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François Michel Aubert, photographe de l’Empereur du Mexique

Le vendredi 15 septembre 2023, par Dominique Grubis-Brun, Michel Guironnet

Né à Condrieu, petite ville au bord du Rhône, en 1829, il y meurt à 77 ans en 1906...Entre ces deux dates, cet élève des Beaux Arts parcourt le monde, apprend la photographie. Devenu le photographe "officiel" de l’Empereur Maximilien du Mexique, il prend des photos de son exécution en 1867, clichés qui vont inspirer le peintre Edouard Manet pour son célèbre tableau.
C’est cette vie riche et aventureuse que nous allons vous conter !

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Acte de naissance François Aubert

François Michel Aubert nait à Condrieu (Rhône) le 29 septembre 1829, fils de Nicolas Aubert et Claudine Charrin, domiciliés "rue des Terreaux le Grand Port" au bord du fleuve.
Son père, né à Condrieu le 18 février 1793, est "patron sur le fleuve du Rhône". Veuf depuis 27 avril 1821 de Pernette Morel, il s’est remarié le 4 février 1824 avec Claudine Charrin native de Condrieu le 16 septembre 1797.

François est leur deuxième enfant. Joseph, l’aîné, est né le le 27 octobre 1824. Puis naissent Auguste le 9 août 1832 et Joséphine le 18 novembre 1834 ; tous nés à Condrieu. Ils auront des vies très différentes.

La famille Aubert s’installe à Lyon

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1851 : la famille Aubert à Lyon

En 1851, la famille Aubert est recensée au numéro 3 de la rue Romarin à Lyon. En plus des parents, il n’y a que trois enfants. Il manque Auguste, probablement parti au service militaire.
Nicolas Aubert a abandonné son métier de "patron sur le Rhône" au profit de celui de "marchand de tulles". Cette activité à Lyon date d’au moins un an.
Nicolas exerce encore cette activité en 1850 lors de la naissance de ses petits enfants en 1850 et lors du mariage d’Auguste en 1854. Toutefois, de nouveau "patron sur le Rhône", il meurt à Condrieu le 27 novembre 1858.

  • Le 18 juillet 1849 Joseph Antoine Nicolas Aubert, le frère ainé de François, se marie à Soucieu en Jarrest avec Antoinette Ratton [1], il est dit "commis négociant rue Romarin à Lyon", où il habite avec ses parents.
    Joseph continue le commerce de tulles : en 1861 et 1866, il est recensé avec sa famille au 7 rue du Griffon, au dessus des Terreaux à Lyon puis 6, Cours Lafayette [2].
  • Auguste, "libéré de la classe 1852", se marie le 3 janvier 1854 à Lyon 3e avec Marie Pierrette Derimas [3]. Il est alors "commis négociant demeurant avec ses père et mère rue Romarin N°18" [4]. Auguste doit travailler avec son frère Joseph.
  • Joséphine est devenue "Soeur Marie", religieuse de la Congrégation des Filles de la Charité. Pour une mission de son ordre religieux, elle s’établit à Bournabat, dans la banlieue de Smyrne, en Turquie ! C’est là qu’elle décède le 29 septembre 1895. L’acte de décès n’est retranscrit dans les registres de Condrieu que le 10 mars 1897.

Artiste peintre

François a eu 14 ans le 29 septembre 1843. On trouve son inscription à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon [5] :
https://recherches.archives-lyon.fr/ark:/18811/lx9n2d7j3c8f/102e5b72-a7fe-463f-9c53-f18cfb8d8205
Il est "cautionné par Mr Maire, maitre de pension, rue Masson N°13" et "admis à la 1re section de Principes le 27 novembre 1843, sous le N°21"

Pour en savoir plus : dans l’index nominatif des élèves, est présentée l’histoire de l’Ecole Nationale des Beaux Arts en quelques lignes... et des explications sur l’enseignement et la scolarité à l’Ecole.
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Médaille d’argent pour François Aubert
"Le Censeur" du 27 août 1846
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Laurier d’Or pour François Aubert
"La Liberté" du 27 août 1848

François commence sa carrière de peintre en étant reçu dans les salons parisiens.

Photographe officiel à la cour de l’Empereur du Mexique

Selon Luc Vints [6], en 1860, François Aubert rachète l’ atelier de Jules Amiel à Mexico , au 2a Calle de San Francisco, avec lequel il a appris la photographie. Peu d’années plus tard, il devient le "photographe officiel" de la cour de Maximilien Ier.

Voir la biographie de l’Empereur du Mexique Maximilien Ier sur Wikipédia
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François Aubert photographe au Mexique
Extrait de la contribution de Luc Vints : Photographie et expansion : l’aventure mexicaine devant l’objectif publiée pages 95 à 103 dans l’ouvrage collectif "Les Belges et le Mexique" en 1993 aux Presses Universitaires de Louvain. A noter l’erreur sur le lieu de naissance !
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"Phare de la Loire" du 30 août 1861

En août 1861, François Aubert est passager du steamer « ville de Lisbonne » en provenance de l’Espagne et du Portugal. Le 17 avril 1864, il est passager sur le paquebot-poste Vera Cruz pour le Mexique.

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"Phare de la Loire" du 17 avril 1864
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Passager sur le Vera Cruz
Le 6 février 1865, le conseil municipal de Condrieu approuve par sa délibération le "traité Aubert" passé le 15 janvier précédent par le notaire d’Agrain "agissant pour et au nom de M. François Michel Aubert, photographe à Paris, rue Drouot N°15"
Ce traité concerne l’achat par la commune "moyennant le prix de mille cinquante francs", d’une parcelle de 15 mètres carrés pour élargir le "chemin de grande communication N°15 de Condrieu à Rive de Gier, dans le faubourg du Grand Port."

En 1867, François fait un reportage photographique sur l’exécution de l’Empereur.

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L’empereur Maximilien Ier dans son cercueil
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La chemise de l’empereur, portée lors de son exécution.
Extrait de : "Le sang des princes - Le portrait interdit. Manet, Aubert et l’imagerie populaire du martyre de Maximilien, empereur du Mexique" par Christian Joschke

« Les images produites par François Aubert pour documenter l’exécution de Maximilien pendant la guerre du Mexique sont les premiers témoignages photographiques du « martyre » d’un roi [7] Envoyées depuis le Mexique à l’été 1867, reproduites au Mexique et en France notamment par l’atelier d’Eugène Disdéri, interdites par Napoléon III, distribuées clandestinement par la suite, ces photographies sont fréquemment citées parmi les « sources visuelles » du tableau de Manet, L’Exécution de l’empereur Maximilien [8]. Manet a su y puiser, au fil des versions successives de son tableau, d’importants détails factuels »
Pour lire l’intégralité de cette étude, cliquez ici :
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Le sang des princes

De retour à Condrieu

Il rentre en France en 1869...Dans le recensement de Condrieu de 1872 il vit avec sa mère rue des Terreaux. Dans celui de 1876, il y est recensé seul : sa mère, Claudine Charrin, est morte à 80 ans le 5 mai 1876 [9].

Il se marie le 16 avril 1884 à Condrieu (Rhône) avec Marie Augustine MIZERIN. Domiciliée "le Grand Port", elle est née le 21 juillet 1843 à Condrieu, fille de Jean Pierre Mizerin et de Claudine Gay [10]. La veille, ils ont établi un contrat de mariage chez Maitre Vincent Antoine Brossy, notaire à Condrieu.

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Extrait du contrat de mariage
« Article 1er : les futurs époux adoptent le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts… » La future épouse apporte son trousseau (linges, vêtements et bijoux), « divers objets mobiliers » et des « rentes françaises » ; pour un total de 19500 francs.

Dans l’article 5, il est précisé que « Mr Aubert, futur époux, se constitue : 1/ son vestiaire qu’il reprendra en nature 2/divers objets mobiliers, meubles meublants, linge, matériel photographique et outillage mécanique, qu’il reprendra aussi en nature. Le tout évalué pour l’enregistrement seulement à trois cents francs » [11]

Le 24 juin 1884, naissance de leurs jumeaux, Antoine Jean Pierre et Jeanne Marie Antonine. La même année, le petit garçon décède le 13 août et la petite fille le 17 août. Dans le recensement de 1891, il vit rue des Terreaux avec son épouse. En 1900, il rédige son testament :

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Testament de François Aubert
Minutes de maitre Benoit Désiré Boiron
(3E 38269 archives du Rhône)

Il décède à Condrieu le 22 mai 1906

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Acte de décès François Aubert
Le vingt deux mai mil neuf cent six, à six heures du soir par devant nous Verrier Michel Casimir, Maire de Condrieu, Officier de l’Etat Civil ont comparu MM. Aubert Charles, cordonnier, âgé de trente trois ans, et Boit Auguste garde champêtre, agé de 47 ans, tous deux domiciliés à Condrieu, lesquels nous ont déclaré que Aubert François Michel, peintre, domicilié au port de Condrieu, où il est né le vingt neuf septembre 1829, fils des défunts Nicolas et Claudine Charrin, époux de Mizerin Augustine et oncle du premier comparant, est décédé ce jour à deux heures du matin à son domicile ainsi que nous nous en sommes assurés. Lecture faite du présent acte les déclarants l’ont signé avec Nous.
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Demande de la veuve Aubert
On peut consulter de nombreux documents concernant la succession de François Aubert dans les minutes du notaire Benoit Désiré Boiron à Condrieu (de mai à décembre 1906) [12] dans le registre 3E 38269 en ligne sur le site des archives du département du Rhône

Après sa mort, ses clichés sont versés au musée royal de l’Armée et de l’Histoire militaire à Bruxelles. Beaucoup de ses photographies sont au Metropolitan Museum of Art de New York, dont celles qui illustrent cet article.

Sur sa tombe au cimetière, on peut lire sur le marbre qu’un certain Pierre Gabert, ingénieur constructeur, conseiller général du Rhône, a été inhumé dans ce caveau. Ce Pierre Gabert avec son frère Nicolas avaient un atelier de construction mécanique à Lyon et ils ont construit, entre autre, une voiture à vapeur.
Francois Aubert et ces frères Gabert semblent être des cousins germains par leur mère (deux soeurs Charrin). Pierre Gabert est décédé jeune, sa veuve se remarie avec Benoit Alexandre Pinguely qui reprend l’atelier de mécanique et devient constructeur de locomotives... Mais c’est une autre histoire !


[1Née au village le 23 octobre 1831

[2Son épouse meurt le 14 janvier 1876 Cours Lafayette. Il meurt à Orliénas le 25 janvier 1891.

[3Tailleuse née à la Guillotière le 4 décembre 1834, fille d’un teinturier.

[4Ils auront deux filles nées à Lyon : Françoise Claudine, née le 2 juin 1858 à leur domicile du 15 rue des Capucins ; Clotilde Marie Louise, née le 31 janvier 1862 au 22 rue Pizay.

[5registre 2210W/13 Numéro 1717 à la page 38 (Vue 40/205)

[6Voir les références ci-dessous.

[7Liste des photographies de François Aubert en rapport avec l’exécution de Maximilien : Trois croix sur le Cerro de las Campanas (lieu d’exécution de Maximilien), juin 1867. Photographie, 16 x 22,4 cm. Bruxelles, Musée royal des armées ; Le peloton d’exécution de Maximilien d’Autriche exécuté le 19 juin 1867, juin 1867. Photographie, Bruxelles, Musée Royal des Armées ; Le mur sur le Cerro de las Campanas, juin 1867. Photographie au format carte-de-visite. Bruxelles, Musée Royal des Armées ; Chemise de Maximilien d’Autriche exécuté le 19 juin 1867, juin 1867. Photographie, 22,5 x 16 cm. Bruxelles, Musée royal des armées ; Le veston de Maximilien d’Autriche exécuté le 19 juin 1867, juin 1867. Photographie ; Eugène Disdéri d’après François Aubert, La redingote de Maximilien, juin 1867. Photographie au format carte de visite. Paris, BnF ; Eugène Disdéri d’après François Aubert, Le gilet de Maximilien, juin 1867. Photographie au format carte-de-visite. Paris, BnF ; Exécution de Maximilien d’Autriche le 19 juin 1867, 1867. Photographie sur papier albuminé, format carte de visite (cette reconstitution peinte est fondée sur le dessin et les photographies d’Aubert : l’image montre la place entourée de soldats et trois pelotons d’exécution) ; Portraits de l’empereur Maximilien du Mexique, Tomás Mejía et Miguel Miramón et du peloton d’exécution, superposés à une photographie du lieu de l’exécution, à Querétaro, photographie sur papier albuminé, format carte de visite. Washington, Library of Congress (sur fond d’une vue frontale du mur, les deux moitiés du peloton d’exécution sont ajoutées aux portraits des victimes, dont les têtes sont placées sur d’autres corps ; les derniers mots de Maximilien sont écrits en bas à droite) ; Exécution de Maximilien d’Autriche, de Miramon et de Majia, le 19 juin 1867. Dessin au graphite, 15 x 26,8 cm. Bruxelles, Musée royal des armées ; Le corps de Maximilien finalement vendu à ses frères. Querétaro, Juin 1867. Papier albuminé, 22,7 x 16,6 cm. Vienne, Albertina ; Le corps de Maximilien finalement vendu à ses frères. Querétaro, Juin 1867. Papier albuminé, 22,3 x 16,5 cm. Bruxelles, Musée royal des armées ; Sans titre (habits ensanglantés de l’exécution de Maximilien), 1867. Tirage argentique sur papier albuminé, 21,9 x 16,2
cm. The Museum of Modern Art, New York.

[8Trois versions grand format : 1. Boston, Museum of Fine Arts, 2.Londres, National Gallery, 3. Mannheim, Städtische Kunsthalle ; et une version petit format réalisée en même temps que la lithographie : Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek. Je reprends le classement établi en place d’un droit à l’image pour le catalogue de 2006 :John Elderfield "Manet and the Execution of Maximilian", New York, The Museum of Modern Art, 2006, p. 15.

[9Et non comme indiqué par erreur dans l’acte de mariage de François le 5 avril 1875 !

[10Ses deux parents sont décédés à Condrieu en 1880 : sa mère le 28 janvier, son père le 9 décembre.

[113E38212 Archives du Rhône

[12Vues 111à 115 ; 129 à 132 ; 148 à 151

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4 Messages

  • François Michel Aubert, photographe de l’Empereur du Mexique 16 septembre 2023 10:29, par Sonia Landgrebe

    Bonjour,
    J’ai aimé suivre au long de cet article bien documenté l’histoire de ce peintre devenu photographe, et ayant laissé une trace matérielle marquante jusqu’à nos jours.
    Il serait intéressant de savoir plus précisément comment il est passé de la peinture à la photographie, et comment il est entré au service de la cour impériale mexicaine ... Mais je conçois qu’il soit difficile de trouver des sources précises à ce sujet.
    Merci en tout cas pour ce partage !

    Répondre à ce message

  • François Michel Aubert, photographe de l’Empereur du Mexique 16 septembre 2023 10:51, par Charbonnier Alain

    Bravo pour cette chronique très claire et bien documentée.

    Répondre à ce message

  • une vie hors du pour un artiste à cette époque qui démontre qu’il était aussi aventureux et reporter de ce qu’il voyait et côtoyait
    intéressante
    par bien des côtes je pense à sa sœur (sœur) partie en Turquie comme missionnaire voilà deux vies de qualités différentes et exceptionnelles

    Répondre à ce message

  • François Michel Aubert, photographe de l’Empereur du Mexique 29 septembre 2023 09:18, par Marcel SAUSSARD

    En marge des informations sur l’empereur du Mexique je détiens une information assez particulière.
    J’ai réalisé des recherches qui m’ont mené à l’empereur MAXIMILIEN dont le chef des services secrets était alors l’époux d’une femme d’honneur de l’impératrice.
    Un couple qui donna naissance à 3 enfants à Paris avenue de la grande armée dont une fille.
    Le père des enfants meurt empoisonné au cours d’un voyage "d’affaires". Au décès de l’empereur la maman quitte le Mexique et se domicilie définitivement à Paris 17e.
    Sa fille reprend ses études à Paris et abandonne un peu plus tard un enfant sous X sous le prénom de Julien avec le patronyme du lieu d’abandon "DENIS" lieu de naissance. En fait le géniteur qui était un officier de l’Ecole navale de Brest n’était pas reconnu pour intégrer une famille de la grande noblesse de cette famille.
    L’enfant est placé par l’APHP en Bretagne, près de Dol (35) dans le village de La Fresnais. Il rencontre dans sa famille d’accueil une petite fille plus âgée que lui de 5 ans qui fût ma GMP paternelle...et devint la vie durant sa soeur de lait !
    Plus tard la mère de Julien se marie et donne naissance à un garçon qui deviendra ambassadeur de France au Mexique, puis à la fin de la guerre 1939/45 a de hautes fonctions comme
    ambassadeur en Amérique après avoir inscrit son parcours personnel dans celui du Général de Gaulle en Angleterre.
    C’est ici que l’histoire de Julien (que j’ai connu) prend forme.
    Sa maman profondément catholique ne surmonte pas l’abandon de son enfant dénommé Julien, porteur à l’abandon d’un petit coeur en or portant ce prénom, tenu par une chaîne de même valeur autour de son cou.
    Au terme de recherches dignes d’un roman policier elle arrive, grâce à l’entregent de son fils diplomate, à retrouver son enfant qui est employé à Rouen dans la SNCF.
    Divorcée elle vit constamment avec son fils diplomate célibataire soit au Mexique soit aux états unis.Puis regagne avec son fils la France en 1945
    Alors qu’il y a tout un pan de vie où elle retrouve le géniteur de Julien qui vient de perdre son épouse à la naissance d’un 6e enfant. Subrepticement elle retrouve son amour de jeunesse dans la ville d’Asnieres 92. Mais les 6 enfants ne l’entendent pas de cette oreille et elle doit déménager et fait le choix de la ville de Rennes ou son compagnon d’origine (DRH dans une S de compteurs) lui a trouvé un hôtel particulier ou ils peuvent se retrouver
    Et pour s’assurer que Julien est bien son fils elle embauche la femme de julien comme domestique dans son hôtel particulier.
    Les week end Julien, depuis Rouen, vient retrouver son épouse sous les yeux écarquillés de sa génitrice qui ne retrouve pas dans cet homme la noblesse dont elle est impregnée, mais lui réchauffe une grande détresse psychologique. Elle n’aura jamais le courage de lui dire que c’est sa maman alors qu’il sent depuis longtemps son imprégnation.
    Julien et son épouse donnent naissance à un garçon Raymond marque dans son tréfonds de l’esprit militaire du géniteur de son père sans trop le comprendre.
    Au moment de la guerre d’indochine après une formation dans l’aviation militaire à Nanterre il s’engage en indochine au grand désarroi de ses parents.
    Il connaît l’histoire du frère de julien, a eu l’occasion de le rencontrer. Devant l’aggravation de la guerre en indochine il est rappelé d’autorité pour regagner la France.
    Il ne compris jamais ce retour inopiné dont son frère sans lui dire et pour apaiser ses parents était aux manettes !
    Tous ces acteurs sont aujourd’hui dcds
    Marcel SAUSSARD descendant d’enfants abandonnés en 1890 à Paris, familles et ascendances retrouvées né en 1940

    Répondre à ce message

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