oui vous aurez ses ascendants.
    Bon courage

    Répondre à ce message

  • Depuis la rédaction de cet article, de nouveaux éléments sont apparus grâce à l’aide des archives de l’Isère et d’Édimbourg et de la Franco-Scottish Society. Il en ressort que "notre" James Wallace était le fils de Malcolm Wallace, un bourgeois aisé, qui fut bailli de Stirling, mais qui est mort quand James était encore adolescent. Ce dernier a eu du mal à se faire payer, en tant que fils aîné et héritier, les rentes dues par les débiteurs de Malcolm.
    James a eu une jeunesse compliquée, marquée par des larcins et des bagarres notamment avec les autorités. Est-ce la raison de son départ pour la France en 1609 ou peu après ?
    On sait maintenant que sa sœur Agnès a épousé Thomas Weir. 8 enfants du couple sont connus, mais aucun se prénommant John. On n’a donc pas de certitude absolue sur le fait que Jean du Vair, neveu et héritier de James Wallace/Jacques de Valois, soit leur fils, mais cela reste très probable.
    Cela dit, la biographie de ce Jean du Vair reste à établir car actuellement, on ne sait quasiment rien d’autre sur lui que sa charge de Trésorier général de France en Dauphiné, sa confession Réformée et sa mort à Grenoble en 1661.
    L’autre grande énigme concerne James/Jacques lui-même : comment ce fils de bourgeois, un peu mauvais garçon, a-t-il fait pour ce faire reconnaître par le roi de France (en fait la régente Marie de Médicis) comme étant noble de naissance, le roi se fondant sur des lettres patentes du roi d’Angleterre et d’Écosse datées du 11 mai 1611 ? Mystère, mystère...
    Consulté récemment, Lord William Wallace of Saltaire, membre actuel de la chambre des lords britannique, vient d’indiquer que « Le nom Wallace est assez répandu dans le sud-ouest de l’Écosse. Mais je ne connais pas de Wallace qui aient été « nobles », plutôt des gentlemen ou des citoyens ordinaires. Je soupçonne donc que c’était une exagération du statut précédent. »
    Et les Archives d’Écosse n’ont pas trouvé d’armoiries correspondant à celles du cachet de Jacques de Valois, (cachet réutilisé après lui par son neveu Jean du Vair).
    Il serait donc très intéressant, si elles sont conservées à Londres, de connaître la teneur exactes des lettres patentes de mai 1611. Et de savoir pourquoi et comment James/Jacques les a obtenues.
    Était-il déjà bien au cour auprès du très puissant François de Bonne des Diguières, dont on sait qu’il servira la famille pendant longtemps ?
    Par ailleurs, le "Book of Wallace" mentionne "un" James Wallace que le roi d’Angleterre a chargé d’une mission auprès de sujets britanniques résidant en Moscovie en 1632. Dans le même paragraphe l’auteur, Ch. Rogers, enchaine immédiatement en parlant sans doute possible de "notre" James. Mais parle-t-il d’un seul ou de deux "James Wallace" distincts ? S’il s’agit bien d’un seul, cela élargirait sa biographie ...
    L’enquête continue donc dans plusieurs directions, notamment avec l’aide de la Franco-Scottish Society, qui souhaite même qu’on vienne présenter en Écosse à ses membres le fruit des recherches en cours...

    Répondre à ce message

    • Qu’un fils de bourgeois écossais ai pu être reconnu noble en France, ce n’est pas si extraordinaire que cela quand on sait que les d’Hozier, juges d’armes, n’était pas si regardant sur les preuves de noblesse dès lors que l’impétrant était "parrainé" par un puissant du royaume.
      En plus, John Wallace avait francisé son nom en Jean de Valois ce qui faisait référence à une branche de la famille royale et ce n’est sans doute pas par hasard...

      Pour ce qui concerne la fréquence du nom Wallace, il est effectivement répandu en Ecosse mais aussi dans tout le Royaume-Uni et aussi bien sûr aux Etats-Unis.

      A ce propos, il me revient une anecdote concernant George Wallace, un homme politique américain qui fut un temps candidat à la Maison-Blanche.
      Grand admirateur de Charles de Gaulle, il avait prétendu être un très lointain cousin du général en affirmant que celui-ci était d’origine écossaise comme lui et que de Gaulle n’était qu’une francisation de Wallace (Wallace -> Waules -> Gaules -> Gaulles -> de Gaulle) évidemment sans en rapporter la moindre preuve.

      Pour en revenir au sujet, l’hypothèse que le John Wallace, chargé de mission en Moscovie, et le John Wallace/Jean de Valois grenoblois soit une seule est même personne, est tout à fait séduisante. Reste à retrouver le même type d’ordre de mission pour la France, peut-être dans les archives royales brittaniques à Edimbourg ou à Londres.

      Répondre à ce message

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