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Accueil » Articles » Entraide généalogique ou historique » Comment interprêter les frères et sœurs utérins ?

Comment interprêter les frères et sœurs utérins ?

Le jeudi 18 juin 2015, par Monique Mahinc Javon

Je profite de votre rubrique d’entraide généalogique dans votre magazine-web pour vous soumettre un acte que je ne suis pas sure d’interpréter correctement.

Il s’agit de l’acte de baptême d’un de mes ancêtres, enregistré à Mariac, Ardèche, en date du 18 juin 1766 (page 281).

L’an mille sept cens soixante six et le dix huitième du mois de juin est né Jean Pierre Javon fils légitime de Jean Antoine et Marie Riffard mariés à Chadonac et a été baptisé le dix neuvième dudit mois. Son parrain a été Jean Louis Javon son frère utterain et sa marainne Marianne Goy sa sœur uttérine.

Il se nomme Jean-Pierre JAVON, est le fils de Jean-Antoine et de Marie RIFFARD.

Selon la définition des dictionnaires juridiques :
Utérin, ine : parent du côté de la mère, mais non du côté du père. Se dit surtout des frères et sœurs qui ont la même mère mais non le même père, par opposition aux frères et sœurs germains et consanguins.

Je ne comprends pas comment le nouveau-né peut avoir comme parrain un frère utérin qui porte son propre nom de famille (JAVON). Je pensais que les frères et sœurs utérins étaient uniquement issus d’un mariage antérieur de la mère.

Partant de ce principe, je comprends mieux pourquoi sa marraine, également sœur utérine, s’appelle différemment (Marianne GOY). Sa mère a dû l’avoir d’un premier mariage justement.

Merci de m’aider pour que je sache si je dois les considérer comme étant demi-sœur et demi-frère, un du côté du père l’autre du côté de la mère ?

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10 Messages

  • Bonjour ,

    Si ce n’est pas une erreur ,il faudrait envisager que Marie Riffard ait épousé successivement deux hommes portant le nom de Javon ,qui pourraient être frères ou cousins. Ces choses-là arrivaient. Il vous faut pour trouver la vérité rechercher l’acte de mariage de Jean Antoine Javon et Marie Riffart à Chadonac et tout acte concernant Marie Riffart .Une autre possibilité serait que l’enfant né sous un autre nom ait été ensuite adopté.
    Bon courage,
    Martine Hautot

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 18 juin 2015 17:31, par André Vessot

    Bonjour Monique,

    Je rejoins l’idée de Martine Hautot, en effet il n’est pas rare qu’une femme veuve, épouse le frère du mari décédé, ce qui pourrait expliquer Jean-Louis Javon, frère utérin.

    Par contre vous n’avez pas dû pouvoir trouver le mariage de Marie Riffard à St Andéol de Fourchades en juillet 1761, du fait des lacunes dans le registre.

    Bon courage

    André Vessot

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 19 juin 2015 06:54, par V. Destribats

    Bonjour,
    D’après le dictionnaire Larousse : "Se dit des membres de la branche maternelle d’une famille, en comprenant à chaque génération les seuls enfants des filles de cette famille. (Les frères et sœurs utérins s’opposent aux frères et sœurs consanguins, qui sont du même père mais d’une mère différente, et aux frères et sœurs germains, qui ont le même père et la même mère.)
    Cordialement,

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 19 juin 2015 15:30, par Michel Vanwelkenhuyzen

    A mon avis, il s’agit simplement de "demi-frère" et "demi-soeur" : Jean Antoine JAVON a épousé une première personne dont il a eu un fils Jean Louis ; de son deuxième mariage (avec Marie Riffard), il a eu un fils Jean Pierre. D’autre part, Marie Riffard a épousé en première noces un Monsieur Goy, dont elle a eu une fille, Marianne. En secondes noces, elle a épousé Jean Antoine Javon
    Ainsi Jean Pierre JAVON a eu pour parrain son demi-frère (côté paternel) et pour marraine sa demi-soeur (côté maternel).
    Tout ceci étant bien sûr à vérifier par les actes !

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 19 juin 2015 17:47, par paule vitti

    le garçon dit "frère utérin" a peut être été reconnu (ou adopté) par le second mari (si premier mari il y a eu...)
    et avoir déjà fait sa communion ...
    il a donc le même patronyme que son frère cadet, et la soeur ainée un patronyme différend...
    bien à vous

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 19 juin 2015 23:47, par Jean VIGOUROUX

    Bonjour,
    On peutimaginer que ce Jean-Louis Javon(le parrain) est un enfant naturel né hors mariage, de Marie Riffard et d’un père inconnu. Cet enfant aurait été "reconnu" par Jean-Antoine lors de son mariage avec la mère. Il conviendrait pour s’en assurer de retrouver l’acte de mariage des parents qui signalerait peut-être cette reconnaissance.
    Jean Vigouroux

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 21 juin 2015 14:55, par martine hautot

    Bonjour ;
    Peut-être que monsieur le Curé ne savait pas trop le sens du mot utérin .
    Après un petit jeu de pistes ,je peux vous dire ce qu’il en est de Jean-Louis Javon
    J’ai eu l’idée de rechercher son décès dans les tables décennales de Mariac et j’ai tout de suite trouvé que son décès avait été déclaré le 25 Mai 1819 (décès du 20 Février 1819 ) à l’âge de 70 ans ,fils de Jean-Antoine Javon et de marie Riffart (?)
    En un second temps
    ,j’ai regardé les registres paroissiaux ,autour de 1848 -1852,l’âge déclaré au moment du décès étant souvent approximatif.
    J’ai trouvé plusieurs enfants du premier mariage de Jean-Antoine javon avec Marie Saussac ,dont la naissance de Jean-Louis Javon ,le 17 septembre 1752 .( Page 158 du registre de Mariac (paroisse catholique 1746 -1775 )il est donc le frère consanguin de Jean-Louis et a à son baptême ,14 ans .
    Reste à trouver la demoiselle Goy
    Bien cordialement ,
    Martine Hautot

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 22 juin 2015 17:20, par martinet Jean-Claude

    Je pense que la mère a épousé successivement deux frères qui ont pour patronyme Javon

    Répondre à ce message

  • Comment interprêter les frères et sœurs utérins ? 23 juin 2015 08:17, par André Vessot

    Bonjour Monique,

    Je pensais au départ comme Jean-Claude Martinet que la mère avait épousé deux frères. Mais les recherches effectuées par Martine Hautot démontrent bien qu’il ne s’agit pas de frères utérins, mais consanguins. Peut-être Marianne Goy est-elle bien une sœur utérine (?). Cela reste à démontrer.

    Comme quoi il faut toujours avoir l’esprit critique lorsqu’on lit un acte, une vérification avec une autre source est souvent nécessaire.

    Bien cordialement.

    André VESSOT

    Répondre à ce message

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