Le temps qui fuit et qui estompe tout sur son passage ne sera jamais parvenu à effacer la tache indélébile qu’aura laissée dans cette vieille mémoire réfractaire au lait de chaux un événement minuscule et fracassant.
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Accueil > Chroniques de nos ancêtres > Chroniques du temps passé
Chroniques du temps passéEn partenariat avec Généanet , la rubrique Chroniques du temps passé vous propose de découvrir des aspects variés, parfois insolites ou méconnus, de l’histoire et de la vie quotidienne de nos ancêtres à travers la présentation commentée de documents d’archives et de témoignages anciens, puisés dans toutes les régions et à toutes les époques.
Dernier ajout : le 18 octobre.
Le temps qui fuit et qui estompe tout sur son passage ne sera jamais parvenu à effacer la tache indélébile qu’aura laissée dans cette vieille mémoire réfractaire au lait de chaux un événement minuscule et fracassant.
Imbert GINCOURT, prisonnier de guerre hongrois, arrivé, bien malgré lui, en 1792 à Mérindol, va être à l’origine d’une famille qui renoncera difficilement à sa nationalité hongroise et mettra près d’un siècle pour devenir pleinement Française ! Que de chemin parcouru entre la première fille de ce prisonnier, mise à l’index par le maire et son arrière-arrière-petite fille, mère du futur maire de Mérindol !
Il y a quelques années, une liasse de documents extirpés d’un étui en zinc trouvé parmi les décombres d’une déchetterie sauvage, nous a permis de reconstituer un épisode peu banal de la vie d’un couple. Voici donc, suivant la chronologie des convocations, jugements, minutes et autres correspondances écrits par des avoués ou des huissiers, l’aventure rocambolesque que vécut un Aurois.
Samedi 14 janvier 1792, submersion du bateau du passage de Caudebec
Avant la Révolution, le droit de bac est seigneurial. Après l’abolition des privilèges, la loi du 28 mars 1790 stipule que les tenants de « bacs et voitures d’eau » pourront continuer leur bail. La traversée de la Seine à Caudebec est malaisée. Le fleuve est large de près de 700 mètres (deux fois plus que de nos jours) ; des bancs de vase interdisent l’établissement d’une véritable cale sur la rive gauche ; on ne peut traverser quand le fleuve est « agité par les vents d’ouest ».
Comme tout à chacun, il y a deux ans, j’ai dressé mon arbre dont le tronc remonte au XVIIe siècle. Puis, j’ai fait des recherches dans le but d’offrir à mes proches la petite l’histoire de notre famille TOUSSAINT. J’avais bien constaté qu’une de mes branches ployait sous le poids d’un lourd passé mais je suis restée droite sur ma ligne qui consistait à accrocher les noms et dates de mes aïeux sur les ramifications de mon arbre comme un collectionneur épinglerait des coléoptères sur son présentoir. « Restait » à creuser l’affaire ! et surtout à vérifier qu’elle concernait bien mes ancêtres.
Dans le précédent épisode, nous avons fait connaissance avec la paroisse de Saint-Rambert et de ses habitants, à l’époque de Louis XIV, au travers des registres de sépultures. Dans ce second épisode, je vous propose d’entrer dans les maisons, au chevet des malades, d’écouter leur entourage. De nombreux actes nous permettent d’assister aux derniers instants des hommes et des femmes de ce temps. Si pour la plupart des morts, aucun détail n’est donné, pour d’autres, nous n’ignorons rien des "pourquoi ?" et des "comment ?" de leur décès.
Après la lecture d’un article paru dans la presse ancienne, je me suis intéressée à un fait divers émouvant qui relate l’état d’abandon dans lequel furent laissés deux jeunes enfants après le décès de leur maman. Puis, j’ai entrepris des recherches pour tenter de connaitre le devenir de ces pauvres enfants.
Tous ceux qui s’intéressent à la généalogie peuvent en témoigner. Il y a différentes sortes de registres paroissiaux : ceux, sans saveur, surtout dans les villes, où s’alignent sèchement des noms et des dates, et ceux, surtout dans les paroisses rurales, qui nous permettent d’en savoir davantage sur nos ancêtres, grâce à un curé plus prolixe, connaissant davantage ses ouailles et ayant, ce qui n’est pas à négliger, beaucoup moins d’actes à rédiger.
C’est dans les registres de Damvillers (Meuse) que j’ai découvert l’histoire suivante : d’une part, le mariage d’un curé domicilié à Arrancy, venu s’unir avec la sœur du curé de la paroisse de Damvillers et d’autre part, quelques mois après, le mariage de « mon curé » s’unissant à une cousine du fameux prêtre d’Arrancy également dans le village de mes ancêtres. Le fruit de mes travaux m’amène à vous proposer le récit de Nicolas-Florent TOUSSAINT, frère de Jean-Baptiste, mon aïeul, qui vous raconte à sa manière et à ma place, son ressenti de paroissien, face au mariage de son curé...
En remontant dans le temps pour identifier les ascendants de Marie Pauline GAUTHEROT, épouse STOLL, décédée le 20 mai 1960 à Minot, en Côte d’Or, nos recherches nous ont transportées dans le temps, jusqu’à François GAUTHEROT, à la fin du 17e siècle, dans le petit village d’Eringes, en Bourgogne du nord, situé dans le bailliage de l’Auxois. Nous nous proposons d’appréhender sa petite histoire en nous efforçant de le situer dans son contexte historique et sociétal, en nous basant, pour cela, sur des documents d’archive et bibliographiques.
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